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Anneau vaginal

L'anneau vaginal ou anneau contraceptif est un systÚme d'administration de médicaments assurant une libération contrÎlée à longue durée d'action d'un ingrédient pharmaceutique actif pour des effets systémiques ou localisés[1]. Actuellement (2022), c'est surtout un moyen de contraception féminin de troisiÚme génération. Il s'agit d'un anneau en plastique poreux, d'un diamÚtre d'environ cm, qui s'insÚre au niveau du vagin.

L'effet contraceptif ou de lutte contre certains effets de la mĂ©nopause[2] est obtenu par le type de progestatif utilisĂ©[3]. L'anneau diffuse progressivement, pendant une durĂ©e de trois semaines pouvant aller jusqu'Ă  35 jours, la dose nĂ©cessaire d'hormones (progestatif et ƓstrogĂšne). De toutes les mĂ©thodes contraceptives avec combinaison d'hormones, il s'agit de la mĂ©thode en contenant le moins. Cela explique qu'il y ait moins d'effets nĂ©gatifs ressentis et que ce soit la seule mĂ©thode contraceptive mensuelle disponible sur le marchĂ©.

IntĂ©rĂȘts, enjeux

Les modÚles disponibles ne protÚgent pas des infections sexuellement transmissibles (comme tous les moyens contraceptifs, hors préservatifs masculin et féminin ainsi que l'abstinence sexuelle), mais en 2022, des chercheurs envisagent des anneaux qui pourraient aussi délivrer un médicament préservant du VIH/SIDA[4].

Alors qu'en 2014 dans le monde 44 % de grossesses sont encore non-dĂ©sirĂ©es[5], et qu'on estime Ă  870 000 le nombre de cas annuels d'infection Ă  VIH chez les femmes et filles[6], avec 295 000 dĂ©cĂšs maternels par an[7]. L'intĂ©rĂȘt pour les anneaux contraceptifs va croissant. On sait par ailleurs que les mĂ©thodes contraceptives Ă  action plus longue connaissent moins d'Ă©checs en termes de santĂ© sexuelle et reproductive[8].

L'anneau permet une protection à longue durée d'action contre les risques pour la santé sexuelle et reproductive et, contrairement aux implants ou aux dispositifs intra-utérins (DIU), les femmes peuvent facilement initier ou stopper son utilisation sans impliquer un spécialise en santé.

Composition

En 2018, il n'existe qu'une seule spĂ©cialitĂ© d’anneau vaginal commercialisĂ©e sur le marchĂ© et sa vocation est uniquement contraceptives [9], conditionnĂ©e en boites contenant soit un soit trois anneaux.

Chaque anneau contient deux hormones :

  1. Éthinylestradiol : un Ɠstrogùne ;
  2. Etonogestrel: un progestatif.

C'est donc une contraception estrone-progestative (comme la plupart des contraceptifs oraux).

L'anneau libĂšre ces deux hormones Ă  raison de 15 ÎŒg d'Ă©thinylestradiol et 120 ÎŒg d'etonogestrel par 24 heures.

Des anneaux délivrant des antiviraux ou d'autres médicament sont aussi à l'étude ou utilisés dans certains pays à la fin des années 2010 et au début des années 2020[1].

Fonctionnement

Effet contraceptif

Il combine les trois mécanismes contraceptifs de la contraception hormonale :

  1. blocage de l'ovulation ;
  2. Ă©paississement de la glaire cervicale, empĂȘchant le passage des spermatozoĂŻdes vers l’utĂ©rus et les tubes utĂ©rins (trompes de Fallope) ;
  3. et rĂ©duction de l'Ă©paisseur de l'endomĂštre (paroi intĂ©rieure de l'utĂ©rus) rendant impossible la nidation de l’embryon[10].

L'indice de Pearl pour cette contraception est de 0,3 en cas d'utilisation optimale. On observe en réalité que cet indice avoisine 8.

Effet antiviral (en cours de développement)

Certains anneaux sont prévus pour aussi délivrer de la dapivirine[4].

