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António Horta-Osório

António Mota de Sousa Horta Osório ou plus simplement António Horta-Osório (né le à Lisbonne, Portugal) est un économiste et banquier portugais.

António Horta Osório
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Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Activité
Directeur de banque
Période d'activité
depuis
Père
António Lino de Sousa Horta Osório (d)

Il est président du conseil d'administration de Crédit Suisse jusqu'à sa démission en .

Situation personnelle

Origines familiales

António Mota de Sousa Horta-Osório est né le 28 janvier 1964 à Lisbonne. Il est le fils aîné d'António Lino de Sousa Horta Osório, avocat et champion national de tennis de table[1], et de Adélia Maria Mendonça Mota.

Son grand-père paternel est António de Sousa Horta Sarmento Osório, un avocat, économiste et homme politique, et son grand-père maternel est Carlos Cecílio Nunes Góis Mota, 29e président du Sporting Clube de Portugal.

Il a deux sœurs et un frère : Sofia Maria de Mendonça de Sousa Horta Osório (Lisbonne, 23 mai 1975), Inês Maria de Mendonça de Sousa Horta Osório (Lisbonne, 25 septembre 1976) et Carlos Eduardo Mota de Sousa Horta Osório (Lisbonne, 5 mars 1978).

Formation

Diplômé de l'université catholique portugaise en 1987 à Lisbonne dans le domaine de la gestion et administration des affaires, António Horta-Osório a ensuite obtenu un MBA à l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) en 1991, où il a reçu le prix Henry Ford II du meilleur étudiant de cette année[2] - [3].

En 2003, il a suivi le Advanced Management Program (AMP) de Harvard Business School[4].

Vie privée

Il s'est marié le 20 décembre 1987 à Sintra avec Ana Cristina Solano Polena da Costa Pinto, pharmacienne de profession. Ils ont eu trois enfants : Maria Sofia da Costa Pinto Horta Osório (New York, 20 septembre 1991), Margarida da Costa Pinto Horta Osório (Lisbonne, 15 septembre 1995) et Pedro da Costa Pinto Horta Osório (São Paulo, 28 octobre 1998).

Il est un plongeur passionné[5], et aime jouer au tennis et aux échecs[6].

Il est également un important collectionneur d'art portugais, en particulier d'œuvres d'art réalisées sous le patronage portugais en Asie maritime (Chine, Japon et Inde) du XVIe au XVIIIe siècle[7].

Carrière professionnelle

Débuts

En 1987, Horta-Osório a rejoint Citibank au Portugal, où il est devenu vice-président et responsable des marchés financiers jusqu'en 1990. De 1991 à 1993, il a rejoint Goldman Sachs, travaillant dans leur division de finance d'entreprise, à New York et Londres[8]. En 1993, il a été recruté par la banque espagnole Banco Santander, pour diriger les activités de celle-ci au Portugal et créer Banco Santander de Negócios au Portugal (BSNP), il en devient le président-directeur général. Il s'occupe dès 1997 de l'expansion de celle-ci au Brésil en fondant le Banco Santander Brasil, dont il sera également le PDG de 1997 à 2000[9]. Il est également devenu vice-président exécutif de Banco Santander en Espagne et membre de son comité de direction.

Parallèlement, il a enseigné à l'université catholique portugaise, où il a été professeur adjoint et professeur invité de 1992 à 1996.

Après le rachat en 2004 de la banque britannique Abbey National par Santander, il en prend la direction en 2006 et crée Santander UK en 2010[10].

Lloyds Banking Group

António Horta-Osório a été nommé administrateur non-exécutif de la Cour de la Banque d'Angleterre en juin 2009, abandonnant ce poste en février 2011 car il accepte une offre du Lloyds Banking Group, partiellement nationalisé en 2008, à la suite de difficultés financières, et en devient, en le président-directeur général[11].

