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Allée couverte de Kergoustance

L'allée couverte de Kergoustance est un allée couverte située sur la commune de Moëlan-sur-Mer, dans le département français du Finistère.

Allée couverte de Kergoustance
Image illustrative de l’article Allée couverte de Kergoustance
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type Allée couverte
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1996)
Caractéristiques
Matériaux granite
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 48′ 52″ nord, 3° 38′ 14″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
Département Finistère
Commune Moëlan-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Allée couverte de Kergoustance
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Allée couverte de Kergoustance
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte de Kergoustance

Historique

Le monument est décrit sommairement pour la première fois par René-François Le Men en 1874[1]. Il est déjà endommagé à cette époque. Paul du Châtellier le fouille en 1882. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 20 février 1996[2].

Description

L'allĂ©e couverte est orientĂ©e nord-est/sud-ouest. Elle mesure 17,80 m de long pour une largeur maximale de 3,40 m mais ne dĂ©passe pas 1,40 m de hauteur. Elle est dĂ©limitĂ©e par seize orthostates, deux sont manquants, recouverts par sept tables de couverture. Les piliers du cĂ´tĂ© sud-est Ă©tant plus courts, toutes les tables penchent de se cĂ´tĂ©. La plus Ă©paisse mesure 0,70 m d'Ă©paisseur. Toutes les dalles sont en granite rose de MoĂ«lan. L'extrĂ©mitĂ© sud-ouest de l'allĂ©e est fermĂ©e par une dalle verticale. Elle est prolongĂ©e par une cellule terminale de forme triangulaire dĂ©limitĂ©e par deux piliers. L'ensemble a sans doute Ă©tĂ© un peu malmenĂ© par la croissance des arbres qui avaient poussĂ© Ă  l'intĂ©rieur[3].

Jusqu'au dĂ©but du XXe siècle, il existait Ă  environ 25 m[4] un alignement mĂ©galithique sur quatre ou cinq rangs[1] d'une longueur de 42 m et dessinant un angle avec l'allĂ©e[4], constituĂ© de pierres de petites dimensions[1].

La fouille de du Châtellier ne livra qu'une unique urne cinéraire et des pièces de monnaie en bronze d'époque romaine[4].

Folklore

Selon la tradition locale, le monument était habité par des korrigans qui entraînaient, pour les faire danser toute la nuit autour de l'édifice, les personnes âgées et les hommes qui s'en approchaient de trop près en se rendant au moulin proche[3].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • RenĂ©-François Le Men, « Statistique monumentale du Finistère (Ă©poque celtique) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique du Finistère, vol. 4,‎ , p. 122 (lire en ligne)
  • Paul du Châtellier, Les Époques prĂ©historiques et gauloises dans le Finistère. Inventaire des monuments de ce dĂ©partement, des temps prĂ©historiques Ă  la fin de l'occupation romaine, Rennes, Plihon et Hommay, , p. 349
  • Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Inventaire des monuments du NĂ©olithique et de l'Age du bronze dans le Finistère, vol. II : Arrondissement de Quimper, SRA Bretagne, (lire en ligne), p. 300. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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