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Alina Sánchez

Alina Sánchez (San Martín de los Andes, 1986 - Hassaké, ), également connue sous le nom de Lêgerîn Çîya, est une médecin argentine, internationaliste, féministe et révolutionnaire, qui étudie à l'École latino-américaine de médecine (ELAM) à Cuba.

Alina Sánchez
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Biographie
Naissance
Décès
Formation
ELAM (Latin American School of Medicine) Cuba (en)
Activité

Sánchez rejoint les Unités de protection de la femme (YPJ) en 2011 et travaille dans le système de santé de l'Administration autonome du nord et de l'est de la Syrie (AANES). Elle est décédée dans un accident de voiture le 17 mars 2018, alors qu'elle se rendait dans la ville de Hassaké[1] - [2] - [3] - [4]. En son honneur, l'hôpital de Tell Tamer de la région de Jazira porte désormais son nom[5].

Biographie

Sánchez est née à San Martín de los Andes, Neuquén, Argentine, et a grandi à Cordoue.

Fervente défenseur de l'indépendance politique et de l'organisation étudiante dès son plus jeune âge, elle a étudié l'anthropologie à l'Université nationale de Córdoba pendant une brève période. En 2005, elle a reçu une bourse de la République de Cuba et a commencé ses études à l'ELAM, où elle est devenue médecin. Sánchez a rejoint le YPJ en 2011[6].

Ă€ propos de son expĂ©rience de la mise en Ĺ“uvre des politiques de santĂ© publique dans l'AANES, Sánchez a dĂ©clarĂ© : « Au cours de la première annĂ©e d'autonomie, la plupart des mĂ©decins sont partis pour l'Europe. Cela s'est passĂ© comme Ă  Cuba. Les hĂ´pitaux ont Ă©tĂ© dĂ©truits. Dans cette situation, nous avons commencĂ© Ă  travailler avec les assemblĂ©es populaires. Il est vital pour nous de pouvoir construire de petites pièces dans les quartiers, pour que les femmes qui sont dans les champs, qui travaillent avec des plantes, puissent apporter ces connaissances au système Ă©ducatif. Nous ne voyons pas la zone militaire sĂ©parĂ©e du secteur civil. C'est la mĂŞme population, Ă  travers les assemblĂ©es populaires, qui doit prendre soin de leurs blessĂ©s. Maintenant, les gens ont compris qu'ils Ă©taient «leurs» blessĂ©s, que les forces d'autodĂ©fense faisaient partie de la ville. L'autodĂ©fense est organisĂ©e dans chaque quartier et ce processus transforme l'ensemble de la population. MĂŞme aux mĂ©decins qui sont les plus grands reprĂ©sentants du positivisme et du pouvoir de l'État-nation[7] Â».

Références

Liens externes

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