Utilisation

Rythme d'administration

Avant la premiĂšre utilisation, il faut s'assurer de l’absence de grossesse en cours. C'est la raison pour laquelle on insĂšre en gĂ©nĂ©ral l'anneau le jour 1 du cycle, c'est-Ă -dire le premier jour des rĂšgles. La contraception est efficace 7 jours aprĂšs la premiĂšre insertion. L'utilisation d'un prĂ©servatif est donc nĂ©cessaire pendant cette pĂ©riode. L'anneau reste en place pendant 21 jours en continu. Il doit ensuite ĂȘtre retirĂ© pour permettre la survenue d'hĂ©morragies de privation. Un nouvel anneau est remis en place 7 jours plus tard, que les saignements soient terminĂ©s ou non.

Comme avec les contraceptifs oraux, il est possible de l'utiliser en continu. Un nouvel anneau est insĂ©rĂ© immĂ©diatement aprĂšs le retrait du prĂ©cĂ©dent (21 jours aprĂšs la pose), ce qui permet Ă  la femme de ne pas avoir de saignements ce mois-lĂ . Contrairement Ă  la croyance rĂ©pandue, il n'y a aucun danger Ă  l'utiliser en continu[11]. Cependant, aprĂšs quelque temps (variable selon la femme), des hĂ©morragies de privation peuvent tout de mĂȘme se produire[12]. Il est alors recommandĂ© d'enlever l'anneau Ă  la date prĂ©vue et de laisser 7 jours de pause avant d'en remettre un nouveau[13].

Mode d'emploi

Choisir une position confortable pour insĂ©rer l'anneau dans le vagin. L'anneau peut ĂȘtre insĂ©rĂ© avec ou sans applicateur. Sans applicateur, pincer l'anneau entre 2 doigts et l'insĂ©rer dans le vagin jusqu'Ă  ce qu'aucune gĂȘne ne soit perçue. Avec l'applicateur, insĂ©rer l'anneau dans l'applicateur par l'ouverture du cylindre. Introduire ensuite l'applicateur dans le vagin et pousser doucement sur le piston (comme pour un tampon). Une fois, l'anneau mis en place, retirer l'applicateur et le jeter. Pour des explications dĂ©taillĂ©es, se reporter Ă  la notice fournie dans l'emballage[9].

L'anneau peut ĂȘtre expulsĂ© accidentellement s'il n'a pas Ă©tĂ© correctement mis en place, ou lors du retrait d'un tampon, des rapports sexuels ou des poussĂ©es pour aller Ă  la selle en cas de constipation. Il est recommandĂ© de vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement la prĂ©sence de l'anneau, notamment aprĂšs un rapport sexuel. Si l'anneau est restĂ© hors du vagin moins de 3 heures, le rincer Ă  l'eau froide ou tiĂšde (pas chaude), puis le rĂ©insĂ©rer immĂ©diatement. S'il est restĂ© hors du vagin depuis de plus de 3 heures, l'efficacitĂ© contraceptive peut ĂȘtre diminuĂ©e. Il faut alors utiliser un prĂ©servatif pendant 7 jours.

Confort, sexualité

Selon une revue d'Ă©tudes (2022), 92,9 % jugent qu'il ne gĂȘne pas leur confort ; 90 % jugent qu'il est facile Ă  utiliser 90,9 % ; 95 % IC 86,5, 94,0) et (82,7 % le trouvent confortable mĂȘme lors des rapports sexuels[4].

La plupart des femmes (et leurs partenaires) ne ressentent pas sa présence, en quelque occasion que ce soit et une étude publiée en 2014 a conclu, d'aprÚs les données alors disponibles, qu'aprÚs une phase d'habituation, l'utilisation de l'anneau vaginal pourrait améliorer la fonction sexuelle et la qualité de vie des femmes[14].

Prise en charge

En France, ce moyen de contraception n'est actuellement pas remboursé par la sécurité sociale, bien qu'il présente l'avantage d'éviter l'oubli qui peut survenir lors la prise quotidienne de la pilule. Par contre, il est maintenant remboursé au Québec.

