Anders Borg

Né à Stockholm, il grandit à Norrköping, dans le comté d'Östergötland. Il devient un membre de la Ligue des Jeunes modérés dans son lycée à Norrköping. Il a étudié les sciences politiques, l'histoire économique et la philosophie à l'université d'Uppsala de 1988 à 1991. Il obtint une licence en économie puis partit étudier l'économie à l'université de Stockholm de 1995 à 1997.

Il milita dans sa jeunesse au sein du mouvement des jeunes modérés. De 1990 à 1991, il était vice-président de la Confédération des étudiants libéraux et conservateurs de Suède (Fria moderata studentförbundet). Dans sa jeunesse Borg était libertarien, et partisan par exemple de la légalisation des drogues [1]). En 1990, il était éditorialiste dans un quotidien conservateur. En 1993, il devint conseiller politique de Carl Bildt, Premier ministre conservateur entre 1991 et 1994. Après son expérience gouvernementale, il travailla jusqu'en 2002 comme économiste dans le secteur bancaire. De 2003 à 2006, il était chargé de préparer le programme économique du Parti des modérés en vue des élections législatives de l'automne 2006. Ces élections lui permirent d'accéder au poste de ministre des Finances le 6 octobre 2006.

Grâce aux bonnes performances économiques de la Suède -dont il est en partie responsable- il est élu en 2011 meilleur ministre des finances de l'Union Européenne dans le classement du Financial Times, qui prend en compte "la capacité politique, la performance économique et la crédibilité sur les marchés" de chacun des ministres des principaux pays européens[2].

Anders Borg est domicilié à Bie près de Katrineholm dans le comté de Södermanland. Il est marié à Susanna Borg (née Ölander) et est le père de trois enfants. Il tranche dans le milieu politique par son allure (boucle d'oreille et catogan[1]).

En juillet 2017, très saoul lors d'une fête familiale, il a exhibé son pénis, a attrapé des invités masculins dans l'entrejambe afin de comparer la longueur de leurs pénis à celle du sien, et a traité plusieurs femmes présentes de « hora » (putes) et de « slampa » (salopes)[3]. Devant la polémique, il démissionne de ses fonctions politiques[4].

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