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Amanda Alarie

Amanda Alarie (née le à Saint-Pierre-de-Sorel[1] - morte le à Montréal[2]), née Tarsille Amanda Aurélie Plante, épouse de Sylva Alarie[3], maître de chapelle et chef d’orchestre adjoint de la Société canadienne d'opérette[4] et mère de Pierrette Alarie, soprano de carrière. Elle fut chanteuse lyrique, artiste de vaudeville et comédienne canadienne. Elle était la fille d'Octave Plante, journalier, et de Philomène Latraverse[5].

Amanda Alarie
Nom de naissance Tharsile Amanda Aurélie Plante[1]
Naissance
Saint-Pierre-de-Sorel, Canada
Décès
Montréal, Canada
Activité principale Chanteuse, artiste de vaudeville, comédienne

Biographie

Dans les années 1920, elle étudie le chant auprès d’Arthur Laurendeau[6] (professeur au Conservatoire national et à la Schola cantorum) et Jeanne Maubourg.

Avec sa voix de soprano, elle met peu de temps à se faire remarquer à la Société canadienne d'opérette et aux Variétés lyriques de Montréal. Mais suivant le conseil de Jeanne Maubourg, elle accepte finalement de se lancer à la radio à titre de comédienne.

En 1937, elle est une des vedettes de l’émission La Veillée du samedi soir à CKAC, une radio de Montréal, comme chanteuse lyrique. Elle participe à la revue musicale Fridolinons et aux Fridolinades que Gratien Gélinas écrit et met en scène entre 1938 et 1946 et qui font à la fois appel à ses aptitudes de chanteuse et de comédienne. Par ailleurs au cours des années 1930, 1940 et 1950, elle prête sa voix et son talent de comédienne à de nombreux personnages de feuilletons radiophoniques populaires dont Un homme et son péché.

De 1942 à 1946 on la retrouve parallèlement au théâtre dans Les Paysanneries, en compagnie d’Hector Charland, Albert Duquesne, Estelle Mauffette, Juliette Huot et Fred Barry. Les Paysanneries étaient une adaptation scénique de Claude-Henri Grignon de son roman Un homme et son péché, qu’il venait de remanier pour la radio. Il écrivit cette adaptation théâtrale, à la suite du succès phénoménal de l’émission radiophonique. La distribution de l’émission avait simplement fait le saut à la scène. Le public put ainsi mettre un visage sur les personnages du radioroman.

Au cinéma, elle incarne Mme Chouinard dans Le Gros Bill, un film de Jean-Yves Bigras et René Delacroix paru en 1949. En 1953 elle est de la distribution de Tit-Coq, une coproduction franco-canadienne signée René Delacroix et Gratien Gélinas, dans le rôle de la mère Désilets.

À la télévision, après avoir joué la mère Plouffe de 1953 à 1959 dans la série télévisée La Famille Plouffe, tirée du roman de Roger Lemelin Les Plouffe, on la retrouve reprenant son personnage de Joséphine Plouffe dans deux autres téléromans de l’univers de Lemelin : En haut de la pente douce, entre 1959 et 1961, puis Le Petit monde du père Gédéon, en 1962.

Amanda Alarie est décédée en 1965 à l’âge de 76 ans.

Références

  1. « Acte de baptême no B.333 de Tharsile Amanda Aurélie Plante (vues 1908 et 1909 de 2177 pages) de l'année 1889 de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel. Baptisée le 21 novembre 1889 et née la veille », sur FamilySearch, (consulté le )
  2. « Amanda Alarie - Avis de décès », sur BAnQ, La Presse, (consulté le ), p. 11
  3. Acte de mariage no M.56 de l'année 1913 de Sylva Alarie et d'Amanda Tharsile Aurélie Plante (fille majeure de Octave Plante et de Philomène Latraverse) du 3 juin 1913 de la paroisse Saint-Pierre-Apôtre de Montréal. Sur le site web de généalogie Ancestry.
  4. La Société canadienne d’opérette : société lyrique fondée à Montréal en juillet 1921 par Honoré Vaillancourt.
  5. Le nom à la naissance, le nom des parents et la profession du père sont tirés de son acte de baptême (Registre de la paroisse de St-Pierre-de-Sorel, 1889).
  6. Arthur Laurendeau : basse, maître de chapelle, chef d'orchestre, professeur et musicographe.

Filmographie

Lien externe

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