Anti-bilinguisme
L'anti-bilinguisme fait référence aux actions, à la culture ou à la politique opposée au bilinguisme et aux personnes bilingues.
Définition
L'anti-bilinguisme se justifie par des arguments multiples. Culturel tout d'abord, du fait de la perception qu'ont les non-locuteurs de la langue concernée[1]. Économique ensuite, du fait de la mise en place de programmes dédiés à chaque langue dans le milieu scolaire et culturel[1]. Social enfin, en invoquant l'absence d'intégration des bilingues dans une culture dominée par une langue (risque de communautarisme)[1].
Exemples
En Bretagne, l'anti-bilinguisme est surtout observable lors du refus d'ouvrir de nouvelles classes bilingues en école publique ainsi qu'en école privée. En Suisse et en Californie, des écoles bilingues n'ont pas pu être ouvertes pour des motifs sociaux, économiques et culturels[1].
Au Nouveau-Brunswick, l'anti-bilinguisme est souvent relevé en défaveur du français, notamment lors des élections[2] ou lors d'actions menées par des associations pro-anglicisme, y compris l'Anglo Society of New Brunswick[3]. Le retrait du français comme co-langue officielle de la province a déjà été demandé en 1985, et le sujet revient régulièrement[4].
Références
- Viola Krebs, « Bilinguisme, interculturalité et communication politique », Droit et cultures. Revue internationale interdisciplinaire, no 54, , p. 43–74 (ISSN 0247-9788, lire en ligne, consulté le )
- « Montée de l'anti-bilinguisme au Nouveau-Brunswick », sur l-express.ca, (consulté le )
- « Codiac Transpo retire une publicité anti-bilinguisme de ses autobus », sur Acadie Nouvelle, (consulté le )
- Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Mémoire anti-bilinguisme de Blaine Higgs : « mes opinions ont changé » », sur Radio-Canada.ca (consulté le )