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Antoine François Poncet de La Cour de Maupas

États de service

Fils de Louis Poncet, géomètre, et de Marguerite Philiberte Latour, il entre en service le , comme soldat au régiment de Cambresis, il devient successivement caporal et sergent, puis sous-lieutenant au régiment de Médoc-infanterie le . En 1771 et 1772, il sert en Martinique, il est nommé lieutenant le , et il reçoit son brevet de capitaine en 1779 au régiment provincial d'artillerie à Besançon. En 1780 et 1781, il est aide de camp du général Falkenhayn aux sièges de Mahon et de Gibraltar, et le , il devient adjoint à l'état-major de l'amiral d'Estaing. Il passe major le , et aide-maréchal général des logis le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le même jour.

Il est nommé lieutenant-colonel le , et le , il est employé dans la 5e division militaire. Il est nommé adjudant-général chef de brigade le . Il est promu général de brigade le , chef d’état-major à l’armée du Sud, puis le à l’armée des Alpes. Le , il n’est pas inclus dans la réorganisation des états-majors, et il est mis en retraite le suivant.

Le , il est rappelé par Bonaparte, comme préfet du Jura, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il retourne au service actif, et il prend le commandement de la 19e division militaire. Le , il prend la tête du département du Rhône. Il est fait baron de l’Empire en , sans lettres patentes et sur promesse de constitution d'un majorat[1].

Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII l’élève au grade d’officier de la Légion d’honneur le .

En , Napoléon le charge du commandement du département de la Somme, puis de diriger la fortification de Paris. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Chalon-sur-Saône. À sa mort, son neveu, Eugène (Jean Jacques Eugène) Poncet, fils de son frère Louis Poncet (Ingénieur en chef des États du Maconnais), obtient confirmation du titre de baron[2], titre ensuite transmis en 1839 à Arthur Poncet, fils du précédent.

DĂ©corations

Armes et titres

Image Armoiries
Baron de l'empire par décret impérial du , sans lettres patentes et sur promesse de constitution d'un majorat[1], chevalier de la Légion d'honneur.

D'azur, à la fasce d'or, accompagnée en chef d'une épée haute en pal d'argent, et en pointe, d'une ancre du même


Baron de Maupas par lettres patentes du roi Louis XVIII du [3], officier de la légion d'honneur.

Autres fonctions

Sources

Références

  1. « Alfred de Tesson, Titrés et anoblis du premier Empire et de la Restauration dans l'Avranchin, (1907), Impr. de l'Avranchin (Avranches) »
  2. Vte A. Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : Titres et confirmations de titres. Monarchie de Juillet, 2e République, 2e Empire, 3e République 1830-1908, H. Champion, 1909, (Paris), 2 vol.
  3. « Révérend Albert, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 5, H. Champion (Paris), 1901, p. 397 »
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