En novembre 2011, il a pris un congé temporaire pour épuisement[12], que le Evening Standard a qualifié de congé de maladie le plus médiatisé de la ville[5]. Le mois suivant, il a annoncé qu'il était prêt à reprendre le travail. En janvier 2012, il a cité l'impact de son congé sur l'entreprise comme raison pour laquelle il ne souhaitait pas recevoir de prime pour 2011, et a déclaré : "En tant que directeur général, je pense que mon droit à une prime devrait refléter la performance du groupe"[13].

En 2014, il parvient à redresser l'institution financière britannique et peut annoncer un petit bénéfice net, le premier réalisé depuis cinq ans, ainsi qu'un versement de dividendes aux actionnaires.

En 2017, le bénéfice statutaire de la Lloyds a augmenté de 24% pour atteindre 5,3 milliards de livres sterling. La société a versé le dividende le plus important de son histoire (2,3 milliards de livres sterling)[14].

Crédit Suisse

Le 30 avril 2021, António Horta-Osório est élu président du conseil d'administration de Crédit Suisse[15]. Il a pour mission d'améliorer la situation financière de la banque après que celle-ci a encaissé des pertes énormes en raison de l’implosion du hedge fund Archegos et de la faillite de la société Greensill Capital[16].

Il démissionne le après avoir enfreint les règles de quarantaine contre le COVID-19[17].

Autres activités

António Horta-Osório est actuellement administrateur non-exécutif de Exor (une société d’investissement contrôlée par la famille Agnelli), de la Fondation Champalimaud (fondation privée de recherche biomédicale) et de la société Francisco Manual dos Santos BV au Portugal. Il est également membre du conseil d'administration de Stichting INPAR, du comité de direction de la Confederation of British Industry (CBI) et est président de la Wallace Collection (le plus grand legs privé à la nation britannique)[18].

Bibliographie

  • Marc Roche, António Horta-Osório, le banquier portugais coqueluche de la City, in Le Monde, cahier Éco & entreprise, , p. 2

Références

  1. « NewDetail », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. « Best Leader Awards - Perfil de António Horta Osório », sur web.archive.org, (consulté le )
  3. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. (en-GB) « Antonio Horta-Osorio profile: the banker who swims with sharks and had a good recession », sur The Telegraph (consulté le )
  5. (en) « The City’s top feminist? Lloyds CEO Antonio Horta-Osório on his », sur Evening Standard, (consulté le )
  6. (en-GB) Lucy Burton, « Lloyds boss is a 'winner' who is worth every penny, bank tells MPs », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Amin Jaffer, « The Horta-Osorio collection: Portuguese voyage of discoveries: in less than a decade, the banker Antonio Horta-Osorio and his wife, Ana, have assembled an outstanding collection of works of art made for the Portuguese in the age of discoveries. They talk to Amin Jaffer », Apollo, vol. 168, no 559, , p. 52–61 (lire en ligne, consulté le )
  8. « Subscribe to read | Financial Times », sur www.ft.com (consulté le )
  9. « Officer Profile | Quotes | Reuters.co.in », sur in.reuters.com (consulté le )
  10. (en) « Profile: New Lloyds chief António Horta-Osório », sur the Guardian, (consulté le )
  11. (en) « António Horta-Osório », sur www.lloydsbankinggroup.com (consulté le )
  12. « Subscribe to read | Financial Times », sur www.ft.com (consulté le )
  13. (en) Jill Treanor, « Lloyds boss Horta-Osório forgoes £2m bonus turning focus on banking peers », sur the Guardian, (consulté le )
  14. (en) « Annual report 2017 », sur www.lloydsbankinggroup.com (consulté le )
  15. « Credit Suisse: António Horta-Osório élu président », sur Allnews, (consulté le )
  16. « Redresser Credit Suisse, la mission d’Antonio Horta-Osorio pour ne pas «décrépir» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  17. « Le président de Credit Suisse démissionne après avoir violé les règles de quarantaine », sur rts.ch, (consulté le )
  18. (en) « António Horta-Osório », sur World Economic Forum (consulté le )

Liens externes

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