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Alain Kirili

Alain Kirili (nĂ© le Ă  Paris et mort Ă  New York[1] le [2]) est un artiste, connu pour ses sculptures post-minimalistes et abstraites en fer forgĂ© et pour ses sculptures publiques monumentales. Il a exposĂ© ses Ɠuvres rĂ©guliĂšrement en Europe et aux États-Unis dans des musĂ©es, galeries et espaces publics. DiffĂ©rents historiens d’art français et amĂ©ricains tels que Thierry DufrĂȘne, Robert C. Morgan, Robert Rosenblum et Kirk Varnedoe ont publiĂ© des textes critiques Ă  propos de ses sculptures. Alain Kirili vit et travaille entre Paris et New York[3].

Alain Kirili
Portrait d'Alain Kirili au Musée de l'Orangerie, Paris, 2007.
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Drapeau de la France Français Etats-Unis
Activité
Distinction

Biographie

Alain Kirili est nĂ© Ă  Paris. À dix-neuf ans, il visite pour la premiĂšre fois les États-Unis, inspirĂ© par les sculptures de David Smith, notamment Cubi XVII et Cubi XIX, exposĂ©es au MusĂ©e Rodin Ă  Paris en 1965[4]. Il y dĂ©couvre les collections des grands musĂ©es de New York, Washington, Baltimore, Philadelphie, Chicago et Detroit. Kirili se passionne pour l’Expressionnisme abstrait et particuliĂšrement pour l’Ɠuvre de Barnett Newman, qui devient une influence majeure dans son Ă©volution[5].
À Paris, Kirili suit des cours de calligraphie (1966) avec le peintre corĂ©en Ungno Lee (1904-1989). Vers la fin des annĂ©es 1960, il entre en contact avec Roland Barthes et les membres du groupe Tel Quel, Philippe Sollers et Julia Kristeva en particulier avec qui l’artiste commence Ă  nouer un dialogue et une amitiĂ©[6].
Sa premiĂšre exposition personnelle est organisĂ©e en 1972 par la Galerie Sonnabend Ă  Paris, accompagnĂ©e d’un catalogue du poĂšte et critique Marcelin Pleynet. Kirili y prĂ©sente Sans titre (1972, feuilles de zinc dĂ©coupĂ©es Ă  froid) parmi d'autres Ɠuvres[7] - [8]. La mĂȘme annĂ©e, sa galeriste Ileana Sonnabend le prĂ©sente Ă  Robert Rauschenberg qui l’introduit par la suite dans la scĂšne artistique de New York[9].
À partir de cette date, Kirili expose rĂ©guliĂšrement Ă  la Galerie Sonnabend Ă  Paris et Ă  GenĂšve. Il fallut attendre l’annĂ©e 1976 pour voir ses Ɠuvres exposĂ©es Ă  New York, notamment Ă  l’Institute for Art and Urban Resources (aujourd’hui MoMA PS1) et Ă  la Clocktower Gallery dans le Lower Manhattan Ă  New York.
L’annĂ©e 1977 est marquĂ©e par deux Ă©vĂ©nements majeurs, Ă  savoir sa participation Ă  la documenta 6 Ă  Cassel et sa rencontre avec la photographe Ariane Lopez-Huici qu’il Ă©pouse quelques mois plus tard[10].
En 1978, Ă  l’occasion d’un voyage en Inde, Kirili est interpellĂ© par le concept hindou du yoni-lingam dont la dimension sculpturale et spirituelle aura des rĂ©percussions sur ses propres recherches[11]. Dans son article Lingaistics, paru dans Art in America en 1982, il Ă©voque plus particuliĂšrement l’aspect sexuĂ© et rĂ©pĂ©titif de ces objets de culte abstraits et hautement symboliques[12].
La mĂȘme annĂ©e, la Galerie Sonnabend monte son exposition personnelle Ă  New York avec une sĂ©rie de sculptures en fer forgĂ©[4]. Un an plus tard, le Museum of Modern Art (MoMA) acquiert pour la premiĂšre fois une Ɠuvre de Kirili, Indian Curve (1976), et l’artiste s’installe Ă  New York avec sa femme[13].

