Anna Klein
Anna Klein, née en 1900 et morte à une date inconnue (peut-être le [1]), est l'une des rares femmes à avoir atteint le grade de Oberaufseherin en français : « surveillante supérieure » dans un camp de concentration nazi.
Naissance | |
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Décès |
Date inconnue |
Nom de naissance |
Anna Friederike Mathilde Plaubel |
Activité |
Biographie
Le , Anna Klein est recrutée comme Aufseherin en français : « surveillante » à Ravensbrück. En , elle est promue au grade d'Oberaufseherin (surveillante supérieure) et dirige ainsi l'équipe de surveillance de l'ensemble du camp de Ravensbrück. Elle atteint ainsi le plus haut grade accessible à une femme dans un camp de concentration. En complément de son nouveau rôle hiérarchique, ses conditions matérielles de vie s'améliorent : elle reçoit un salaire plus élevé, dispose d’un meilleur logement, bénéficie d'une meilleure nourriture (non cuisinée par des déportées, mais par d'autres femmes SS) et de meilleurs vêtements.
Elle est mutée en au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen, où elle exerce les mêmes fonctions jusqu'à la libération du camp en .
Pour la période d' à à Ravensbrück, elle est acquittée le par manque de preuves lors du septième procès de Ravensbrück qui s'est tenu à Hambourg.
Notes et références
- Source : Schwartz, Johannes : Weibliche Angelegenheiten. Handlungsräume von KZ-Aufseherinnen in Ravensbrück und Neubrandenburg. Hamburg, 2018.