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Amédée Varin

Pierre Amédée Varin, né à Châlons-sur-Marne le et mort à Crouttes (Aisne) le [1], est un graveur français, membre d'une longue lignée de graveurs.

Amédée Varin
Amédée Varin (vers 1850-1860), photographié par son frère Adolphe Varin.
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Crouttes
Nationalité
Activité
Fratrie
Claire-Éléonore Varin (d)
Adolphe Varin
Eugène Pierre Napoléon Varin (d)

Biographie

Étude de chevaux : Paix.
Gravure d'Amédée Varin d'après Alfred de Dreux (1880).

Dans sa jeunesse, Amédée Varin et son frère Adolphe, se rendent à Paris où ils fréquentent les ateliers de gravure de Charles Geoffroy et d'Émile Rouargue dans la rue de l'École-de-Médecine. Il entame sa carrière en gravant des dessins de mode et des images religieuses. Après avoir préparé pour Grandville les gravures des Fleurs animées, il illustre pour Eugène Nus et Antoine Méray les Drôleries végétales, ou L'Empire des légumes[2] et Les Papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air[3]. Ses premières planches importantes sont Le Repas interrompu, d'après Édouard Girardet, et deux études de chevaux intitulées Paix et Guerre, d'après Alfred de Dreux.

« Amédée, écrit Henri Beraldi, devint dès lors le graveur attitré de la maison Goupil pour les reproductions de tableaux en vogue, habilement exécutées en collaboration avec son frère Eugène, par un mélange de tous les procédés. « On ne savait quel nom donner à ce genre qui adoptait tous les genres : eau-forte, manière noire, aquatinte, mécanique ! » s'écriait (avec admiration) le graveur Portier ; mais c'est là une erreur, on lui a parfaitement trouvé un nom et on l'a appelé « le genre Varin »[4]. »

Sa fille Élise Charlotte Eulallie épousa l'artiste-graveur Alfred Delauney.

Les drôleries végétales

  • Cucurbitus Ier :Costume d'apparat.
    Cucurbitus Ier :
    Costume d'apparat.
  • Bourgeois de Parisen partie fine.
    Bourgeois de Paris
    en partie fine.
  • L'Asperge hâtive.
    L'Asperge hâtive.
  • Comme quoi les enfants viennent sous les choux.
    Comme quoi les enfants viennent sous les choux.

Les papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air

  • « Je vis un voyageur assis au bord de la route. »
    « Je vis un voyageur assis au bord de la route. »
  • « Elle se balançait mollement dans les airs. »
    « Elle se balançait mollement dans les airs. »
  • « Sautiller et danser était leur plus attrayante occupation. »
    « Sautiller et danser était leur plus attrayante occupation. »
  • « Fleur de vanille reçoit les adieux de son fiancé. »
    « Fleur de vanille reçoit les adieux de son fiancé. »

La dynastie Varin

La famille Varin, écrit Henri Beraldi, « forme une véritable dynastie d'artistes ; elle croit descendre du fameux Jean Warin ou Varin de Liège, le graveur en médailles de Louis XIV. Depuis deux cents ans nous pouvons suivre sans interruption la filiation des Varin »[5].

La filiation des Varin

Notes et références

  1. Ces dates proviennent de la nécrologie parue dans La Vie rémoise. Texte en ligne : Tables alphabétiques Nécrologies régionales - demo artiphp 4 XXL
  2. Drôleries végétales. L'Empire des légumes, mémoires de Cucurbitus Ier, recueillis et mis en ordre par MM. Eugène Nus et Antony Méray, dessins par Amédée Varin, Gabriel de Gonet, Paris, 1861.
  3. Les Papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air, par Amédée Varin. Texte par Eugène Nus et Antony Méray, Gabriel de Gonet, Paris, 2 volumes, 1862.
  4. Henri Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle, vol. XII, 1892, p. 179. La citation d'Adolphe Portier provient de son article sur Amédée Varin paru dans le journal L'Estampe le 27 août 1883.
  5. Henri Beraldi, opcit, p. 178.

Bibliographie

Liens externes

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