Alta Vendita
Alta Vendita ou Les Instructions permanentes de la Haute-Vente est un document anonyme décrivant un prétendu plan d'infiltration de l'Église catholique par des carbonari.
Les Instructions permanentes de la Haute-Vente | |
Auteur | Anonyme, pseudonyme de Nubius |
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Pays | Italie (Alors non constituée en Etat) et États pontificaux |
Genre | Essai |
Version originale | |
Langue | italien |
Historique
Le document La Formation Permanente de la Alta Vendita (Haute Vente) est un document attribué aux Carbonari par leurs adversaires, et qui dressait tout un plan d'infiltration et de corruption de l'Église catholique. Ces papiers tombèrent entre les mains de Grégoire XVI. Ce document fut publié à la requête du Pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre : L'Église Romaine en face de la Révolution en 1859. Par son bref d'approbation du adressé à l'auteur, le Pape Pie IX garantit l'authenticité des prétendus documents révélés mais il n'a autorisé personne à divulguer les vrais noms des membres de l'Alta Vendita impliqués dans les documents, dont le pseudonyme de Nubius[1].
Postérité
XIXe siècle
En 1885, George Dillon publie le document dans son livre La guerre de l'antéchrist contre la civilisation chrétienne.
La Haute-Vente apparait également dans le Canular de Taxil dans l'ouvrage Les mystères de la Franc-maçonnerie (1886)[2].
XXe siècle
Par la suite, l'essayiste catholique Henri Delassus[3] republia l'ouvrage dans son propre livre Le problème de l'heure présente[4]. Des théoriciens du complot comme Nesta Webster, Edith Starr Miller[5] et William Guy Carr ont contribué a propager l'intérêt pour ce document[6].
En 1993, l'auteur John Daniel reprend la théorie dans son ouvrage Scarlet and the Beast - A History of the War between English and French Freemasonry (L'écarlate et la bête - Une histoire de la guerre entre la franc-maçonnerie anglaise et française)[7].
Il a été réédité en 1999 sous forme de petit livre d'une quarantaine de pages par John Vennari en langue anglaise[8].
Théories
Paul Copin-Albancelli désigne la Haute-Vente comme étant une société de type maçonnique supérieure hiérarchiquement par rapport aux Carbonari, société de type maçonnique subordonnée[9] qui ignore qu'elle est subordonnée, en la comparant aux Illuminés de Bavière.
Source de traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alta Vendita » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- Jacques Crétineau-Joly, L'Église romaine en face de la Révolution, tome II, Henri Plon, Paris, 1859, Texte en ligne tome II
- Léo Taxil, Les mystères de la Franc-maçonnerie, (1886).
- Henri Delassus, Le Problème de l'heure présente avec une republication du document Les instructions permanentes de la Haute-Vente - 2 Tomes (1904), nouvelle édition - 2 Tomes (1905) Disponible aux éditions Saint-Remi
- « Apocripha », sur carboneria.it (consulté le ).
- (en) Edith Queenborough, Occult Theocracy, , 433 p. (ISBN 978-3-8496-2253-4, lire en ligne), p. 279.
- Doesn't the Alta Vendita prove that Freemasonry is anti-Catholic?
- John Daniel, Scarlet and the Beast - A History of the War between English and French Freemasonry, Day Publishing; 3rd edition (April 1, 2007), (ISBN 978-1890913991), p.266
- « The Permanent Instruction of the Alta Vendita », sur marianland.com (consulté le ).
- Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p.56