Alejandro Castro EspĂn
Alejandro Castro EspĂn, nĂ© le Ă La Havane, est un militaire et homme politique cubain. Il a le grade de colonel au ministère de l'IntĂ©rieur de Cuba. Il est le fils de RaĂşl Castro, ancien prĂ©sident de Cuba, et de Vilma EspĂn, prĂ©sidente Ă vie, depuis sa crĂ©ation, de la FĂ©dĂ©ration des femmes cubaines (FMC), elle aussi cadre du Parti communiste de Cuba ; il est neveu de Fidel Castro.
Naissance | |
---|---|
Surnom |
El Tuerto |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère | |
Fratrie | |
Parentèle |
Fidel Castro (oncle) Juanita Castro (tante) RamĂłn Castro Ruz (oncle) |
Parti politique | |
---|---|
Grade militaire |
Biographie
Alejandro Castro EspĂn est le seul fils de RaĂşl Castro qui a aussi trois filles[1]. Il est ingĂ©nieur de formation et titulaire d’un master de relations internationales[2]. Après ses Ă©tudes Ă l’universitĂ© cubaine CUJAE et en Union SoviĂ©tique comme commissaire politique du Ministère des Forces ArmĂ©es Ă Lvov, il a immĂ©diatement intĂ©grĂ© les forces armĂ©es cubaines[3].
Il quitte Cuba pour rejoindre l'Angola et soutenir le gouvernement d'Agostinho Neto lors de la guerre civile qui oppose alors le régime communiste angolais à l'UNITA soutenue par l'Afrique du Sud. Il y est protégé et ne combat pas en première ligne[2]. Lors d'un accident, hors de la zone des combats, il est blessé à l’œil, sans le perdre, ce qui lui vaut le surnom « el tuerto », « le borgne »[4].
Lors de l'accession de RaĂşl Castro au poste de prĂ©sident du Conseil d'État de la RĂ©publique de Cuba, Alejandro Castro EspĂn est devenu un proche conseiller de son père. Il a ensuite gagnĂ© en influence au sein des cercles dirigeants cubains au point d'apparaĂ®tre comme un potentiel successeur de son père et de son oncle[5]. Par ailleurs, il occupe le poste de coordinateur du Conseil de dĂ©fense et de la sĂ©curitĂ© nationale qui regroupe les renseignements de tous les services de renseignements et de contre-espionnage[1].
Il est l’auteur de quatre articles politiques dans un média proche du gouvernement cubain, en 2005, tous relatifs aux relations internationales de Cuba, et utilisant une terminologie comme « laquais cubano-américains » et « mafia anti-cubaine » pour se référer aux Cubains résidant aux États-Unis, pays qu’il a accusé d’exercer un terrorisme d’État contre Cuba. En 2009, il signe le livre L'Empire de la Terreur dans lequel il dénonce la politique étrangère des États-Unis[6], l'ouvrage est publié par l'éditeur du ministère de l'Intérieur[3].
Il est le principal négociateur des accords de normalisation entre Cuba et les Etats-Unis, signés par Raúl Castro et Barack Obama en [7].
Références
- Michel Faure et Axel Gyldén Cuba: les Castro, un clan au pouvoir L'Expess, 4 décembre 2016
- Cuba : un Castro peut en cacher un autre Jeune Afrique, 7 juillet 2015
- El ascenso del hijo de Raúl Castro en el régimen cubano La Tercera, 24 avril 2016
- Juan Reinaldo Sánchez Le clan de Raul La Vie cachée de Fidel Castro, 2014
- Hijo de RaĂşl Castro integra el cĂrculo de hierro del gobernante, El Mercurio, 4 mars 2009
- Quiénes son y qué hacen los hijos de los presidentes de Latinoamérica El Pais, 4 février 2014
- L'express