Alain Kirili
Alain Kirili (nĂ© le Ă Paris et mort Ă New York[1] le [2]) est un artiste, connu pour ses sculptures post-minimalistes et abstraites en fer forgĂ© et pour ses sculptures publiques monumentales. Il a exposĂ© ses Ćuvres rĂ©guliĂšrement en Europe et aux Ătats-Unis dans des musĂ©es, galeries et espaces publics. DiffĂ©rents historiens dâart français et amĂ©ricains tels que Thierry DufrĂȘne, Robert C. Morgan, Robert Rosenblum et Kirk Varnedoe ont publiĂ© des textes critiques Ă propos de ses sculptures. Alain Kirili vit et travaille entre Paris et New York[3].
Naissance | Paris |
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DĂ©cĂšs | |
Nationalité |
Français Etats-Unis |
Activité | |
Distinction |
Biographie
Alain Kirili est nĂ© Ă Paris. Ă dix-neuf ans, il visite pour la premiĂšre fois les Ătats-Unis, inspirĂ© par les sculptures de David Smith, notamment Cubi XVII et Cubi XIX, exposĂ©es au MusĂ©e Rodin Ă Paris en 1965[4]. Il y dĂ©couvre les collections des grands musĂ©es de New York, Washington, Baltimore, Philadelphie, Chicago et Detroit. Kirili se passionne pour lâExpressionnisme abstrait et particuliĂšrement pour lâĆuvre de Barnett Newman, qui devient une influence majeure dans son Ă©volution[5].
Ă Paris, Kirili suit des cours de calligraphie (1966) avec le peintre corĂ©en Ungno Lee (1904-1989). Vers la fin des annĂ©es 1960, il entre en contact avec Roland Barthes et les membres du groupe Tel Quel, Philippe Sollers et Julia Kristeva en particulier avec qui lâartiste commence Ă nouer un dialogue et une amitiĂ©[6].
Sa premiĂšre exposition personnelle est organisĂ©e en 1972 par la Galerie Sonnabend Ă Paris, accompagnĂ©e dâun catalogue du poĂšte et critique Marcelin Pleynet. Kirili y prĂ©sente Sans titre (1972, feuilles de zinc dĂ©coupĂ©es Ă froid) parmi d'autres Ćuvres[7] - [8]. La mĂȘme annĂ©e, sa galeriste Ileana Sonnabend le prĂ©sente Ă Robert Rauschenberg qui lâintroduit par la suite dans la scĂšne artistique de New York[9].
Ă partir de cette date, Kirili expose rĂ©guliĂšrement Ă la Galerie Sonnabend Ă Paris et Ă GenĂšve. Il fallut attendre lâannĂ©e 1976 pour voir ses Ćuvres exposĂ©es Ă New York, notamment Ă lâInstitute for Art and Urban Resources (aujourdâhui MoMA PS1) et Ă la Clocktower Gallery dans le Lower Manhattan Ă New York.
LâannĂ©e 1977 est marquĂ©e par deux Ă©vĂ©nements majeurs, Ă savoir sa participation Ă la documenta 6 Ă Cassel et sa rencontre avec la photographe Ariane Lopez-Huici quâil Ă©pouse quelques mois plus tard[10].
En 1978, Ă lâoccasion dâun voyage en Inde, Kirili est interpellĂ© par le concept hindou du yoni-lingam dont la dimension sculpturale et spirituelle aura des rĂ©percussions sur ses propres recherches[11]. Dans son article Lingaistics, paru dans Art in America en 1982, il Ă©voque plus particuliĂšrement lâaspect sexuĂ© et rĂ©pĂ©titif de ces objets de culte abstraits et hautement symboliques[12].
La mĂȘme annĂ©e, la Galerie Sonnabend monte son exposition personnelle Ă New York avec une sĂ©rie de sculptures en fer forgĂ©[4]. Un an plus tard, le Museum of Modern Art (MoMA) acquiert pour la premiĂšre fois une Ćuvre de Kirili, Indian Curve (1976), et lâartiste sâinstalle Ă New York avec sa femme[13].
En 2008, lors dâune exposition au musĂ©e de lâOrangerie, Dalila Khatir (modĂšle capital du travail dâAriane Lopez Huici participe Ă une performance musicale avec JĂ©rĂŽme Bourdellon, Roscoe Mitchell, Thomas Buckner de laquelle naĂźtra un album produit par le Label Mutable Music intitulĂ© Kirili et les NymphĂ©as.
