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Ancienne Ă©glise Saint-Pierre-le-Vieil

L’ancienne église Saint-Pierre le Vieil était une église située dans la partie nord de la vieille ville de Reims (actuel département de la Marne) en France. Elle était une église paroissiale qui fut détruite en 1793.

Ancienne Ă©glise Saint-Pierre-le-Vieil
Image illustrative de l’article Ancienne église Saint-Pierre-le-Vieil
Croquis présentant l'église et un portail par Eugène Auger.
Présentation
Culte catholique
Type Abbatiale
Rattachement diocèse de Reims
Style dominant Roman
Date de démolition 1793 (1799 ?)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Champagne-Ardenne
DĂ©partement Marne
Commune Reims
CoordonnĂ©es 49° 15′ 24″ nord, 4° 01′ 47″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Reims
(Voir situation sur carte : Reims)
Ancienne Ă©glise Saint-Pierre-le-Vieil
GĂ©olocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Ancienne Ă©glise Saint-Pierre-le-Vieil
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Ancienne Ă©glise Saint-Pierre-le-Vieil

Histoire

L'église se situait rue des Telliers et son cimetière sur le nord de la place Drouet d'Erlon.

Emplacement de l'église à l'ouest de l'Hôtel de ville, bibliothèque Carnegie (Reims).

La première mention d'une paroisse remonte au VIIIe siècle avec une confrérie sous le vocable de st-Hubert et les premières pierres de l'église au XIIe. Des travaux du XVe allongèrent l'église de deux travées gothiques et remodelèrent la façade. Au XVIIIe siècle un nouveau portail sur la rue au cadran st-Pierre, rue qui porte ce nom car c'est la rue qui permettait de voir le cadran de l'horloge situé dans la tour du clocher. Il y avait aussi un cloitre de vingt quatre colonnes. Les entrées de l'église se trouvaient donc, rue des Teeirs, rue des Chapelins et ipasse st-Pierre[1].


Après la Révolution française, l'église, comme bien national, fut vendu à un brasseur d'Epernay et le cimetière à Nicolas Noël qui en fit un jardin et un cours de médecine dans la chapelle st-Martin qui s'y trouvait.

Vestiges

Lors de la destruction de l'église, quelques parties furent vendues et ré-employées comme le porche, la tribune, un autel, la chaire[2]. La poutre de gloire se retrouve en l'église Saint-Jacques de Reims.

Le porche

Le porche était resté en place après la destruction de l'église, mais avec les destructions de la Première Guerre mondiale, il fut déplacé au Musée Le Vergeur.

Portail présenté au Musée-hôtel Le Vergeur.

Galerie

Notes et références

  1. Jean-Baptiste-François Géruzez, Description historique et statistique de la ville de Reims, Reims, Paris, Châlons, 1817, p209.
  2. « chaire », notice no PM51001278, base Palissy, ministère français de la Culture
  3. « cloture de chœur », notice no PM51001168, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « poutre de gloire », notice no PM51000955, base Palissy, ministère français de la Culture
  5. « tribune », notice no PM51000955, base Palissy, ministère français de la Culture

Bibliographie

  • François Pomarède et Patrick Demouy, Reims : panorama monumental et architectural des origines Ă  1914, Strasbourg, Éd. Contades, 1985.
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