Alcides Ghiggia
Alcides Edgardo Ghiggia, né le à Montevideo et mort le à Las Piedras, est un footballeur uruguayen.
Alcides Ghiggia | ||
Alcides Ghiggia en 2006. | ||
Biographie | ||
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Nom | Alcides Edgardo Ghiggia | |
Nationalité | Uruguayen Italien | |
Naissance | Montevideo (Uruguay) |
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Décès | Las Piedras (Uruguay) |
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Taille | 1,69 m (5′ 7″) | |
Période pro. | 1948 – 1967 | |
Poste | Ailier | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1948-1953 | CA Peñarol | 169 (26) |
1953-1961 | AS Roma | 212 (19) |
1961-1962 | AC Milan | 4 (0) |
1962-1967 | Danubio FC | 128 (12) |
SĂ©lections en Ă©quipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
1950-1952 | Uruguay | 12 (4) |
1957-1959 | Italie | 5 (1) |
Parcours entraîneur | ||
Années | Équipe | Stats |
1980 | Peñarol | |
1 Compétitions officielles nationales et internationales. 2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris). |
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Évoluant au poste d'ailier droit, il remporte avec l'équipe d'Uruguay la Coupe du monde de 1950, au cours de laquelle il marque le but décisif lors du match final face au Brésil.
Dernier survivant des joueurs ayant disputé cette rencontre, il meurt 65 ans après, jour pour jour.
Biographie
Ghiggia grandit dans une famille appréciant le football, dans la nostalgie de la victoire en Coupe du monde de 1930[1]. Il s'essaie dans sa jeunesse à différents sports avant de décider de se consacrer définitivement au football à partir de 1946, au Sud América de Montevideo. Il effectue l'année suivante un essai - infructueux - au Club Atlético Atlanta de Buenos Aires, où il côtoie un de ses modèles en la personne d'Adolfo Pedernera. En 1948, à 21 ans, il signe finalement au Club Atlético Peñarol, un des principaux clubs d'Uruguay[1].
Usant de sa technique, de sa vitesse et de son abnĂ©gation, l'ailier s'y fait vite remarquer au sein de la fameuse Escuadrilla de la Muerte, le cinq offensif composĂ© de Ghiggia, MĂguez, Vidal, Schiaffino et Hohberg qui permet au club de remporter le championnat en 1949[1]. Il se trouve sĂ©lectionnĂ© en Ă©quipe nationale en , Ă l'occasion de la Copa Rio Branco[2]. Deux mois plus tard, il part Ă la Coupe du monde organisĂ©e par le BrĂ©sil. Il y dispute le troisième match de groupe face Ă la Bolivie, oĂą il marque son premier but avec la Celeste qui clĂ´t la marque Ă 8-0, et gagne sa place de titulaire pour les matchs du tour final. Il ouvre le score contre l'Espagne (2-2) puis Ă©galise contre la Suède (3-2)[3]. Lors du match dĂ©cisif face au BrĂ©sil, vĂ©ritable finale du tournoi, il offre une passe dĂ©cisive Ă son coĂ©quipier Juan Schiaffino pour l'Ă©galisation puis marque lui-mĂŞme le but du 2-1, qui permet aux siens de remporter la Coupe du monde, au grand dam des 200 000 spectateurs brĂ©siliens ; il relate cet Ă©vènement avec ces mots qu'il prononce dans les annĂ©es 1960 Ă la tĂ©lĂ©vision Globo : « Seules trois personnes ont rĂ©ussi Ă faire taire le MaracanĂŁ, Frank Sinatra, le pape et moi. »[4]. L'Ă©pisode reste connu comme le Maracanazo[5] - [6].
En 1952, alors qu'il est devenu une grande vedette, Ghiggia agresse l'arbitre du derby Peñarol-Nacional et se trouve suspendu 15 mois. Il décide alors de quitter le pays et part en Europe, à l'AS Roma. Son départ du pays clôt sa carrière avec la sélection uruguayenne[1].
Ghiggia est une grande vedette à Rome, où il mène grande vie. Entre et , Ghiggia est sélectionné à cinq reprises avec l'équipe d'Italie, pour laquelle il marque un but[2]. Il gagne à Rome un seul trophée, la Coupe des villes de foires en 1961, sans jouer la finale. Après une dernière saison en pointillé à Rome, il signe au Milan AC, où il ne joue que quatre matchs de championnat lors de la saison 1961-1962, ce qui lui suffit à remporter officiellement le titre de champion d'Italie[1].
À 37 ans, il rentre en Uruguay, où le Danubio FC lui offre de poursuivre sa carrière, ce qu'il fera cinq saisons[1].
En 1980, il est nommĂ© entraĂ®neur du Club AtlĂ©tico Peñarol, mais l'expĂ©rience ne dure pas. Le 16 juillet 2007, il a Ă©tĂ© fait citoyen d'honneur de la ville de Montevideo, en mĂŞme temps que Juan Carlos González et AnĂbal Paz, les deux autres survivants des vainqueurs de 1950[7]. Il Ă©tait depuis 2013 le dernier survivant (toute nationalitĂ© confondue) de cette finale[6]. Il meurt d'une crise cardiaque le [8].
Buts internationaux
Avec la sélection uruguayenne
Date | Lieu | Compétition | Résultat | Adversaire | Détail | Sél. | ||
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1er | Estádio Independência, Belo Horizonte, Brésil | Premier tour de la Coupe du monde 1950 | V 8-0 | Bolivie | 87e | 8-0 | 4e | |
2e | Stade Pacaembu, São Paulo, Brésil | Poule finale de la Coupe du monde 1950 | N 2-2 | Espagne | 29e | 1-0 | 5e | |
3e | V 3-2 | Suède | 39e | 1-1 | 6e | |||
4e | Stade Maracanã, Rio de Janeiro, Brésil | "Finale" de la Coupe du monde 1950 | V 1-2 | Brésil | 79e | 1-2 | 7e |
Avec la sélection italienne
Date | Lieu | Compétition | Résultat | Adversaire | Détail | Sél. | ||
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1er | Windsor Park, Belfast, Irlande du Nord | Match amical | N 2-2 | Irlande du Nord | 24e | 0-1 | 2e |
Palmarès
En club
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En sélection
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Références
- Ghiggia, dernier héros du Maracanazo, FIFA.com
- (en) « Fiche d’Alcides Ghiggia », sur RSSSF.com
- (en) « Fiche d’Alcides Ghiggia », sur fifa.com
- Rubrique nécrologie sur rtl.fr lire en ligne
- Coupe du monde de la FIFA, Brésil 1950 - Tour final : Uruguay-Brésil 2:1, FIFA.com
- Ghiggia, buteur du 2-1 lors de la finale de 1950 : bourreau, fantĂ´me et dernier survivant, eurosport.fr
- (es) « Ghiggia, Juan Carlos González y AnĂbal Paz serán declarados hoy ciudadanos ilustres », sur LaRed21, (consultĂ© le )
- Nicolas Rouyer, « Alcides Ghiggia, mort d'une légende du football », Europe 1, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives au sport :