Ćuvre
PremiÚres sculptures en fer forgé
Messager, 1976, est une des premiĂšres Ćuvres en fer forgĂ© de lâartiste. Elle consiste en une tige de mĂ©tal filiforme qui se dresse sur son socle en bronze modelĂ©[14]. Par sa qualitĂ© tactile et sa dimension spirituelle, cette Ćuvre sâĂ©carte des tendances alors prĂ©Ă©minentes de lâart conceptuel. Lâhistorien dâart Robert Rosenblum perçoit dans cette sculpture une force verticale, qui rappelle les peintures de Barnett Newman et inspire une prĂ©sence spirituelle plutĂŽt que matĂ©rielle[15].
La question de la verticalitĂ© est en effet centrale dans lâĆuvre de Kirili. Mais sa conception de lâĆuvre participe aussi de lâidĂ©e de circonvolution et dâincarnation comme il lâaffirme dans un entretien avec Philippe Piguet en 2012[16].
Sa sĂ©rie en fer forgĂ©, dont la premiĂšre piĂšce est exposĂ©e Ă lâInstitute for Art and Urban Resources (PS1) Ă New York, traduit cet intĂ©rĂȘt profond pour la verticalitĂ©, tout comme Sans titre (1978) et Laocoon II (1978), respectivement dans la Nasher collection, Dallas, et dans le Fonds National dâart contemporain (FNAC), Paris. Longevity (1980), au contraire, Ă©tudie les possibilitĂ©s dâun Ă©panouissement horizontal[17]. LâesthĂ©tique de Kirili, selon ses propres termes, est caractĂ©risĂ©e par une âsimplicitĂ© organiqueâ[7], librement inspirĂ©e de lâExpressionnisme abstrait et du Minimalisme sans appartenir pour autant Ă lâun de ces mouvements.
Lâacte de crĂ©ation trĂšs rapide (fa presto) de lâartiste, procĂšde tant de lâimmĂ©diatetĂ© du geste, que de toutes les Ă©motions et pulsions libĂ©rĂ©es au moment de la crĂ©ation[4].
SĂ©rie des Commandements
Commandements est une des sĂ©ries les plus importantes de Kirili. ComposĂ©s de formes gĂ©omĂ©triques distinctes sâĂ©levant Ă une hauteur de 38 Ă 90 centimĂštres, les Commandements ressemblent Ă des âfontes mystiquesâ ou encore des âalphabets abstraitsâ[18] - [19] - [20]. Le titre est librement inspirĂ© des Commandements de la Torah dont la lĂ©gende dit quâils sont aussi nombreux que les pĂ©pins dans la grenade[4]. Dâautre part, les Commandements, comme lâaffirme Kirk Varnedoe, abordent la question de la valeur symbolique des formes Ă©lĂ©mentaires, notamment dans lâunivers des glyphes, des signes et des textes, ce qui renvoie non seulement Ă la fascination de Kirili pour les textes sacrĂ©s, mais aussi Ă ses affinitĂ©s avec lâentourage de Roland Barthes, Philippe Sollers et Julia Kristeva[21].
En 1992, le saxophoniste Steve Lacy donne un concert au milieu dâun Commandement au Thread Waxing Space Ă New York, initiant une sĂ©rie continue de dialogues et de collaborations entre des musiciens de jazz et les sculptures de Kirili[22]. La plupart de ces collaborations, notamment avec Billy Bang, Thomas Buckner, Roy Campbell, Jr., Roy Haynes, Steve Lacy, Sunny Murray, William Parker, Joe McPhee, Cecil Taylor et avec dâautres musiciens sont documentĂ©es dans le livre "Celebrations", paru aux Ă©ditions Christian Bourgois en 1997[23].
Kirili a crĂ©Ă© les premiers Commandements en fer soit forgĂ©, soit dĂ©coupĂ© au chalumeau. Par la suite, il utilise des matĂ©riaux aussi divers que le polystyrĂšne, le fer peint et le ciment pigmentĂ©. Kirili expĂ©rimente avec le ciment pigmentĂ© pour crĂ©er Commandement, Ă Claude Monet, quâil prĂ©sente en 2007 au MusĂ©e de lâOrangerie Ă Paris dans lâexposition Kirili et les NymphĂ©as[20].
