Alexandre Israël
Alexandre Israël est un homme politique français né le à Alger (Algérie) et mort le en son domicile dans le 9e arrondissement de Paris[1].
Biographie
Né à Alger, Alexandre Israël grandit à Reims. Journaliste dès 1885, il devient rédacteur en chef de L'Eclaireur de l'Est, puis, en 1907, directeur du Petit Troyen, succédant à ce poste au député Gaston Arbonin.
En 1919, il est élu député de l'Aube, sur une liste d'union républicaine, et siège à la Chambre sur les bancs des radicaux. Parlementaire actif, il s'intéresse particulièrement aux conséquences de la Première guerre mondiale, à la fois sur les territoires et sur les personnes.
Il n'est cependant pas réélu en 1924, mais devient secrétaire général à la présidence du Conseil en juin et conserve cette fonction auprès d'Edouard Herriot dans ses différentes fonctions jusqu'en 1927.
Cette année-là , deux élections sénatoriales partielles ont lieu dans l'Aube. Israël échoue à la première, mais est élu à la seconde, en septembre. Il est ensuite constamment réélu jusqu'à sa mort.
Resté proche d'Herriot, il est appelé par ce dernier au gouvernement, comme sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, en juin 1932, fonction qu'il conserve jusqu'en janvier 1933. En novembre, il devient ministre de la santé publique de Camille Chautemps.
Auteur d'ouvrages politiques, il est notamment remarqué pour celui qu'il publie en 1936, intitulé « La liberté de la presse, hier et demain ».
Malade, il meurt d'un arrĂŞt cardiaque en cours de mandat.
Carrière
- Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur du au dans les gouvernements Édouard Herriot (3) et Joseph Paul-Boncour;
- Ministre de la Santé Publique du au dans le gouvernement Camille Chautemps (2).
Notes et références
Sources
- « Alexandre Israël », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :