Alexandre-Bache-Elzéar d'Arbaud de Jouques
Alexandre-Bache-Elzéar d'Arbaud de Jouques, dit le « Comte d'Arbaud », né le à Aix-en-Provence et mort dans les prisons de la même ville le , est un officier de marine et administrateur colonial du XVIIIe siècle. Il termine sa carrière avec le grade de Lieutenant général des armées navales.
Alexandre-Bache-Elzéar d'Arbaud | |
Naissance | Ă Aix-en-Provence |
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Décès | (à 73 ans) à Aix-en-Provence |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Lieutenant général des armées navales |
Années de service | 1735 – 1793 |
Distinctions | Commandeur de Saint-Louis |
Autres fonctions | Gouverneur de Guadeloupe |
Famille | Famille d'Arbaud |
Biographie
Origines et famille
Il est un membre de la famille d'Arbaud, famille de la noblesse provençale qui donna plusieurs magistrats au Parlement de Provence[1] - [2].
Carrière dans la Marine royale
Il entre jeune dans la Marine royale. Il a quinze ans lorsqu'il intègre une compagnie de gardes de la Marine le , et est nommé successivement enseigne de vaisseau le , lieutenant de vaisseau le , puis capitaine de vaisseau le .
Nommé gouverneur de Guadeloupe le , il occupe ce poste entre 1776 et 1782. Entretemps, il continue à s'élever au sein de la hiérarchie militaire. Il est promu chef d'escadre le puis lieutenant général des armées navales le . Il est fait commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par brevet du et reçoit une pension de 3 000 livres sur le budget de l'ordre[3].
Emprisonné à Aix comme suspect, au mois de , il meurt sans descendance le suivant dans les prisons de la ville. Il avait épousé à la Guadeloupe, en 1778 Gabrielle de Bonnet-Costefrède, sa nièce, veuve de M. de Laugier-Saint-André,
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, 1903, tome 1, page 272 à 274.
- Ambroise Roux-Alphéran Les rues d'Aix : « S'il entrait dans notre plan de publier des généalogies, nous dirions que la maison d'Arbaud prouve sa descendance depuis un Barthélemy d'Arbaud, chancelier du roi Robert, comte de Provence, au commencement du XIVe siècle. Mais tel n'est pas notre but. C'est pourquoi nous nous bornerons à mentionner ici quelques personnages qui ont plus particulièrement illustré notre ville, outre douze ou quinze savants magistrats aux cours souveraines de Provence et tout autant de militaires distingués dans les armées de terre et de mer. Ceux dont nous voulons parler plus spécialement ont vécu de nos jours, tels que le comte d'Arbaud-Jouques (Bache-Elzéar-Alexandre), né en 1720, gouverneur de la Guadeloupe en 1775, lieutenant-général des armées navales en 1782, et cordon rouge ou commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 1785. Emprisonné à Aix comme suspect, au mois de septembre 1793, il mourut le 26 novembre suivant, trente jours avant son neveu, André Elzéar d'Arbaud, deuxième du nom, seigneur de Jouques et marquis de Mison, ancien président au parlement, qui périt sur l'échafaud révolutionnaire de Lyon, victime de son dévouement à l'ancienne monarchie »
- État Nominatif Des Pensions, Traitemens Conservés, Dons, Gratifications : Qui se payent sur d'autres Caisses que celle du Trésor Royal, volume 1, 1790, p. 109, [lire en ligne]