Antoine Lebre
Antoine Lebre, né le à Bagnols (Gard), mort le à Pau (Basses-Pyrénées), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Antoine Lebre | ||
Naissance | Bagnols (Gard) |
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Décès | (à 97 ans) Pau (Basses-Pyrénées) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1789 – 1820 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au 12e bataillon des chasseurs de Roussillon, il devient caporal fourrier le , et sergent le à l’armée du Rhin. Promu sergent-major le , il continue à servir sur le Rhin jusqu’à l’an II.
Il est nommé sous-lieutenant le , lieutenant le , et le suivant, à Kaiserslautern, enveloppé par l’ennemi, il parvient à se dégager et à faire 5 prisonniers. Le même jour ayant reçu l’ordre de flanquer la colonne, il remplit sa mission avec un plein succès, et fait encore 12 nouveaux prisonniers.
De l’an III à l’an V, il sert à l’armée du Rhin, et de l’an VI à l’an VIII, aux armées d’Italie et de Naples. Il est blessé sous les remparts d’Ancône en l’an VIII, et malgré la gravité de sa blessure, il se bat toute la journée. Le général en chef témoin de son dévouement, le nomme capitaine sur le champ de bataille le .
En l’an IX, il fait partie du corps d’observation de la Gironde, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il devient aide de camp du général Espagne, et reste à son service jusqu’au , date de son affectation au service du roi de Naples, comme capitaine des voltigeurs de la Garde royale. En 1808, il suit le roi Joseph en Espagne, où il est employé dans la Garde royale espagnole. Il est nommé chef de bataillon le , et Major le . Il prend part à toutes les opérations de guerre de la péninsule.
De retour en France, il est admis avec son grade de major, dans le 14e régiment de voltigeurs de la Garde impériale le , et il est promu colonel le suivant dans ce même régiment.
Il est mis en non-activité le , lors de la Première Restauration, et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Le suivant, il est remis en activité comme colonel à suite du 72e régiment d’infanterie de ligne, et il est élevé au grade d’officier de la légion d’honneur le .
Replacé en non-activité le , il est admis à pension de retraite en , et il est promu commandeur de la Légion d’honneur le .
Il meurt le , Ă Pau.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 186.
- « Cote LH/1520/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Léon Alègre, Notices biographiques du Gard (canton de Bagnols), Volume 1, A. Baile, , p. 23.
- Alain Chappet, Roger Martin et Alain Pigeard, Le Guide Napoléon : 4 000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée, Editions Tallandier, , p. 264-905.