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Antoine-Marie Lupi

Antoine-Marie Lupi (né le Florence et mort le à Palerme) est un archéologue, littérateur et antiquaire italien.

Antonio Maria Lupi
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Prêtre chrétien, archéologue
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Ordre religieux

Biographie

Né à Florence le , sollicita son admission chez les Jésuites, après avoir terminé ses premières études, professa la philosophie à Macerata, et remplit successivement différents emplois dans la Société. En 1733, le P. Lupi fut envoyé à Palerme, pour y prendre la direction du collège des nobles, nouvellement créé en celte ville : son zèle était si grand qu’il consentit à se charger en même temps de l’enseignement de la rhétorique, et de la surveillance générale des études ; mais l’excès du travail détruisit sa santé, et il mourut, le , à un âge où l’on pouvait attendre, de ses talents, des ouvrages plus importants que ceux qu’il a publiés. Il était également versé dans l’histoire, la philosophie, les mathématiques etc. : il entretenait une correspondance suivie avec les hommes les plus savants de son temps ; et il comptait au nombre de ses amis Anton Francesco Gori, Giovanni Lami, Agostino Antonio Giorgi, Edouard Corsini, Jörgen Zoega, etc.[1]

Ĺ’uvres

On a de Lupi :

  • Due discorsi accademici, il primo dell’anno, il secondo del giorno della Nascita di GesĂą Cristo. Ces deux dissertations lues par l’auteur Ă  l’acadĂ©mie de Palerme, gli pastori Ereini, ont Ă©tĂ© publiĂ©es par le P. CalogerĂ  dans le tom. XXII de sa Raccolta[2]. – Discorso accademico nell’acclamazione del nuovo Arcipastore dell’Accademia degli Ereini, insĂ©rĂ© dans le mĂŞme Recueil, tom. XXIV.[3] ;
  • Dissertatio et animadversiones ad nuper inventum Severae martyris epitaphium, Palerme, 1734, in-folio fig. ; ouvrage plein d’érudition et fort estimĂ©. L’épitaphe dont il s’agit avait Ă©tĂ© dĂ©couverte, l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, dans les catacombes de Rome ;
  • Theses historicae, chronologicae, criticae, philologicae, etc., ad Vitam S. Constantini Magni Imperatoris Augusti pro disputatione habenda in Regali Collegio Carolino Nobilium, ibid. 1736, in-4o. Ces thèses ont Ă©tĂ© rĂ©imprimĂ©es avec des additions, Ă  Florence en 1749, par les soins du P. Francesco Antonio Zaccaria, et insĂ©rĂ©es par Gori dans le Symbolae litterariae, Florence, 1752, t. IX, p. 133-176[4] ;
  • Notizie di S. Innocenzo fanciullo e martire, etc., ibid., 1737, in-4o. Les reliques de ce saint sont conservĂ©es dans la chapelle du collĂ©ge de Palerme ;
  • Dissertazioni e lettere filologiche, antiquarie, etc., Arezzo, 1753, in-8o. C’est le recueil des opuscules inĂ©dits de Lupi, publiĂ©s par Gori. On y trouve 8 dissertations et 20 lettres adressĂ©es Ă  Girolamo Lagomarsini, Ă  Anton Francesco Gori et Ă  Domenico Maria Manni ; deux de ces lettres, relatives principalement Ă  la ville, aux antiquitĂ©s et fameux dĂ©troit de Messine, furent vivement critiquĂ©es par Andrea Gallo, sous ce titre : Lettere del signor Aldo La Grane ad un amico, Livourne, 1757, in-4o fig. Le P. Zaccaria a donnĂ© un recueil beaucoup plus ample des opuscules de Lupi (Dissertazioni, lettere ed altre operette, con giunte ed annotazioni), Faenza, 1755, 2 part. in-4o fig. La Ire de ces dissertations traite des baptistères anciens ; il y prouve que les anciennes Ă©glises baptismales furent faites sur le modèle des Ă©difices paĂŻens Ă  l’usage des bains. Il y montre beaucoup d’érudition grecque et latine, une grande connaissance des antiquitĂ©s et de l’architecture. La seconde dissertation explique deux inscriptions de cimetières, une pierre prĂ©cieuse et un plomb Ă  deux faces reprĂ©sentant le martyre de saint Laurent. La 3e et la 4e traitent de l’annĂ©e et du jour de la nativitĂ© du rĂ©dempteur des hommes : les autres roulent sur divers sujets d’antiquitĂ© profane et ecclĂ©siastique[5]. Cette collection intĂ©ressante est devenue rare ; le savant Ă©diteur l’a fait prĂ©cĂ©der d’une Notice sur la vie et les Ă©crits de Lupi, et des diffĂ©rentes pièces publiĂ©es Ă  sa louange par ses amis. Giovanni Lami a donnĂ© la vie du P. Lupi dans son Memorabilia Italorum Eruditione Praestantium, t. II, part. I, 1747[6] - [7].

Notes et références

  1. Louis-Gabriel Michaud, Joseph-François Michaud 1820, p. 435.
  2. Antonio Maria Lupi, « Due discorsi accademici, il primo dell’anno, il secondo del giorno della Nascita di Gesù Cristo », Raccolta d’opuscoli scientifici e filologici, Venezia, appresso Simone Occhi, vol. 22,‎ , p. 93-139 (lire en ligne)
  3. Antonio Maria Lupi, « Discorso accademico nell’acclamazione del nuovo Arcipastore dell’Accademia degli Ereini », Raccolta d’opuscoli scientifici e filologici, Venezia, appresso Simone Occhi, vol. 24,‎ , p. 382-399 (lire en ligne)
  4. (la) Antonio Francesco Gori, Symbolae litterariae : opvscvla varia philologica scientifica antiqvaria, signa, lapides, nvmismata, gemmas et monvmenta medii aevi nvnc primvm edita complectentes, vol. 9, Florentiae, Ex Imperiali Typographio, (lire en ligne)
  5. La Dissertation sur les marionnettes des anciens (Discorso sopra i Burattini degli antichi) a été traduite en français, et imprimée par extraits dans le Journal étranger, janvier 1757 (lire en ligne).
  6. Henri Leclercq, Fernand Cabrol 1930, p. 2715-2716.
  7. Giovanni Lami 1747, p. 221-236.

Bibliographie

Liens externes

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