Antoine Chrétien de Nicolaÿ
Antoine-Chrétien de Nicolaÿ est un maréchal de France, né le à Paris où il décède le .
Antoine-Chrétien de Nicolaÿ Comte de Nicolaÿ | |
Surnom | Maréchal de Nicolaÿ |
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Naissance | Paris |
Décès | (à 64 ans) Paris |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Dignité d'État | Maréchal de France |
Années de service | 1729 – 1775 |
Conflits | Guerre de Succession de Pologne Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans |
Autres fonctions | Lieutenant-général des armées du roi Gouverneur de Marseille, du Hainaut |
Famille | Famille de Nicolaÿ |
Il est chevalier puis comte de Nicolaÿ[1].
Biographie
Antoine-Chrétien de Nicolaÿ est le fils cadet de Jean-Aimar de Nicolaÿ, marquis de Goussainville, premier président de la chambre des comptes, et sa seconde femme, Françoise-Elisabeth de Lamoignon. La famille de Nicolaÿ est originaire du Vivarais et a été anoblie en 1495.
Il entre dans le régiment de dragons de son frère aîné en 1729, puis succède à ce dernier en 1731 à son commandement. Pendant la guerre de Succession de Pologne, il sert avec son régiment dans l'armée d'Italie de 1733 à 1736. Il participe notamment aux sièges de Pizzighettone et de Milan, ainsi qu'aux batailles de Guastalla et de Parme. Il rentre en France en 1736[2].
Quand la guerre de Succession d'Autriche éclate à la fin de 1740, il est alors brigadier. Il se distingue dans l'armée du Rhin et, en 1744, il est élevé au grade de maréchal de camp. Il reçoit une blessure à la bataille de Lawfeld en 1747. L'année suivante, il est au siège de Maastricht, avec l'armée des Pays-Bas. Il devient lieutenant-général des armées au mois de décembre[2].
En 1756, il est gouverneur de Marseille. Il intègre l'armée d'Allemagne en 1757, commande un corps d'armée et sert successivement sous les ordres du prince de Soubise et du maréchal de Contades. Il est nommé gouverneur du Hainaut en 1760. En 1763, il se marie avec Marie-Hyacinthe Ralet de Chalet, veuve de Claude-Barthélémy de Bonnefond, receveur général des domaines et bois de Bretagne.
Il est fait maréchal de France le , le 240e de l'histoire de la monarchie. Le , il rédige son testament. Avec trois autres maréchaux, il est sélectionné pour porter les honneurs au sacre de Louis XVI, à Reims, le . Il meurt au mois de , sans postérité.
Références
- François Métra, Anecdotes secrètes du dix-huitième siècle, 1808, p. 131
- Jean-Baptiste de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux Français, 1823, vol. 8, p. 184-186