Amélie Louise d'Arenberg
Amélie Louise d'Arenberg, princesse d'Arenberg, né le à Bruxelles, décédée le à Bamberg. Elle devint duchesse en Bavière par son mariage en 1807.
Enfance
Elle est la fille de Louis-Marie (bg), prince d'Arenberg (benjamin des quatre fils du duc souverain d'Arenberg Charles Marie Raymond d'Arenberg, 4e duc d'Arenberg et du Saint-Empire, 10e duc d'Aerschot) et de Marie Adélaïde de Mailly-Nesle-Rubempré. Sa mère, issue de la haute noblesse française, meurt quelques mois après sa naissance. Son père meurt en 1795.
Mariage et descendance
Amélie Louise d'Arenberg épousa le Pie Auguste de Wittelsbach, duc en Bavière. Le couple se retire à Bamberg où naîtra leur unique enfant, Maximilien en Bavière (1808-1888).
L'année suivante sa belle-sœur, la duchesse Marie-Élisabeth en Bavière épouse le prince souverain de Neuchâtel, à savoir le maréchal d'empire Berthier qui se distinguera à la bataille de Wagram l'année suivante, représentera à Vienne l'empereur des Français Napoléon Ier lors du mariage par procuration du souverain Français avec l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche et se suicidera en se défenestrant en 1815. Le duché d'Arenberg est médiatisé en 1810.
L'union du duc et de la duchesse en Bavière est marquée par les conflits. Le duc Pie-Auguste est un homme colérique qui peut se révéler violent. En 1817, la duchesse envoie son fils à Munich près de son oncle le roi Maximilien Ier de Bavière. Elle ne le reverra que deux fois. D'abord en 1820 puis en 1823. Elle meurt peu après ce second voyage. Le duc, enfermé dans sa misanthropie, vit de plus en plus solitaire. En 1828, leur fils épouse une des sœurs cadettes du roi Louis Ier de Bavière. Le duc Pie-Auguste meurt peu après son père, en 1837.
Amélie Louise d'Arenberg est la grand-mère de Élisabeth de Wittelsbach (Sissi) mais aussi l'arrière-grand-mère de la reine Élisabeth des Belges, apportant à la dynastie de Belgique une ascendance belge.