Avantages

Ce moyen de contraception est relativement facile Ă  utiliser, maitrisĂ© par la femme, et les troubles gastro-intestinaux n'ont plus d'influence sur l'efficacitĂ© de la contraception, car les hormones passent directement par la muqueuse vaginale, trĂšs vascularisĂ©e. Les hormones bloquent l'ovulation et empĂȘchent Ă©galement le passage des spermatozoĂŻdes. Le taux d'hormones est constant, sans pics.

Un anneau de type NuvaRing ne fait pas plus changer de poids qu'un contraceptif oral combinĂ© (COC) contenant 30 Â”g d'Ă©thinylestradiol et mg de drospirĂ©none, et ces changements sont faibles[15]. L'utilisation de l'anneau induit plutĂŽt moins de saignements intermenstruels et de saignotements[15] ; et les saignements intentionnels sont significativement meilleurs pour tous les cycles avec NuvaRing[15].

Effets secondaires et inconvénients possibles

Ce sont l'acnĂ©, des douleurs abdominales et Ă  la poitrine, des allergies Ă  la levure, d'Ă©ventuelles dĂ©mangeaisons vaginales, troubles de l'humeur, maux de tĂȘte, hypersensibilitĂ© des seins ou des nausĂ©es.

Certaines femmes peuvent trouver l’anneau vaginal gĂȘnant lors de rapports sexuels ou craignent que leur partenaire le sentent et en soient gĂȘnĂ©s. Selon une revue d'Ă©tude, les nouvelles utilisatrices ne sont pas familiarisĂ©es avec le concept de l'anneau et ont des prĂ©occupations initiales sur la mĂ©thode (avec des questions concernant souvent son insertion et son retrait), sur l'hygiĂšne et/ou sur l'inconfort ressenti Ă  devoir elles-mĂȘmes toucher leur vagin (inconfort gĂ©nĂ©ralement surmontĂ©es avec le temps). D'autres questions portent sur son utilisation et l'arrĂȘt de cette utilisation et/ou sur ses propriĂ©tĂ©s et ses caractĂ©ristiques[16].

Vers d'autres usages...

Traitement des atrophies urogénitales d'origine hormonale

La dĂ©livrance locale (dans le vagin) d'ƓstrogĂšnes se montre plus efficace que les application systĂ©miques contre les symptĂŽmes urogĂ©nitaux de dĂ©ficience hormonale liĂ©s Ă  la mĂ©nopause[17]. À la fin des annĂ©es 1990, deux Ă©tudes randomisĂ©es avaient portĂ© sur l'efficacitĂ©, l'innocuitĂ© et l'acceptabilitĂ© d'un anneau vaginal en silicone dĂ©livrant de l'Ɠstradiol (comparĂ© Ă  l'utilisation de suppositoires d'estriol)[17]. La premiĂšre Ă©tude a conclu Ă  une efficacitĂ© Ă©tait Ă©quivalente, mais avec une acceptation meilleure pour l'anneau vaginal[17]. La seconde Ă©tude (contrĂŽlĂ©e en double aveugle par placebo), a conclu Ă  une amĂ©lioration statistiquement significative des valeurs de pH et de maturation de l'Ă©pithĂ©lium vaginal (par rapport Ă  un « anneau placebo »[17].

Lutte contre le sida

Les anneaux vaginaux peuvent aussi délivrer des médicaments à action prolongée, dont pour la prévention du VIH (dapivirine)[18] ;

En mars 2021, l'OMS a publié des orientations concernant un anneau délivrant de la dapivirine pour la prévention du VIH, anneau inclus sur la liste de préqualification des médicaments en novembre 2020[19]. L'OMS a ensuite (en janvier 2021) recommandé l'anneau de dapivirine comme option supplémentaire de prévention du VIH pour les femmes risquant significativement de rencontrer le virus du SIDA[20] - [21].
L'Agence européenne des médicaments a de son cÎté rendu un avis positif sur l'anneau de dapivirine en juillet 2020[22].

