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Andrea Andreen

Ellenor Andrea Andreen, née le à Mark (Suède) et morte le , est une médecin, féministe et pacifiste suédoise. Spécialisée dans le traitement du diabète en combinant des restrictions alimentaires avec l'insuline, elle devient une personnalité de premier plan du féminisme suédois ainsi que vice-présidente de la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), une organisation internationale de femmes liée au mouvement communiste. Elle préside la Svenska Kvinnors Vänsterförbund (Association suédoise des femmes de gauche) de 1946 à 1964. Fervente défenseure du désarmement nucléaire, elle reçoit en 1953 le prix Staline pour la paix[2] - [3].

Andrea Andreen
Biographie
Naissance

Parish Ă–rby-Skene (d)
Décès
(Ă  83 ans)
Storkyrkoförsamlingen (d)
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Activités
MĂ©decin, militante pour les droits des femmes, militante pour la paix
Père
Johan Valfrid Andréen (d)
Fratrie
Per G Andreen (d)
Conjoints
Theodor Svedberg (de Ă  )
Nils Wohlin (d) (de Ă  )
Enfants
Hillevi Svedberg (en)
Elias Svedberg (d)
Autres informations
Membre de
Personnes liées
Honorine Hermelin (collègue), Alma Sundquist (collègue)
Distinction
Prix ​​international Staline « Pour le renforcement de la paix entre les nations » (d) ()
Archives conservées par
KvinnSam (en) (A 49)[1]

Biographie

Origines et vie familiale

Andrea Andreen est la fille d'un directeur d'usine de textile, Johan Walfrid Andreen, et d'Eleonore Andreen. En 1909, elle épouse le chimiste et lauréat du prix Nobel de chimie Theodor Svedberg, avec qui elle a deux enfants avant qu'ils ne divorcent en 1914. De 1937 à 1942, elle est remariée avec l'homme politique Nils Wohlin[4].

Études et carrière de médecin

Fréquentant le gymnasium de jeunes filles de Göteborg, elle est inscrite au Hvitfeldtska gymnasiet (en) en 1905. Elle entreprend des études en médecine à l'université d'Uppsala en 1909, les interrompt jusqu'en 1917, puis obtient son diplôme à l'Institut Karolinska de Stockholm en 1919. Elle décroche un doctorat en 1933. Après avoir travaillé comme médecin hospitalière, elle créé une clinique de dépistage du diabète en 1923[4].

Après l'introduction de l'usage de l'insuline en 1921, elle passe six ans à la Harvard Medical School de Boston, où elle travaille avec Otto Folin dans son laboratoire. En tandem avec Elliott P. Joslin (en), elle découvre comment combiner un traitement à l'insuline avec un régime alimentaire équilibré. De retour en Suède, elle met en place cette approche avec ses patients diabétiques[4].

FĂ©minisme et pacifisme

Son prix Staline pour la paix.

Dans les annĂ©es 1930, elle est membre de l'association Frisinnade Kvinnor (« Femmes libĂ©rĂ©es Â»), contribuant Ă  son magazine, Tidevärvet, et promouvant l'hygiène sexuelle. L'organisation change plus tard de nom pour devenir la Svenska Kvinnors Vänsterförbund (Association des femmes suĂ©doises de gauche), qui se bat notamment pour une reprĂ©sentation Ă©gale des femmes et des hommes aux Ă©lections locales et nationales. Elle en est la prĂ©sidente de 1946 Ă  1964. Comptant parmi les premières SuĂ©doises ayant promu le sport pour les femmes, elle a dĂ©montrĂ© que l'exercice physique ne leur Ă©tait pas plus nocif que pour les hommes[2].

En 1945, lors de sa création à Paris, elle devient membre du conseil de la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), une l'organisation internationale de femmes liée au mouvement communiste. Elle en devient plus tard la vice-présidente (étant également présidente de sa branche suédoise). Pacifiste radicale, Andrea Andreen est opposée à ce que la Suède obtienne l'arme nucléaire. Dans les années 1950, elle participe à un comité international lié à la FDIF enquêtant sur des suspicions d'armes bactériologiques par les États-Unis lors de la guerre de Corée[2]. En 1953, elle reçoit le prix Staline pour la paix[4].

De 1967 Ă  1971, elle Ă©dite le magazine Vi Kvinnor (« Nous les femmes Â»). Membre active de l'Association suĂ©do-corĂ©enne, elle en est Ă©lue prĂ©sidente honoraire en 1970[5].

Elle meurt d'un cancer le [5] - [6].

Notes et références

  1. « http://urn.kb.se/resolve?urn=urn:nbn:se:alvin:portal:record-114864 » (consulté le )
  2. (sv) « Andrea Andreen », Göteborgs Universitet (consulté le )
  3. « Research Experiences: Francisca de Haan », United Nations History Project, (consulté le )
  4. Ulrika Nilsson, Det heta könet : Gynekologin i Sverige kring förra sekelskiftet, Wahlström & Widstrand, , 257– (ISBN 978-91-46-22678-9, lire en ligne)
  5. (sv) Hansen, Maria, « Andrea Andreen – pionjären som glömts bort », VF, (consulté le )
  6. (sv) « Ellnor Andrea Andreén », Geneanet (consulté le )

Bibliographie

  • (sv) Elisabet Larberg, Andrea Andreen : för livets skull, Elisabet Larberg och Magna Andreen Sachs, (ISBN 978-91-7609-954-4, lire en ligne)

Liens externes

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