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Albert Auguste Gicquel des Touches

Albert Auguste Gicquel des Touches, né le à Brest et décédé le à Versailles[1] est un vice-amiral français en 1875 et ministre de la Marine et des Colonies en 1877.

Albert Auguste Gicquel des Touches
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  83 ans)
Versailles
Nationalité
Activité
Famille
Père
Autres informations
Grade
Distinction

Biographie

Il est issu d'une famille bretonne d'ancienne bourgeoisie selon Pierre-Marie Dioudonnat[2], de "fausse noblesse" selon Philippe du Puy de Clinchamps[3] ou noble selon Dominique de la Barre de Raillicourt[4].

Il est le fils d'Auguste Marie Gicquel des Touches (Rennes 1784 - Brest 1855), officier de marine basé à Brest, et de Mélanie Siderf, mariés en 1817 à Paris.

Il entre à l'École navale en 1832, Aspirant le , Enseigne de vaisseau le , il est à bord du Junon, Station du Brésil et de La Plata de 1838 à 1841; puis à bord de la Belle Poule, il effectue une nouvelle campagne dans ces eaux et se fait remarquer pour ses observations hydrographiques, de 1842 à 1843.

Lieutenant de vaisseau le , il est l'Aide de camp de l'amiral Tréhouart, à bord du Jupiter, puis du Friedland et l'Inflexible. Il est promu Chef d'état-major de l'Amiral sur le Ténare lors de l'expédition de Rome en 1849. Capitaine de frégate le , il est l'Aide de camp de l'Amiral Tréhouart, en Escadre de Méditerranée sur la Bretagne de 1856 à 1857[5].

Capitaine de vaisseau le , il est à nouveau Chef d'état-major de l'Escadre sur la Bretagne, de 1860 à 1862 et participe à l'expédition de Syrie. De 1862 à 1864, il commande le vaisseau école de canonnage Montebello. Commandeur de la Légion d'Honneur le . Contre-Amiral le .

Au , il est nommé commandant en sous-ordre l'escadre d'évolutions puis Préfet maritime du 3e arrondissement à Lorient en novembre 1871. Il est Promu Grand Officier de la Légion d'Honneur le et nommé vice-Amiral le . Il est ministre de la Marine de mai à novembre 1877, remplacé par l'amiral Albert Roussin. Il est alors nommé président de diverses commissions puis, en 1881, Directeur général du dépôt des cartes et plans de la Marine ; Président du Comité hydrographique, (Membres : Pierre Gaussin, Ingénieur hydrographe en chef ; Louis de Lanneau, Charles Layrle, Capitaines de vaisseau ; Eugène Manen, Ingénieur hydrographe, François Boullet, Sous-Ingénieur hydrographe, Secrétaire ) ; Vice-Président de la Commission des phares (Membres : Paul Auguste Buret Contre-Amiral, Émile Zédé Contre-Amiral, Pierre Gaussin, Ingénieur hydrographe en chef)[5].

Il quitte le service actif en mai 1884 et se consacre Ă  des Ĺ“uvres de bienfaisance en faveur des marins.

Il meurt Ă  son domicile 30 rue du Sud Ă  Versailles le 18 mai 1901.

DĂ©corations

Écrits

  • Notice sur l'amiral TrĂ©hoĂĽart (1798-1873), Paris, Challamel aĂ®nĂ©, 1874.
  • Notice sur la transportation Ă  la Guyane Française et Ă  la Nouvelle-CalĂ©donie pendant les annĂ©es 1871-1872-1873-1874 & 1875, Paris, imp. nat, 1877.
  • La VĂ©ritĂ© sur les lois militaires..., Paris, Bloud et Barral, 1888.
  • Le Dimanche chez les nations protestantes, rapport de M. le vice-amiral marquis Gicquel des Touches, Paris, impr. de F. LevĂ©, 1889.

Références

  1. Son acte de décès (n°531) dans les registres de décès de Versailles pour l'année 1901
  2. Pierre Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d’apparence, Sedopols, 1994, page 319.
  3. Philippe du Puy de Clinchamps (Charondas) A quel titre ? Les cahiers nobles, 1970.
  4. Dominique de La Barre de Raillicourt, A Ce Titre, , p. 263
  5. Etienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, , p. 210 - 211
  6. E. de Séréville & F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, Supplément, Noblesse pontificale, , page 490
  7. Etienne Tréfeu (préf. Ferdinand de Lesseps, ill. Ernest Langlois et Ginos), Nos marins : vice-amiraux, contre-amiraux, officiers généraux des troupes de la marine et des corps entretenus., Paris, Berger-Levrault, , 790 p. (lire en ligne), p. 109-114

Bibliographie

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