Rythmes dâAutomne (2012), le plus rĂ©cent des Commandements, a Ă©tĂ© commandĂ© par la Ville de Paris et exposĂ© sur le parvis de lâHĂŽtel de Ville au cĆur de Paris. Avec ses Ă©lĂ©ments moulĂ©s dans du ciment pigmentĂ©, Rythmes dâAutomne, forme un champ de signes de 600 mĂštres carrĂ©s, oĂč le public est invitĂ© Ă jouer, Ă dialoguer, Ă danser et Ă mĂ©diter[20].
Un dialogue entre diversité et unité
ParallĂšlement Ă ses recherches sculpturales en fer forgĂ©, Kirili a toujours poursuivi le modelage abstrait en argile. Kirk Varnedoe dĂ©crit ces terres cuites comme âintensĂ©ment manipulĂ©es, souvent marquĂ©es par leur riche tonalitĂ© de couleur chair, investies dâune forme plus fĂ©minine et dâune Ă©nergie tout Ă fait diffĂ©renteâ, comparĂ©es aux Ćuvres forgĂ©es[24]. Ă partir de 1978, Kirili commence Ă intĂ©grer des fils et dâautres Ă©lĂ©ments en fer dans ses sculptures en argile (Adam, 1978). Les premiĂšres terres cuites sont prĂ©sentĂ©es dans deux expositions consĂ©cutives Ă cĂŽtĂ© dâĆuvres en fer forgĂ©, Ă la Galerie Maeght Ă Paris en 1984 et 1985. La sĂ©rie Ivresse, acquise par le Centre Georges Pompidou Ă Paris, est emblĂ©matique de ses prĂ©occupations esthĂ©tiques de cette pĂ©riode[25] - [26].
Kirili tient en haute estime lâĆuvre d'Auguste Rodin, dont il apprĂ©cie particuliĂšrement lâaspect charnel voire Ă©rotique. En 1985, il est invitĂ© Ă exposer au MusĂ©e Rodin. NuditĂ© (1985) est lâune des trois Ćuvres exposĂ©es. ModelĂ©e dans de la terre et coulĂ©e en bronze, elle est la plus grande sculpture quâil a crĂ©Ă©e dans ce mĂ©dium (plus de deux mĂštres de haut)[27]. Sa surface est intensĂ©ment modelĂ©e et reflĂšte, selon lâhistorienne dâart Paula Rand Hornbostel, malgrĂ© ses apparences abstraites, ce plaisir de rendre la chair[28].
LâĆuvre GĂ©nĂ©rations, exposĂ©e Ă©galement au MusĂ©e Rodin, traduit un Ă©tat dâesprit tout Ă fait diffĂ©rent. InitiĂ©e en 1984 et conçue comme une sĂ©rie de sculptures-tables[29], GĂ©nĂ©rations articule, selon Kirk Varnedoe, un dĂ©ploiement complexe de sculptures plus petites, des piĂšces tirĂ©es de la sĂ©rie Commandements, avec des Ćuvres de fer martelĂ© de dimensions diverses. RĂ©unies dans une composition aux allures hĂ©tĂ©rogĂšnes, ces formes familiĂšres gĂ©nĂšrent un dialogue entre diversitĂ© et unitĂ© Ă la recherche dâun Ă©quilibre[30].
Kirili entame une nouvelle phase dâexpĂ©rimentation en 1986 en travaillant lâaluminium. âSoumis Ă des tempĂ©ratures extrĂȘmement Ă©levĂ©esâ, Ă©crit Julia Kristeva Ă propos dâune de ces Ćuvres en aluminium (Oratorio, 1988), âle mĂ©tal sâeffrite et sâĂ©panouit sous mes yeux, il devient poudreux, il fond ou, au contraire, se cristallise.â[31] Kirili fait Ă©merger de lâaluminium une forme expressionniste qui Ă©voque des fluorescences et dont lâaspect veloutĂ© alterne avec un aspect mĂ©tallique[32]. La premiĂšre sĂ©rie de sculptures en aluminium forgĂ©, dont King I (1986) et Symphonie des Psaumes (1988), est exposĂ©e en 1993 au MusĂ©e dâart moderne de Saint-Ătienne.
Ă partir de 2008, Kirili va au-delĂ du modelĂ© abstrait en utilisant de nouveaux matĂ©riaux tels que le fil de fer et le caoutchouc. TravaillĂ©s ensemble, ils permettent la crĂ©ation de compositions rythmiques et polychromes que Kirili perçoit comme des dessins dans lâespace[33]. Ces sculptures en fil (sĂ©rie Aria), de par leur rĂ©sonance avec les peintures tardives de Hans Hartung, ont donnĂ© lieu Ă une exposition dialogique en deux parties en 2012/2013: Ă la Fondation Hartung Bergman et au MusĂ©e Picasso dâAntibes.
