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Alloeocomatella

Description et caractéristiques

La bouche est excentrique chez les individus matures. Ces comatules ont jusqu'à 30 bras, et un centrodorsal bien développé, pentagonal à subcirculaire, muni de cirrhes. Les pinnules orales portent de petites dents sur un bord, formant un peigne de 20 à 40 dents[2].

Ce sont deux espèces très colorĂ©es, gĂ©nĂ©ralement fauves, avec de longs bras (jusqu'Ă  50 cm, le maximum chez les crinoĂŻdes actuels) fins et souples portant des pinnules parallèles formant un plan clair[2].

Ces deux espèces sont cryptiques : elles vivent cachées dans une crevasse dont elles ne laissent dépasser que leurs longs bras, à la nuit tombée. Il semble cependant que A. polycladia devienne plus audacieuse à la maturité. Celle-ci semble également avoir les bras souvent enroulés, alors que A. pectinifera les garde plus volontiers droits.

  • Pinnules orales d'une Alloeocomatella pectinifera
    Pinnules orales d'une Alloeocomatella pectinifera
  • Idem chez Alloeocomatella polycladia
    Idem chez Alloeocomatella polycladia
  • Cirrhes d'une A. pectinifera (le centrodorsal est cachĂ© par un ver symbiotique)
    Cirrhes d'une A. pectinifera (le centrodorsal est caché par un ver symbiotique)
  • Idem chez A. polycladia
    Idem chez A. polycladia

Liste des espèces

Selon World Register of Marine Species (8 avril 2015)[1] :

  • Alloeocomatella pectinifera (AH Clark, 1911) -- Indo-Pacifique des Maldives Ă  la Nouvelle-CalĂ©donie (3-23 m)
  • Alloeocomatella polycladia Messing, 1995 -- Pacifique ouest (6-18 m)


  • Alloeocomatella pectinifera en position caractĂ©ristique, aux Maldives.
    Alloeocomatella pectinifera en position caractéristique, aux Maldives.
  • Alloeocomatella polycladia en Australie.
    Alloeocomatella polycladia en Australie.


Références taxinomiques

Notes et références

  1. World Register of Marine Species, consulté le 8 avril 2015
  2. (en) Mindi M. Summers, Charles G. Messing et Greg W. Rouse, « The genera and species of Comatulidae (Comatulida: Crinoidea): taxonomic revisions and a molecular and morphological guide », Zootaxa, vol. 4268, no 2,‎ , p. 151–190 (DOI 10.11646/zootaxa.4268.2.1, lire en ligne).
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