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Antoine Cayrel

Antoine Cayrel (Antoine-Georges Cayrel) est un homme politique français de gauche, né le à Sigean et décédé le à Mérignac.

Antoine Cayrel
Illustration.
Antoine Cayrel en 1936.
Fonctions
Député de la Gironde
–
(4 ans et 20 jours)
Gouvernement IIIe RĂ©publique
LĂ©gislature XIIIe
Groupe politique SFIO
Successeur Gabriel LĂ©glise
–
(10 ans et 23 jours)
Gouvernement IIIe RĂ©publique
LĂ©gislature XVe et XVIe
Groupe politique PSdF (1932-1936)
GI (1936-1942)
Conseiller général de la Gironde
(pour le canton de Bordeaux-1)
–
(23 ans)
Prédécesseur Henri Grossard
Successeur Jean Costedoat
Maire du Bouscat
–
(19 ans)
Prédécesseur Henri Grossard
Successeur Marius Marchandou
Biographie
Nom de naissance Antoine-Georges Cayrel
Date de naissance
Lieu de naissance Sigean (Aude)
Date de dĂ©cès (Ă  85 ans)
Lieu de décès Mérignac (Gironde)
Profession Chirurgien-dentiste

Biographie

Chirurgien-dentiste, il rencontre dans cette profession Adrien Marquet qui deviendra son mentor.

Il adhère à la SFIO girondine et en devient le secrétaire fédéral à la place de Marquet, mobilisé par l'armée, de 1914 à 1917, date à laquelle il est mobilisé en raison de la guerre. Il est remplacé au secrétariat fédéral par Henri Périssé de à [1] - [2], puis par Henri Larroque de à [3] - [4].

Il entre au Conseil général de la Gironde en , pour une durée de 22 ans. Il est l’un des créateurs des régies syndicales d’électricité[5].

Il est Ă©lu en , dans la 1ère circonscription de Bordeaux sur la liste du « Cartel des gauche ». Il est maire du Bouscat de Ă  la LibĂ©ration. Exclu du parti socialiste (S.F.I.O.), le , en mĂŞme temps que ses collègues partisan de la participation des socialistes dans un gouvernement Ă  direction radicale appelĂ©s « les rĂ©cidivistes d'AngoulĂŞme » (MM. Pierre Renaudel, Adrien Marquet, Marcel DĂ©at, Louis Deschizeaux, Ernest Lafont et BarthĂ©lemy Montagnon) et fonde avec eux, le Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (PSdF) dont Cayrel devint le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Il est battu aux lĂ©gislatives de 1928 par Gabriel LĂ©glise, mais est finalement rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© de  Gironde en 1932 sous l’étiquette PSdF, puis en 1936 sous l’étiquette nĂ©o-socialiste ; il prĂ©side Ă  l’AssemblĂ©e, la Commission des Affaires Ă©trangères. Il vote le , Ă  Vichy comme la majoritĂ© de ses collègues, les pleins pouvoirs au marĂ©chal PĂ©tain. Il est nommĂ© au Conseil national instaurĂ© par Vichy, dans le gouvernement Laval « Commissaire gĂ©nĂ©ral du service des rĂ©fugiĂ©s » auprès du ministre de l'IntĂ©rieur, Adrien Marquet, et dĂ©missionne trois semaines après de ses fonctions, ce qui lui permettra d’être acquittĂ© par la Haute cour de justice Ă  la LibĂ©ration[6].

Après la guerre il est président-directeur général de la Lyonnaise des eaux.

Il meurt le Ă  MĂ©rignac.

Mandats Ă©lectoraux

  • Conseiller gĂ©nĂ©ral de 1922 Ă  1945
  • Maire du Bouscat de 1925 Ă  1944
  • DĂ©putĂ© SFIO de la Gironde de 1924 Ă  1928.
  • DĂ©putĂ© PSdF puis Gauche indĂ©pendante de la Gironde de 1932 Ă  1942.

Notes et références

  1. Henri Périssé est né le 31 octobre 1889 à Bordeaux. Employé de commerce, il adhère à la SFIO en 1911 et fonde le journal, le Cri Populaire. Il est délégué au 17e congrès de Strasbourg et au 18e congrès de Tours en 1920. Élu au Conseil municipal de Bordeaux en 1925, il est adjoint au maire Adrien Marquet. Accusé d’avoir adhéré à la Ligue des contribuables (en) dont la section girondine est présidée par Roger Cruse (1881-1971), ancien membre du Faisceau, il démissionne de la SFIO en 1928. Il rejoint le Parti républicain-socialiste (PSR), dont il devient membre du comité directeur. Aux élections législatives de 1946, il est candidat radical. Il meurt le 1er février 1965 [Anziani, Cent ans de socialisme en Gironde, 1999, p. 156]
  2. « Fiche d'Henri Périssé », sur Le Maitron, sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr (consulté le )
  3. Henri Larroque est nĂ© le 30 mai 1891 Ă  Bordeaux. Typographe puis commerçant, il adhère Ă  la SFIO en 1906. Après la responsabilitĂ© de secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral des socialistes girondins (1919-1920), il est trĂ©sorier fĂ©dĂ©ral après la scission au Congrès de Tours de 1920. Il est candidat aux Ă©lections lĂ©gislatives de novembre 1919 mais n’est pas Ă©lu. Egalement en novembre 1919, il Ă©choue aux Ă©lections municipales de Bordeaux avec toute la liste socialiste. Enfin aux Ă©lections cantonales de dĂ©cembre 1919, il est battu sur le canton de Bordeaux-5. [Anziani, Cent ans de socialisme en Gironde, 1999, p. 150]
  4. « notice d'Henri Larroque », dans Le Maitron, sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, (consulté le )
  5. Guillaume 1998, p. 190 et suivantes
  6. Anziani 1999, p. 138

Voir aussi

Sources

  • « Antoine Cayrel », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Alain Anziani, Cent ans de socialisme en Gironde, Bordeaux, Editions du Populaire girondin, , 207 p. (ISBN 978-2-9514803-0-8, BNF 37090921, prĂ©sentation en ligne)
  • Sylvie Guillaume, Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième RĂ©publique, Presses Universitaires de Bordeaux, , 624 p. (lire en ligne)

Liens externes

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