Accueil🇫🇷Chercher

Albert Maige

Albert Maige, né le à Auxonne et décédé à Lille , est un professeur de botanique à Alger, Poitiers et Lille, Doyen de la faculté des sciences de Lille de 1924 à 1943.

Albert Maige
Albert Maige en 1914.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Nom de naissance
Louis Albert Maige
Nationalité
Formation
Activités
Enfant

Biographie

Albert Maige accomplit ses études primaires à Auxonne, et ses études secondaires à Dijon, où il devient bachelier "ès-Sciences complet" avec mention Bien, en 1889, à l'âge de 17 ans. Il entre en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, à Paris. Aux concours de 1891, il est reçu à l'École normale supérieure[1] au 2e rang. Il devient agrégé de sciences naturelles[2] le .

Albert Maige s'engage dans un travail de thèse qu'il accomplit sous la direction de Gaston Bonnier au laboratoire de la Station de Biologie Végétale de Fontainebleau-Avon. Il soutient la thèse le devant le jury qui comprenait le zoologiste Alfred Giard.

Albert Maige commence sa carrière universitaire, en , à 28 ans à l'Ecole Supérieure des Sciences d'Alger, devenue en 1910 faculté des Sciences. Il épouse, en 1901, Georgette Binsse. Deux filles naissent au foyer, Hélène, en 1902, et Lise, en 1910. Le , Albert Maige est appelé à la Chaire de Botanique de la Faculté des Sciences de Poitiers. Il est mobilisé le . Il est libéré le . Sorti de la guerre, il doit affronter une nouvelle épreuve, le décès de son épouse, le . Affecté moralement, il cherche à quitter Poitiers et l'occasion d'un échange de postes se présente : le professeur Hilaire Ricôme, professeur de la chaire de Botanique de la Faculté des Sciences de Lille, accepte d'aller à Poitiers. Les nominations des deux professeurs sont données par un décret du .

A Lille, Albert Maige prend, à l'âge de 48 ans, un nouveau départ. Il se remarie avec Mademoiselle Lucie Cochez, institutrice au Lycée Fénelon. Hélène Maige-Hocquette, sa fille aînée, fait des études de Pharmacie, épouse Maurice Hocquette, qui prendra sa succession de la chaire de son beau-père en 1943, et devient Maître-Assistante au laboratoire de son mari. Lise, agrégée de grammaire, épousera Jean-François Gallissot, fils de Charles Gallissot professeur de mathématiques et premier directeur de l'Observatoire Astronomique de Lille.

Dans son laboratoire, Albert Maige choisit comme sujet de recherches, la physiologie de l'amyloplaste dans les embryons des légumineuses. Il engage ses chercheurs sur d'autres sujets : Gustave Malcuit et Maurice Hocquette sur l'analyse de la végétation du littoral, René de Litardière, qui de Poitiers l'a accompagné à Lille, sur la caryosystématique des plantes des dunes ; Georges Deloffre est le seul à travailler dans le domaine de son patron. Dans le but d'ouvrir son laboratoire au monde agricole, Albert Maige crée, en 1922, la Station d'Essais de Semences et en 1931 l'Institut Agricole, dans lequel sont enseignés les certificats d’Études Supérieures de nature agricole et la formation des instituteurs qui feront l'enseignement agricole.

Albert Maige est élu, le , doyen de la Faculté des Sciences, succédant à Albert Châtelet qui devient Recteur de l'Académie de Lille. Il est renouvelé cinq fois dans cette fonction, jusqu'à sa mise en retraite, en .

Par sa réputation de Doyen et de scientifique, Albert Maige a été appelé à des fonctions nationales : de 1931 à 1940, il a été Membre du Comité Consultatif de l'Enseignement Supérieur Public (sa nomination fut renouvelée en 1933 et 1937). Enfin, il a été élu au Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique, le .

Deux distinctions importantes ont couronné sa carrière universitaire. Le , Albert Maige entre à l'Institut de France comme Membre correspondant de l'Académie des Sciences, et, le , il est promu au grade d'Officier de la Légion d'Honneur. Il est membre du conseil d'administration de l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille)[3] - [4].

Référence

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.