"La Vague" (2015) exposée à Art OMI International Arts Center à Ghent, NY (2015) fait partie d'une série récente de calligraphie en fer : des éléments de fer forgé installés sur un mur de 18m en longueur.
âKirili a toujours dĂ©fendu lâimportance du geste crĂ©ateur, de lâeffort dĂ©ployĂ© par le corps de lâartiste lors de lâexĂ©cution dâune Ćuvre : « pour moi le geste est essentiel», « la force, câest lâĂ©nergie humaine». Pour lui, lâart exigeant la dĂ©pense pulsionnelle la plus importante est sans nul doute la calligraphie. Et comme dans la calligraphie, toute sa crĂ©ation se fait Ă partir de gestes libres et rapides, sans corrections ; de mĂȘme, le rĂ©sultat sâaffranchit de la figuration et lâensemble vise Ă former une Ă©criture dans lâespace. Il rĂ©sume : « Je suis un calligraphe dans la pierre, dans la terre, je suis un calligraphe dans le fer. »" - Sabrina Dubbeld[34]
Alain Kirili expose des sculptures en plĂątre dans "Rodin: L'exposition du centenaire" au Grand Palais Ă Paris (2017).
Sculptures publiques monumentales
La question de lâĂ©chelle, Ă©crit Kirk Varnedoe en 1985, est pour Kirili dâune importance cruciale. Les sculptures de Kirili et notamment celles de plein air peuvent en effet revĂȘtir des dimensions monumentales[21]. Grand Commandement Blanc (1986; Jardin des Tuileries, Paris) en est la premiĂšre. En 1992, il inaugure une sĂ©rie de sculptures modulaires composĂ©es de blocs gĂ©ants de pierre de Bourgogne, dont RĂ©sistance (2011) est la plus rĂ©cente. Le titre sâinspire dâune maxime des rĂ©sistants français que lâartiste a adoptĂ©e et selon laquelle âla crĂ©ation est un acte de rĂ©sistance et la rĂ©sistance est un acte de crĂ©ationâ[35]. CommandĂ©e par la Ville de Grenoble, RĂ©sistance est composĂ©e de sept Ă©lĂ©ments bipartites en pierre de Bourgogne rose, chaque Ă©lĂ©ment mesurant environ 260 x 110 x 150 cm[36] - [37]. Deux autres commandes publiques sont installĂ©es de façon permanente en France, notamment Improvisation (Tellem), 2000, Ă Dijon (UniversitĂ© de Bourgogne) et Hommage Ă Charlie Parker, 2007, Ă Paris, (place Robert-Antelme, au coin de lâavenue de France et de la rue des Grands-Moulins) [38]. Ces sculptures, que Thierry DufrĂȘne qualifie de âdrippings gĂ©antsâ, sont libres de toute composition prĂ©Ă©tablie et naissent dâun geste monumental, spontanĂ©, libre et rapide[20].
âRythmes dâautomne est le dernier venu dans la sĂ©rie des Commandements quâAlain Kirili a initiĂ©e en 1979-1980. Câest une sĂ©rie open form qui est devenue au fil du temps une des plus fĂ©condes dans lâĆuvre du sculpteur. Kirili a rappelĂ© que son premier Commandement correspondait Ă son arrivĂ©e Ă New York en 1979 oĂč il rĂȘvait de sâinscrire dans la famille des grands artistes abstraits comme Jackson Pollock âauquel justement il rend hommage avec la piĂšce de lâhĂŽtel de ville de Paris- ou Barnett Newman.â â Thierry DufrĂȘne[39]
Expositions (sélection)
Alain Kirili a exposĂ© essentiellement aux Ătats-Unis et en Europe. Ses sculptures ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es dans de nombreuses expositions de musĂ©es, parmi lesquels: Institute of Art and Urban Resources, PS1 (1976), Museum Haus Lange, Krefeld (1978), Dallas Museum of Art, Dallas (1981), Frankfurter Kunstverein, Francfort (1982), MusĂ©e Rodin, Paris (1985), Brooklyn Museum, New York (1991), MusĂ©e de Grenoble (rĂ©trospective, 1999), IVAM, Valence (2003), MusĂ©e d'Orsay, Paris (2006), MusĂ©e de l'Orangerie, Paris (2007), MusĂ©e des Beaux-Arts de Caen (2013), La Cohue, musĂ©e de Vannes, France (2014), et Le Grand Palais, Paris, France (2016).