Depuis aoĂ»t 2021, un anneau de dapivirine est approuvĂ© au Zimbabwe[23] et il est en 2022 en cours d'examen rĂ©glementaire aux États-Unis [9] et dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne[24] - [25].

Des essais cliniques concernent aussi des anneaux protégeant la santé sexuelle et la santé reproductive contre de multiples risques (dont grossesses non désirées et VIH)[26].

Un large dĂ©veloppement de cet usage impliquerait toutefois de prĂ©alablemen rĂ©soudre l'hĂ©sitation initiale des nouvelles utilisatrices. Une revue de 123 Ă©tudes (ayant concernĂ© 40 434 utilisatrices rĂ©elles et hypothĂ©tiques de l'anneau) publiĂ©es entre janvier 1970 elle 15 juin 2021, ainsi qu'une mĂ©ta-analyse ont trouvĂ© un bon niveau d'acceptation chez les utilisatrices d'anneaux vaginaux, pour toutes les indications et dans toutes les zones gĂ©ographiques, mais une faible acceptabilitĂ© hypothĂ©tique chez les non-utilisatrices[4]. Une Ă©tude a montrĂ© que 75% d'un panel de 187 femmes du Malawi, d'Afrique du Sud, de l'Uganda et du Zimbabwe (dont 37 % avaient entre 18 et 21 ans quand elles sont entrĂ©es dans le panel ASPIRE[27]) prĂ©sentaient des taux de mĂ©dicament suggĂ©rant une utilisation incohĂ©rente de l'anneau tout au long du suivi ASPIRE. Elles disaient adhĂ©rer Ă  cette technique de contraception et antivirale, mais tout en citant des cas rĂ©guliers de retrait de l'anneau (par exemple, pour les rapports sexuels ou les rĂšgles). Les femmes adhĂ©rant le moins Ă  la mĂ©thode disaient plus souvent craindre que les partenaires s'opposent Ă  l'anneau ou le ressentent pendant les rapports sexuels. Celles qui apprĂ©ciaient la mĂ©thode citaient des motivations altruistes Ă  l'utilisation de l'anneau. Les femmes de tous Ăąges estimaient que les jeunes adhĂ©raient moins Ă  la mĂ©thode en raison de leur tendance Ă  ĂȘtre moins « sĂ©rieuses » Ă  propos de l'avenir, de la prĂ©vention du VIH et de l'Ă©tude ; les plus jeunes seraient surtout motivĂ© par l'intĂ©rĂȘt contraceptif de l'anneau[28].

Contre-indications

L'anneau vaginal ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© dans un certain nombre de cas[13] (l’anneau vaginal Nuvaring a Ă©tĂ© associĂ© Ă  un risque de thrombose veineuse au moins identique Ă  celui observĂ© chez les utilisatrices des COEP de 2e gĂ©nĂ©ration)[29]

