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Amphitryon (Plaute)

Amphitryon (en latin : Amphitruo) est une pièce de théâtre en cinq actes de Plaute créée en Elle s’inspire des mythes du cycle thébain sur Amphitryon.

Amphitryon
Auteur Plaute
Genre Tragi-comédie
Nb. d'actes 5
Version originale
Titre original Amphitruo
Langue originale Latin
Pays d'origine République romaine
Date de création

Argument

Prologue

Fait par Mercure dans un long monologue, il incite les spectateurs à écouter attentivement la pièce s’ils veulent qu’un jour il les aide dans leurs commerces. Ainsi, il explique que la pièce est une tragi-comédie car s’y trouvent des dieux, des héros, des scènes mythologiques, mais aussi des esclaves, des situations cocasses (souvent des quiproquos). C'est la première fois dans l'Histoire littéraire que cette expression générique est utilisée. Lors de ce monologue, Plaute nous fait croire que c’est le vrai Jupiter qui va jouer, encore une façon d’avoir un public silencieux et respectueux. Mercure nous explique la pièce, le projet de son père Jupiter, c’est la véritable scène d’exposition dans cette œuvre.

Cette pièce se caractérise par son originalité. Elle reprend en effet une histoire mythologique pour l'introduire dans une farce. Le trio Jupiter-Alcmène-Amphitryon correspond ainsi au trio traditionnel du genre de la farce, l'amant-la maitresse-le mari trompé.

Particularités

  • On sait aussi que deux scènes de l'acte IV ont été perdues, sans incidence pour l’intrigue[1] car il s'agit d'une empoignade entre Mercure, Jupiter et Amphitryon.
  • Dans la scène 1 de l’acte II, Amphitryon s'exclame :

« Qu'est-ce à dire ? Comment ? Par Hercule, coquin, je t'arracherai ta coquine de langue ! »

Alors qu'Hercule n'est pas encore né puisqu'il naît de Jupiter et d'Alcmène dans l'acte V.

À rajouter aussi que les Romains méprisaient entre autres le caractère des personnages grecs, Plaute a recours à son inventivité pour les « romaniser Â»...

Postérité

Cette pièce inspira Molière pour son Amphitryon.

Notes et références

  1. Plaute, Comédies, t. 1, éd. trad. Alfred Ernout, Paris, Les Belles Lettres, p. 7.
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