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Alexandre-Nicolas Courtois

Alexandre-Nicolas Courtois, né le à Longuyon et guillotiné le à Paris, est un jurisconsulte français.

Alexandre-Nicolas Courtois
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  35 ans)
Paris
Nationalité
Activités

Biographie

Apres avoir débuté au barreau de Nancy, en 1783, Courtois a quitté cette profession pour suivre ses gouts littéraires. Membre des académies de Châlons et d’Arras, lauréat de celles de Nancy, de Besançon, de Rouen, etc., il est devenu successivement rédacteur du Journal de Deux-Ponts, du Journal général de l'Europe, imprimé à Herve, en pays Liégeois, des Mélanges de Littérature et de Politique, imprimés à Luxembourg et de plusieurs autres feuilles françaises et étrangères[1].

Élu, en 1789, membre du district de Longwy, puis de l’administration du département de la Moselle, il a été délégué en qualité de commissaire national dans les Flandres orientale et maritime par le ministre Lebrun, en 1792. Nommé, le , accusateur public près le tribunal militaire de l’armée de la Moselle, il fut bientôt décrété d’accusation, comme modéré. Il s’est alors retiré à Longuyon, et il y remplissait les fonctions de juge au tribunal civil lorsqu’il a été arrêté avec toute l’administration départementale et conduit à Paris[1].

Condamné à mort, il a écouté son arrêt avec calme, et il est monté à l’échafaud en chantant la Marseillaise. Le même jour deux de ses frères tombaient blessés en combattant dans les armées françaises. Il était lié avec Bernardin de Saint-Pierre, Nicolas François de Neufchâteau, l’abbé Grégoire, Lacretelle, Palissot, Pilâtre de Rozier, etc[1].

Publications

  • Isocrate, le prĂŞtre Testis unus et l’abbĂ© Thise, 1791 (Collection Les archives de la RĂ©volution française, p. 1-13).
  • Observations pour la ville de Longuion, du dĂ©partement de la Moselle, Paris, an II, in-12.
    Mémoire dans le but d’obtenir l’établissement d’un tribunal à Longuion.
  • IdĂ©es sur l’estime du marc d’argent, nouvelle mesure de la valeur des hommes, donnĂ©e par la majoritĂ© en voix de l’AssemblĂ©e nationale, in-12.
    Le but était de démontrer qu’une loi qui faisait découler de la richesse les droits à l’éligibilité législative consacrait l’aristocratie des riches et s’établissait en France que des oppresseurs et des opprimés.
  • RĂ©flexions sur une brochure nouvelle intitulĂ©e : Ultimatum, in-12.
  • La Grille, conte gascon, publiĂ© dans le Journal de Deux-Ponts.
  • plusieurs pièces de poĂ©sies insĂ©rĂ©es dans les journaux du temps ou restĂ©es manuscrites.

Notes et références

  1. Ferdinand Höfer, Nouvelle Biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, t. 11, Paris, Firmin Didot frères, , 957 p., in-8° (lire en ligne), p. 235-6.

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