Andrée d'Alaza

Fleuriste à Lille, elle épouse à vingt ans Léon Jacquerie[6], un homme violent dont elle divorce en 1902[7]. Elle devient la maîtresse de Romain Daurignac, protagoniste de l'affaire Humbert, qu'elle a connu à Lille[8] - [9] - [10] et avec qui elle aurait eu deux[11] ou trois enfants[12]. Elle s'enfuit pour Rio de Janeiro[13] ou Buenos-Aires[7],[14]. Elle dit avoir joué au théâtre de Buenos-Aires[15]. Elle est arrêtée à son retour à Paris et entendue par la justice comme témoin en 1903[16] - [17] - [15]. La même année, elle est engagée au Casino de Paris[18] et commence une éphémère carrière d'artiste de music-hall. Elle tourne à Rome, à Naples, à Saint-Petersbourg[4] - [15]. Elle devient la meilleure amie de Gaby Deslys qui se produit à l'Olympia et aux Folies-Bergère[19]. En 1922, elle épouse un négociant roumain, Puiu Marcovici dont elle divorce deux ans plus tard[20]. En 1927, elle épouse en troisièmes noces Constantin Vitorgon, un artiste dramatique russe dont elle divorcera en 1932[21]. Elle meurt dans les Alpes-Maritimes en 1975, âgée de 97 ans[22].

• 1903 : Chercher la femme !…, revue d'Henry de Gorsse et Georges Nanteuil au Casino de Paris[23].
• 1904 : La Revue de Marigny, revue de Victor de Cottens, au théâtre Marigny[24].
• 1904 : La Revue des Folies-Bergère, revue de Victor de Cottens, aux Folies-Bergère[25] - [26] - [27] - [28] - [29].
• 1906 : Ça vaut l'os !, revue de Bonis Charancle au Concert Européen[30] - [31].
• 1907 : La Revue du Nouveau Cirque, revue de Verdellet et Tnebla au Nouveau Cirque[32]
• 1908 : As-tu vu mon nu ? revue de Max Viterbo et Jules Moy au Ba-Ta-Clan, rôle de la Commére[33].
• 1910 : La Grande Revue de l'Olympia de Maurice Millot et Lucien Boyer, 2 avril à l'Olympia, rôle du journal Le Nouveau Siècle[34] - [35].

• 1906 : au Jardin de Paris[36] - [37].
• 1908 : Fête costumée au Bal Tabarin, au bénéfice de l'œuvre de la maison de retraite des artistes de music-hall, le 7 mai[38] - [39].

• L'Anguille[40].

: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

• (en) Benjamin F. Martin, The Hypocrisy of Justice in the Belle Epoque, LSU Press, 1^er mars 1999 (ISBN 978-0-8071-2494-9, lire en ligne).

• Notices d'autorité :

  • BnF (données)
• Images de Blondinette d'Alaza lire en ligne sur Gallica