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Angel Puigmiquel

Angel Puigmiquel (né en 1922 à Barcelone[1] et mort le ) est un dessinateur espagnol de bandes dessinées, également auteur de dessins animés.

Angel Puigmiquel
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  86 ans)
Barcelone
Nationalités
Activités

Le fond de l'artiste a été conservé à la Biblioteca de Catalunya depuis 2014

Biographie

Il a commencé par dessiner des caricatures pour La Voz del Combatiente durant la Guerre Civile[2]. Quasiment toute la carriÚre de Puigmiquel dans le monde de la bande dessinée se déroule dans les revues éditées par Consuelo Gil (es), notamment dans Chicos[3].

Le thĂ©oricien de la bande dessinĂ©e Salvador VĂĄzquez de Parga (es) distingue quatre phases dans l'Ɠuvre dessinĂ©e d'Àngel Puigmiquel[4]

Les débuts (Rudimentaria) 1941-43

Àngel Puigmiquel a travaillĂ© pour l’hebdomadaire espagnol Mis Chicas (es) en collaboration avec Emilio Freixas, avec des bandes dessinĂ©es humoristiques, comme Don Juan Obeso quiere adelgazar ou Don Camilo cazador. Dans le supplĂ©ment jeunesse de cette revue, Chiquitito, apparaissent les aventures de Don Justo[5].

En 1942 il crée, pour le numéro 18 de Chicos, sa série la plus importante, Pepe Carter y Coco (es).

Le développement (De desarrollo) 1943-45

Il poursuit les aventures de Pepe Carter avec des sĂ©ries telles que La sombra de Gulliver, la sĂ©rie comique Bambolia y PĂșa (1943), puis En el paĂ­s de los chiflados (1944). La bande dessinĂ©e Tony MartĂ­n en Puños contra plomo, voit son style graphique conjuguer celui de ses dĂ©buts, proches de la caricature, avec un style plus rĂ©aliste.

Avec Carlos Freixas (es) et Emilio Freixas, il crée les éditions Mosquito en 1945.

L'apogée (Culminación) 1945-48

Il collabore à la revue El gran Chicos (es), apparue en 1945, avec les personnages Don Fiscornio et Flanagan, el pulpo (1946). Il achÚve la série de Pepe Carter avec S.O.S. en el museo diabólico et Los Crímenes del Gramófono, qui, selon les paroles de Salvador Våzquez de Parga, représentent « le pas le plus important dans la carriÚre en bande dessinée de l'auteur (el paso mås importante en la carrera historietística del autor », montrant aussi « une structure et une forme narrative trÚs supérieure à celles de tous les auteurs de bande dessinée espagnoles de l'époque. (una estructura y una forma narrativa muy superior a la de todo el cómic español de la época. ».

Le dépassement graphique (Superación gråfica) 1948-51

Pour le magazine Cubilete il dessine la sĂ©rie Petalito (1949), et sa sĂ©rie BĂșfalo y El torero Manzanilla paraĂźt dans BĂșfalo en 1950.

au Venezuela (1952-1962)

En 1951 il Ă©migre vers le Venezuela oĂč il devient un pionnier dans les films animĂ©s, avec Artur Moreno et Alfons Figueras (Lyon-Caracas Films).

Retour en Espagne (1963-2009)

Il retourne en Espagne en 1963 et lance son propre studio d'animation pour la publicité, Cormorån. La derniÚre bande dessinée de Puigmiguel est El Terror Gris, créée pour les éditions Toutain en 1992, demeurée inédite.

ƒuvres

  • le Capitaine MystĂšre, avec Emilio Freixas
  • Petalito (1949)
  • BĂșfalo y El torero Manzanilla (1950)
  • El Terror Gris (1992)

Avis de Jean-Pierre Dionnet

  • El Ladron de Pesadillas y otras storias, GlĂ©nat (Espagne), 2010 : volume 1 du « Patrimonio de la historieta », consacrĂ© Ă  Angel Puigmiquel.

Jean-Pierre Dionnet avoue dĂ©couvrir cet auteur Ă  la parution de ce recueil[6] : « Je dĂ©couvre ainsi une courte et Ă©tonnante carriĂšre pleine de merveilles, terriblement dans l’air du temps d’aujourd’hui, il y a encore quelques dĂ©cors, quelques arbres, qui font penser Ă  l’avant-guerre, il y a dĂ©jĂ  quelques dĂ©cors minimalistes qui font penser Ă  ce que lui et d’autres feront en animation dans la pĂ©riode « GĂ©rald McBoing » ou « Mister Magoo », il y a des arbres contournĂ©s, des bandits costauds avec des mitraillettes, des gĂ©ants, beaucoup d’enfants, pour cette histoire pour enfants, un gramophone qui pleure son titre au travers de son pavillon, des trappes et des piĂšges comme chez le « Dr Seuss », des accumulations Ă  la Dubout parfois et un usage de la couleur tout Ă  fait Ă©tonnant, souvent des quasi monochromies qui changent totalement d’une case Ă  l’autre. Et dĂ©jĂ  dans certaines images du « Voleur de cauchemars », on projette sur un Ă©cran des films d’animation, ceux qu’il rĂ©alisera plus tard. »

Références

  1. Hop ! no 122, 2e trimestre 2009, page 59
  2. Puigmiquel sur Lambiek Comiclopedia
  3. Antonio Martín Martínez, "Ángel Puigmiquel, patrimonio de la historieta universal", préface du livre El ladrón de pesadillas y otras historias, Barcelone, Glénat, 2006, (ISBN 84-8449-775-5), pp. 5-8. Accessible sur le site de l'éditeur Glénat. Consulté le 22/03/2009.
  4. Salvador VĂĄzquez de Parga, "Un autor total, anĂĄlisis de la obra de Àngel Puigmiquel" publiĂ© en Ă©pilogue du livre El ladrĂłn de pesadillas y otras historias, Barcelona, GlĂ©nat, 2006, (ISBN 84-8449-775-5). Accessible sur le site de l'Ă©diteur GlĂ©nat. ConsultĂ© le 05/04/2009
  5. "Ángel Puigmiquel", sur www.las9musas.net. Consulté le 22/03/2009
  6. Blog de Jean-Pierre Dionnet le 30 septembre 2010

Annexes

Bibliographie

  • Hop ! no 122, 2e trimestre 2009, page 59 : Rubrique Remember.

Liens externes

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