Anne-Marie McDermott
Anne-Marie McDermott, née en dans l'arrondissement new-yorkais du Queens, est une pianiste classique américaine.
| Naissance |
dans le Queens |
|---|---|
| Activité principale | Pianiste |
| Formation | Manhattan School of Music |
| Maîtres |
Dalmo Carra Constance Keene John Browning |
| Site internet | https://annemariemcdermott.net/ |
Jeunesse et formation
Anne-Marie McDermott naît en dans le Queens, à New York et grandit sur Long Island. À cinq ans, elle commence à étudier le piano. À douze, elle fait ses premiers pas sur la scène de Carnegie Hall dans l'interprétation du premier concerto pour piano de Mendelssohn[1] - [2].
Lorsqu'elle a quinze ans sa mère meurt ; malgré ce drame elle poursuit ses études à la Manhattan School of Music, où elle reçoit notamment l'enseignement de Dalmo Carra, Constance Keene et de John Browning[1].
Carrière
La carrière d'Anne-Marie McDermott commence lorsqu'elle a dix-huit ans, mais elle continue par ailleurs de se former, en particulier avec Leon Fleisher[1].
Répertoire
Le répertoire d'Anne-Marie McDermott est très vaste, allant du baroque au contemporain[1]. Elle est particulièrement réputée pour son interprétation des œuvres de Sergueï Prokofiev dont elle a interprété l'intégralité du cycle des sonates[2]. Son enregistrement des Partitas 1 et 2 des suites anglaises de Bach a également connu un grand succès.
Compétitions et distinctions
En 1991, Anne-Marie McDermott remporte le second prix du concours international de piano Hamamatsu (en) sur l'exécution du concerto pour piano N° 20 de Mozart[1]. En 1992, elle remplace Murray Perahia au pied levé pour interpréter avec l'orchestre symphonique d'Atlanta ce même concerto[2].
Elle a également reçu de nombreux autres prix, en particulier l'Prix Avery Fisher Career (en), le prix de musique de chambre Andrew Wolf Memorial, le prix Joseph Kalichstein, le prix Paul A. Fish, le prix Bruce Hungerford ainsi que le prix féminin Mortimer Levitt Career Development[2].
Style
Le New York Times admire « l'élégance du jeu » d'Anne-Marie McDermott, « électrique […] mais équilibré »[3]. Le Philadelphia Inquirer estime que « la lenteur n'est pas [son] style » et qu'elle « incarne la nervosité de Gershwin », quitte à entraîner un orchestre trop lent à sa suite ; par ailleurs, le critique musical loue sa maîtrise des dissonances de Prokofiev[4].
Enregistrements
L'artiste a enregistré de nombreuses œuvres pour piano seul ou accompagné[5].
Vie privée
Anne-Marie McDermott a deux sœurs également musiciennes, Kerry, violoniste, et Maureen, violoncelliste. Les trois sœurs fondent en mai 1982 le McDermott trio qui se lance sur un répertoire de Haydn, Schubert et Mendelssohn[1].
Notes et références
- (en) « Biography — Anne-Marie McDermott », All Music (consulté le ).
- (en) « Anne-Marie McDermott (Piano) », Bach Cantatas (consulté le ).
- (en) Bernard Holland, « Trios That Made Big Names Big », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne).
- (en) David Patrick Stearns, « Orchestra's Gershwin night, with slight rhythm-slogging », The Philadelphia Inquirer, (ISSN 0885-6613, lire en ligne).
- (en) « Recordings », Anne-Marie McDermott (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) AllMusic
- (en) MusicBrainz