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Alvin Curling

Alvin Curling (nĂ© le ) est un homme politique provincial canadien de l'Ontario d'origines jamaĂŻcaines. Il reprĂ©sente les circonscriptions de Scarborough-Nord et Scarborough—Rouge River Ă  titre de dĂ©putĂ© du Parti libĂ©ral de l'Ontario de 1985 Ă  2005. Il est Ă©galement le premier homme noir Ă  occuper une fonction ministĂ©rielle dans le gouvernement ontarien et sert aussi comme prĂ©sident de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative de 2003 Ă  2005.

Biographie

Né à Kingston en Jamaïque, Curling étudie au Seneca College (en) et à l'Université York de Toronto. Il travaille comme enseignant en 1972, en plus de service comme président de la World Literacy of Canada organization de 1981 à 1984 en plus de travailler pour la Jamaican Canadian Association.

CarriĂšre politique

Au gouvernement

Élu dĂ©putĂ© libĂ©ral de Scarborough-Nord en 1985, il obtient une majoritĂ© de 8 000 voix sur la candidate progressiste-conservatrice[1].

Les Libéraux formant un gouvernement minoritaire, Curling est nommé ministre du Logement le [2]. Durant son mandat, il élargit le programme de contrÎle des loyers et annonce un investissement de 500 millions de dollars dans un nouveau programme de logement urbain. Réélu en 1987[3], il devient ministre du Développement des apprentissage le [4]. Il est démis du cabinet le [5].

Positions ministérielles

Dans l'opposition

Les libĂ©raux Ă©tant dĂ©faits par les NĂ©o-dĂ©mocrates en 1990, Curling est rĂ©Ă©lu par plus de 4 000 voix[6]. RĂ©Ă©lu sans difficultĂ© face aux gouvernements majoritaires progressistes-conservateurs de Mike Harris en 1995[7] et en 1999 dans la nouvelle circonscription de Scarborough—Rouge River[8], il est leader parlementaire des LibĂ©raux de 1996 Ă  1999.

En , il obtient une certaine notoriété en exerçant une obstruction parlementaire de 18 heures contre le projet de loi Omnibus 26 du gouvernement Harris. Alors que Curling refuse de voter, il est sommé de quitter la chambre. Il refuse néanmoins de quitter son siÚge et un cordon de députés libéraux et néo-démocrates se forme alors autour de lui pour prévenir qu'il soit retiré par la force. L'impasse se poursuit toute la nuit jusqu'au lendemain matin. Des rapports indiquent que lorsque les personnels de l'Assemblée ont vu la députée néo-démocrate Frances Lankin, une ancienne gardienne de prison, faire partie du cordon, ces derniers ont reculé. Curling argumente ses actions par le manque de consultation publique réalisé par le gouvernement Harris pour l'adoption de ce projet de loi. Cet incident conduit à un accord entre les leaders parlementaires pour examiner le projet de loi clause par clause[9].

Lors de la course à la chefferie (en) de 1996, il donne son soutien au député Joseph Cordiano[10].

Président de la législature

Les Libéraux de retour au pouvoir en 2003 avec le gouvernement de Dalton McGuinty, Curling est élu sans opposition président de l'Assemblée législative le .

Curling est rapidement critiqué pour ses performances en manque d'objectivité en tant que président. Les députés Peter Kormos (NPDO) et John Baird (PPCO) ont indiqué que Curling favorisait ses collÚgues libéraux, alors que les conservateurs et les néo-démocrates étaient sanctionnés lors d'actions similaires. En 2005, Kormos annonce vouloir déposer une résolution demandant le départ de Curling de la présidence et une rumeur circule selon laquelle les Conservateurs songent à déposer une motion similaire.

AprĂšs la politique

Curling démissionne de son siÚge de député le pour accepter le poste d'ambassadeur du Canada en République dominicaine. Il est démis de cette fonction en 2006, à la suite de la défaite du gouvernement libéral fédéral[11].

Curling occupe ensuite un poste de Senior Fellow au Centre for International Governance Innovation de Waterloo de à . Il occupe également le poste de coprésident du groupe du premier ministre sur l'étude des sources de la violence chez les jeunes. Durant les années 2000, le gouvernement de la Jamaïque le récompense d'un rang de distinction (Rank of Distinction). En 2014, il est fait membre de l'Ordre de l'Ontario pour avoir joué un rÎle majeur dans l'élaboration d'une politique gouvernementale pour la lutte contre la violence chez les jeunes[12].

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Liens externes

  1. « The new Cabinet », The Globe and Mail,‎ , p. 11
  2. « Liberals pledge reform as they take over in Ontario », The Gazette, Montreal, Que,‎ , B1
  3. « Results from individual ridings », The Windsor Star,‎ , F2
  4. « Wrye gets new cabinet job », The Windsor Star,‎ , A1
  5. Gene Allen, « Veterans bear load as 8 ministers cut in Peterson shuffle », The Globe and Mail,‎ , A1
  6. (en) « Ontario election: Riding-by-riding voting results », The Globe and Mail,‎ , A12
  7. (en) « Summary of Valid Ballots by Candidate » [archive du ], Elections Ontario, (consulté le )
  8. (en) « Summary of Valid Ballots by Candidate » [archive du ], Elections Ontario, (consulté le )
  9. (en) « Legislative Reports: Ontario », Canadian Parliamentary Review, (consulté le )
  10. (en) Ottawa Citizen, 21 novembre 1996
  11. (en) Foreign Affairs and International Trade Canada Complete List of Posts
  12. (en) « New Appointees to the Order of Ontario »,
  13. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
  14. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
  15. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
  16. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
  17. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
  18. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
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