Alauna (Maryport)

À sa construction sous le règne d’Hadrien, le fort est occupé par la cohors I Aelia Hispanorum milliaria equitata, une cohorte d’auxiliaires mêlant infanterie et cavalerie avec un effectif théorique d’environ mille hommes. Quelques décennies plus tard, à l’époque d’Antonin, le site est occupé par la cohors I Delmatarum quingenaria, le nombre de soldats est ainsi plus faible avec environ cinq cents hommes et il n’y a plus de cavalerie. À l’époque de Marc-Aurèle, c’est la cohors I Baetasiorum quingenaria civium Romanum ob virtutem et fidem qui est présente sur place[1].

Au III^e siècle, le fort est occupé par la cohors III quingenaria puis par des vexillations de la legio XX Valeria Victrix[2].

Le Senhouse Roman Museum, qui se trouve à côté du fort, est un musée privé dont la collection a commencé à être constituée vers le milieu du XVI^e siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes collections de Grande-Bretagne. Les pièces les plus notables de la collection sont un ensemble d’autels dédiés à des divinités romaines comme Jupiter, Vulcain ou Minerve, mais aussi d’inspiration orientale tel Sol Invictus et locale, par exemple Épona[3].

• (en) J.A. Biggins et D.J.A. Taylor, « The Roman Fort and Vicus at Maryport : Geophysical Survey 2000 - 2004 », dans R.J.A. Wilson, I. Caruana, Romans on the Solway, Maryport, 2004.
• (en) David Breeze, Hadrian’s Wall, Londres, English Heritage, coll. « English Heritage Guidebooks », 2006 (ISBN 9781850749790).
• (en) Nic Fields, Hadrian’s Wall : AD 122-410, vol. 2, Oxford, Osprey Publishing, coll. « Fortress », 2003 (ISBN 1841764302).
• (en) Michael Jarret, Maryport, Cumbria : a Roman fort and its garrison, 1976.
• (en) R.J.A. Wilson, Roman Maryport and its setting, Maryport, 1997 (ISBN 1873124228).