Il a exposé également dans des galeries privées, dont : Sonnabend Gallery Paris, GenÚve, New York (1972-1982), Galerie Beyeler, Bùle (1980), Galerie Adrien Maeght, Paris (1984, 1985), Holly Solomon Gallery, New York (1987, 1990), Galerie Templon, Paris (1989-1996), Marlborough Gallery, New York (1998-2000), Galerie Akira Ikeda, New York, Berlin, Tokyo (2012, 2014), Galerie PiÚce Unique, Paris (2013), et Hionas Gallery au Lower East Side, New York, NY (2016).
Alors que plusieurs de ces expositions Ă©taient conçues comme un dialogue avec un artiste historique (par exemple Jean-Baptiste Carpeaux, Auguste Rodin, Claude Monet), Kirili a exposĂ© Ă©galement Ă cĂŽtĂ© dâartistes contemporains comme Larry Bell, John Chamberlain, Ron Gorchov, Mark di Suvero, Richard Serra, Joel Shapiro ou Frank Stella[40].
Galerie d'Ćuvres
- Sans titre (1976)
- Sans titre (1977)
- Adam (1978)
- Nudité (1985)
- Symphonie (1988)
- Oratorio (1988)
- Générations (1989)
- Commandement II (1991)
Commandes publiques
- 1986 Grand Commandement Blanc, Jardin des Tuileries, Paris
- 1995 Black Sound, Art OMI, International Arts Center, Ghent, NY
- 1998 Water Letters, Musée de Grenoble, Grenoble
- 2000 Improvisation (Tellem), Université de Dijon, Dijon (installation permanente)
- 2002 Ascension, Abbaye de Montmajour, Arles
- 2007 Hommage Ă Charlie Parker, Avenue de France, Paris (installation permanente)
- 2011 RĂ©sistance, Grenoble (installation permanente)
- 2011 Geste de RĂ©sistance, Caen
- 2012 Rythmes dâAutomne, Paris
Collections (sélection)
Ătats-Unis
- Museum of Modern Art (New York, NY)
- The Morgan Library & Museum (New York, NY)
- Jewish Museum (New York, NY)
- Albright, Knox Art Gallery (Buffalo, NY)
- Aldrich Museum of Contemporary Art (Ridgefield, CT)
- Vogel Collection, Museum of Art Rhode Island School of Design (Providence, RI)
- Dallas Museum of Art (Dallas, TX)
- Nasher Fondation (Dallas, TX)
France
- Centre Georges Pompidou / Musée National d'Art Moderne (Paris)
- Fonds National d'Art Contemporain (Paris)
- Fonds RĂ©gional dâArt Contemporain de Franche-ComtĂ© (Besançon)
- Fonds RĂ©gional dâArt Contemporain de Basse-Normandie (Caen)
- Fonds RĂ©gional dâArt Contemporain de Bretagne (ChĂąteaugiron)
- Musée des Beaux-Arts (Angers)
- Musée Picasso (Antibes)
- Musée des Beaux-Arts (Caen)
- Musée de Grenoble (Grenoble)
- Musée d'Art Contemporain (Lyon)
- MusĂ©e dâArt Moderne (Saint-Ătienne)
- Musée des Beaux-Arts (Valenciennes)
Allemagne
- Lehmbruck Museum (Duisburg)
- Museum Ludwig (Cologne)
Espagne
- Institut ValenciĂ d'Art Modern, IVAM (Valencia)
Distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
- Officier de l'ordre des Arts et des Lettres
Livres d'Alain Kirili
- MĂ©moires de sculpteur", collection Ă©crits dâartistes, Ed. ENSBA, Paris, 2007.
- Dessins de David Smith: Un choix de Alain Kirili, Ed. ENSBA, Paris, 2003.
- Célébrations, Ed. Christian Bourgois, Paris, 1997.
- Sculpture et Jazz, Ed. Stock, Paris, 1996.
- Rodin, Dessins Ă©rotiques, Ed. Gallimard, Paris, 1987.
- Statuaire, Ed. Denoël, Paris, 1986.
- Alberto Giacometti, PlĂątres peints, Ed. Maeght, Paris, 1984.