Notes et références

  1. (en) R. Karl Malcolm, Karen-Leigh Edwards, Patrick Kiser et Joseph Romano, « Advances in microbicide vaginal rings », Antiviral Research, vol. 88,‎ , S30–S39 (DOI 10.1016/j.antiviral.2010.09.003, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) L Speroff, « Efficacy and tolerability of a novel estradiol vaginal ring for relief of menopausal symptoms », Obstetrics & Gynecology, vol. 102, no 4,‎ , p. 823–834 (DOI 10.1016/S0029-7844(03)00764-6, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. « Les contraceptifs oraux », MinistĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) Kathleen Ridgeway, Elizabeth T. Montgomery, Kevin Smith et Kristine Torjesen, « Vaginal ring acceptability: A systematic review and meta-analysis of vaginal ring experiences from around the world », Contraception, vol. 106,‎ , p. 16–33 (DOI 10.1016/j.contraception.2021.10.001, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) Jonathan Bearak, Anna Popinchalk, Leontine Alkema et Gilda Sedgh, « Global, regional, and subregional trends in unintended pregnancy and its outcomes from 1990 to 2014: estimates from a Bayesian hierarchical model », The Lancet Global Health, vol. 6, no 4,‎ , e380–e389 (PMID 29519649, PMCID PMC6055480, DOI 10.1016/S2214-109X(18)30029-9, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. UNAIDS Women and Girls and HIV ; UNAIDS, Geneva, Switzerland (2018) | URL=https://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/women_girls_hiv_en.pdf | consulté le 1er aout 2021
  7. John Bongaarts, « WHO, UNICEF, UNFPA, World Bank Group, and United Nations Population Division Trends in Maternal Mortality: 1990 to 2015 Geneva: World Health Organization, 2015. », Population and Development Review, vol. 42, no 4,‎ , p. 726–726 (ISSN 0098-7921, DOI 10.1111/padr.12033, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en) John Ross et John Stover, « Use of modern contraception increases when more methods become available: analysis of evidence from 1982–2009 », Global Health: Science and Practice, vol. 1, no 2,‎ , p. 203–212 (ISSN 2169-575X, PMID 25276533, PMCID PMC4168565, DOI 10.9745/GHSP-D-13-00010, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. « NUVARING - EurekaSanté par VIDAL », sur EurekaSanté (consulté le )
  10. Bertram G. Katzung Basic and Clinical Pharmacology
  11. « L'anneau vaginal : avantages et inconvénients », sur martinwinckler.com (consulté le ).
  12. (en) Fernando Augusto Barreiros, Cristina Aparecida Falbo Guazzelli, FĂĄbio Fernando de AraĂșjo et Ricardo Barbosa, « Bleeding patterns of women using extended regimens of the contraceptive vaginal ring », Contraception, vol. 75, no 3,‎ , p. 204–208 (DOI 10.1016/j.contraception.2006.10.009, lire en ligne, consultĂ© le )
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  15. (en) I. Milsom, « Effects on cycle control and bodyweight of the combined contraceptive ring, NuvaRing, versus an oral contraceptive containing 30 g ethinyl estradiol and 3 mg drospirenone », Human Reproduction, vol. 21, no 9,‎ , p. 2304–2311 (ISSN 0268-1161 et 1460-2350, DOI 10.1093/humrep/del162, lire en ligne, consultĂ© le )
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  20. OMS (2021) WHO recommends the dapivirine vaginal ring as a new choice for HIV prevention for women at substantial risk of HIV infection [Communiqué OMS] , World Health Organization, GenÚve, Suisse, consulté:1er aout 2021
  21. IPM Welcomes WHO’s Recommendation for Dapivirine Vaginal Ring as New Women’s HIV Prevention Option [CommuniquĂ© de presse] ; IPM, Silver Spring, MD, USA (2021), consultĂ©:1er aout 2021
  22. « Dapivirine vaginal ring reduces HIV infection rates in women », sur The Pharmaceutical Journal, (ISSN 2053-6186, DOI 10.1211/pj.2016.20200748, consulté le )
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  24. (en) Jared M. Baeten, Thesla Palanee-Phillips, Elizabeth R. Brown et Katie Schwartz, « Use of a Vaginal Ring Containing Dapivirine for HIV-1 Prevention in Women », New England Journal of Medicine, vol. 375, no 22,‎ , p. 2121–2132 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, PMID 26900902, PMCID PMC4993693, DOI 10.1056/NEJMoa1506110, lire en ligne, consultĂ© le )
  25. (en-US) « About the Dapivirine Vaginal Ring », sur PrEPWatch (consulté le )
  26. Wouter Haazen, « Pharmacokinetics and Safety Assessment of Anti-HIV Dapivirine Vaginal Microbicide Rings with Multiple Dosing », Journal of AIDS & Clinical Research, vol. 05, no 10,‎ (ISSN 2155-6113, DOI 10.4172/2155-6113.1000355, lire en ligne, consultĂ© le )
  27. Panel MTN-020/ASPIRE
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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Katharina Tietz et Sandra Klein, « In Vitro Methods for Evaluating Drug Release of Vaginal Ring Formulations—A Critical Review », Pharmaceutics, vol. 11, no 10,‎ , p. 538 (ISSN 1999-4923, DOI 10.3390/pharmaceutics11100538, lire en ligne, consultĂ© le )
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