Amal Kenawy
Amal Kenawy, née en 1974, morte en 2012, est une artiste égyptienne, connue notamment pour ses réalisations vidéo et ses performances féministes.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 37 ans) |
Nom dans la langue maternelle |
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Nationalité | |
Formation |
Université de Helwan Cairo Higher Institute of Cinema (en) |
Activités |
Site web |
(en) amal-kenawy.com |
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Biographie
Amal Kenawy est nĂ©e en 1974 au Caire, en Ăgypte. Elle montre trĂšs jeune un intĂ©rĂȘt pour le cinĂ©ma et la mode. Elle Ă©tudie le cinĂ©ma et le design Ă l'Institut cinĂ©matographique et reçoit un diplĂŽme de premier cycle en peinture Ă la FacultĂ© des Beaux-Arts de l'UniversitĂ© de Helwan , en Ăgypte, en 1999[1].
En 1997, encore Ă©tudiante, elle commence, sa carriĂšre artistique, en collaboration avec son frĂšre aĂźnĂ© et mentor, Abdel Ghany Kenawy. La collaboration aboutit Ă des Ćuvres diverses, sculptures, installations et vidĂ©os[1]. Ils obtiennent plusieurs rĂ©compenses et reconnaissances internationales, y compris de l'UNESCO ainsi que le Grand prix international Ă la Biennale du Caire[2].
Ă partir de 2002, elle signe seule ses Ćuvres. Elle privilĂ©gie une approche intimiste, se servant d'animaux et d'objets trouvĂ©s, ou de son propre corps, pour exprimer la douleur mentale et physique, et reprĂ©senter des moments importants de la vie, comme la naissance, le mariage, la mort, les rĂȘves et la mĂ©moire. The Room, en 2003, combinant une vidĂ©o et une performance, en 2003, Ă©voque les mariages forcĂ©es. The Journey, en 2004, est une vidĂ©o d'une performance avec une sculpture en cire d'Amal vĂȘtue d'une robe blanche et flottant au-dessus du sol de la piĂšce dans laquelle elle est confinĂ©e, suivie, plus tard, d'une chute sur ses pieds avant de reprendre son envol, virevolter et flotter Ă nouveau. En 2005, le film d'animation The Purple Artificial Forest, mĂȘle diffĂ©rents motifs et Ă©voque un rĂȘve. Dans Booby Trapped Heaven, un avion stylisĂ© se dĂ©place sur le dos nu d'une grosse femme immobile, la trajectoire Ă©tant symbolisĂ©e par des tirets. Au second plan, un paysage dĂ©file[1]. En 2010, elle filme une de ses mises en scĂšne, en pleine rue, ainsi que les rĂ©actions suscitĂ©es : un groupe de femmes et dâhommes muets avançant Ă quatre pattes dans les rues du Caire, telles des bĂȘtes allant Ă l'abattoir[3].
Outre ces performances, ses Ćuvres sont prĂ©sentĂ©es dans quelques lieux en Ăgypte, notamment la galerie Townhouse au Caire, puis Ă la biennale de Dakar au SĂ©nĂ©gal, en Europe et au Moyen-Orient[4].
Principales Ćuvres
- 2002 : Frozen Memory : vidéo, photographies et sculptures
- 2003 : The Room, performance
- 2004 : The Journey.: vidéo
- 2005 : The Purple Artificial Forest': film d'animation
- 2006 : You Will Be Killed : vidéo, animation & peintures
- 2006 : Booby Trapped Heaven : vidéo, installation vidéo et photographies
- 2007 : Non Stop Conversation : vidéo, performance
- 2010 : Silence of the lamb, performance publique
Prix
- 1998 Grand Prix lors de la 7e de la Biennale Internationale du Caire.
- 2003 Mention Spéciale internationale au Festival international du film d'Ismaïlia pour les films courts et documentaires
- 2004 Prix National de l'Art, de la Science, de la Littérature, (pour l'utilisation de la vidéo comme support visuel)
- 2005 Prix d'Or de la Biennale d'Alexandrie
- 2006 Prix Ă la Biennale de Dakar.
- 2006 Grand Prix de la Biennale Internationale du Caire
- 2007 Rencontres africaines de la photographie Prix de « l'image » de la Fondation BlachÚre
- 2010 Prix de La Biennale de Sharjah
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Amal Kenawy » (voir la liste des auteurs).
Références
- Murphy 2013, p. 2288.
- Farhat 2012, Jadaliyya.
- Philippe Dagen, « A Berlin, la Biennale rouvre les plaies du passĂ© », Le Monde,â (lire en ligne)
- (en) « Amal Kenawy (1974-2012) », Jadaliyya,â (lire en ligne)
- Staff EgyptInd. 2012, Egypt Independent.
Voir aussi
Bibliographie
- Hugues Le Tanneur, « Au nord, ce festival qui fait boussole... », Le Monde,â (lire en ligne).
- RĂ©daction 20 minutes, « Lâart avant lâorigine », =20 minutes,â (lire en ligne)
- Laura Houeix, « Amal Kenawy », Paris Art,â (lire en ligne).
- Philippe Dagen, « La FIAC crĂ©e un beau dĂ©sordre Ă la Cour carrĂ©e et trop de sagesse au Grand Palais », Le Monde,â (lire en ligne).
- (en) Mai Elwakil, « Amal Kenawy : Society and street », Egypt Independent,â (lire en ligne).
- (en) Kaelen Wilson-Goldie, « To the Streets », Frieze,â (lire en ligne).
- (en) Staff EgyptInd., « Farewell Amal Kenawy », Egypt Independent,â (lire en ligne).
- (en) Maymanah Farhat, « Amal Kenawy (1974-2012) », Jadaliyya,â (lire en ligne).
- (en) Chika Akeke-Agulu, « Amal Kenawy (1974-2012) », The Huffington Post,â (lire en ligne).
- Maureen Murphy, « Kenawi, Amal [Le Caire 1974 - id. 2012] », dans BĂ©atrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des crĂ©atrices, Ăditions des femmes, (lire en ligne), p. 2288.