- Yoni-Lingam, Ed. Schellman & Kluser, Munich, 1982.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- Galerie nationale de Finlande
- (en) Museum of Modern Art
- (en) National Gallery of Art
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site officiel
- Galerie PiĂšce Unique, Paris
- Gallery Akira Ikeda, New York
- Commandement II (1980) au Jewish Museum, New York
- Ćuvres d'Alain Kirili dans la collection du Centre Pompidou, Paris
- Ćuvres d'Alain Kirili dans la collection du Fonds national d'art contemporain, Paris
- Sans titre (1981) dans la collection du Fonds régional d'art contemporain de Franche-Comté, Besançon
- Geste de Résistance (2001) au Musée des Beaux-Arts de Caen
- Commandement V (1980) et Générations (1985) au Nasher Sculpture Center, Dallas, TX
- Exhibition Kirili et les Nymphéas au Musée de l'Orangerie, Paris, 2007
- Exposition d'Alain Kirili au Brooklyn Museum, NY, 1991
- Alain Kirili : Adieu lâartiste. Evocation dâune rencontre dans son atelier- Hommage
- Entretien entre Louise Bourgeois et Alain Kirili , Noir sur Blanc, été 1989.
- Alain Kirili, sculpteur de tous les éléments, un film de Sandra Paugam (52 minutes) produit par Bix Films (http://www.sanchoetcompagnie.fr/film/alain-kirili-sculpteur-de-tous-les-elements/)
- Alain Kirili, sculpteur : le goût de l'écriture (http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1709)
Références
- « Le sculpteur Alain Kirili, passionnĂ© de calligraphie et de jazz, est mort », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Le sculpteur Alain Kirili, passionné de calligraphie et de jazz, est mort
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2012). Alain Kirili with Robert C. Morgan. Brooklyn Rail.
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 28 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 29 (ISBN 2-08-010831-X)
- DufrĂȘne, Thierry. (2013). Un lieu, un Ćuvre: Kirili Ă PiĂšce Unique. Paris: Galerie PiĂšce Unique.
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.31 (ISBN 2-08-010831-X)
- Knafo, Robert. (2013) Hands on Metal: Alain Kirili. New York: kmap.
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 33 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.42 (ISBN 2-08-010831-X)
- Kirili, Alain. (May 1982). Lingaistic. New York: Art in America.
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 188 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 39 (ISBN 2-08-010831-X)
- Rosenblum, Robert. (1982). Alain Kirili. Francfort: Ed. Frankfurter Kunstverein. p. 9
- Piguet, Philippe. (mai 2012). Alain Kirili, le monolithe et le nucléus. Paris: Art Absolument. Numéro spéciale.
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 37, p.50 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.108 (ISBN 2-08-010831-X)
- White, Edmund. (1999). Les Commandements: les fontes mystiques d'Alain Kirili. Ed. Musée de Grenoble & Réunion des musées nationaux, Paris.
- DufrĂȘne, Thierry. (2013). Alain Kirili. Rythmes d'Automne. Ed. Gallery Akira Ikeda.
- Varnedoe, Kirk. (1985). Alain Kirili. Paris : Ed. Musée Rodin. p. 8
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris : Ed. Flammarion. p. 188-189 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris : Ed. Flammarion. p. 143-145 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 55 (ISBN 2-08-010831-X)
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- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 101 (ISBN 2-08-010831-X)
- Rand Hornbostel, Paula (2007). ââAlain Kirili & Gaston Lachaise: Flesh in Ecstasyââ. New York: Ed. Salander-O'Reilly Galleries. (ISBN 1-58821-153-3)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.55 (ISBN 2-08-010831-X)
- Varnedoe, Kirk. (1985). Alain Kirili. Paris: Ed. Musée Rodin. p. 14
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.69, 76 (ISBN 2-08-010831-X)
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- Piguet, Philippe (mai 2012). ââAlain Kirili, le monolithe et le nuclĂ©usâ'. Art Absolument. NumĂ©ro spĂ©cial.
- « Art Absolument, "Kirili-Hartung: Le Bonheur de Vivre" »
- Conseil national de la Résistance (2010). "Créer c'est résister. Résister c'est créer".
- Dubbeld, Sabrina (2012). ââKirili a Grenoble. Ed. Ereme. p. 29. (ISBN 2-915337-80-2).
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 136 (ISBN 2-08-010831-X)
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 133 (ISBN 2-08-010831-X)
- « Rythmes dâautomne Ă Paris »
- Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 190-191 (ISBN 2-08-010831-X)