En 2008, lors d’une exposition au musĂ©e de l’Orangerie, Dalila Khatir (modĂšle capital du travail d’Ariane Lopez Huici participe Ă  une performance musicale avec JĂ©rĂŽme Bourdellon, Roscoe Mitchell, Thomas Buckner de laquelle naĂźtra un album produit par le Label Mutable Music intitulĂ© Kirili et les NymphĂ©as.

ƒuvre

PremiÚres sculptures en fer forgé

Messager (1976)

Messager, 1976, est une des premiĂšres Ɠuvres en fer forgĂ© de l’artiste. Elle consiste en une tige de mĂ©tal filiforme qui se dresse sur son socle en bronze modelĂ©[14]. Par sa qualitĂ© tactile et sa dimension spirituelle, cette Ɠuvre s’écarte des tendances alors prĂ©Ă©minentes de l’art conceptuel. L’historien d’art Robert Rosenblum perçoit dans cette sculpture une force verticale, qui rappelle les peintures de Barnett Newman et inspire une prĂ©sence spirituelle plutĂŽt que matĂ©rielle[15]. La question de la verticalitĂ© est en effet centrale dans l’Ɠuvre de Kirili. Mais sa conception de l’Ɠuvre participe aussi de l’idĂ©e de circonvolution et d’incarnation comme il l’affirme dans un entretien avec Philippe Piguet en 2012[16].
Sa sĂ©rie en fer forgĂ©, dont la premiĂšre piĂšce est exposĂ©e Ă  l’Institute for Art and Urban Resources (PS1) Ă  New York, traduit cet intĂ©rĂȘt profond pour la verticalitĂ©, tout comme Sans titre (1978) et Laocoon II (1978), respectivement dans la Nasher collection, Dallas, et dans le Fonds National d’art contemporain (FNAC), Paris. Longevity (1980), au contraire, Ă©tudie les possibilitĂ©s d’un Ă©panouissement horizontal[17]. L’esthĂ©tique de Kirili, selon ses propres termes, est caractĂ©risĂ©e par une “simplicitĂ© organique”[7], librement inspirĂ©e de l’Expressionnisme abstrait et du Minimalisme sans appartenir pour autant Ă  l’un de ces mouvements. L’acte de crĂ©ation trĂšs rapide (fa presto) de l’artiste, procĂšde tant de l’immĂ©diatetĂ© du geste, que de toutes les Ă©motions et pulsions libĂ©rĂ©es au moment de la crĂ©ation[4].

SĂ©rie des Commandements

Commandement I (1980)

Commandements est une des sĂ©ries les plus importantes de Kirili. ComposĂ©s de formes gĂ©omĂ©triques distinctes s’élevant Ă  une hauteur de 38 Ă  90 centimĂštres, les Commandements ressemblent Ă  des “fontes mystiques” ou encore des ”alphabets abstraits”[18] - [19] - [20]. Le titre est librement inspirĂ© des Commandements de la Torah dont la lĂ©gende dit qu’ils sont aussi nombreux que les pĂ©pins dans la grenade[4]. D’autre part, les Commandements, comme l’affirme Kirk Varnedoe, abordent la question de la valeur symbolique des formes Ă©lĂ©mentaires, notamment dans l’univers des glyphes, des signes et des textes, ce qui renvoie non seulement Ă  la fascination de Kirili pour les textes sacrĂ©s, mais aussi Ă  ses affinitĂ©s avec l’entourage de Roland Barthes, Philippe Sollers et Julia Kristeva[21].
En 1992, le saxophoniste Steve Lacy donne un concert au milieu d’un Commandement au Thread Waxing Space Ă  New York, initiant une sĂ©rie continue de dialogues et de collaborations entre des musiciens de jazz et les sculptures de Kirili[22]. La plupart de ces collaborations, notamment avec Billy Bang, Thomas Buckner, Roy Campbell, Jr., Roy Haynes, Steve Lacy, Sunny Murray, William Parker, Joe McPhee, Cecil Taylor et avec d’autres musiciens sont documentĂ©es dans le livre "Celebrations", paru aux Ă©ditions Christian Bourgois en 1997[23].
Kirili a crĂ©Ă© les premiers Commandements en fer soit forgĂ©, soit dĂ©coupĂ© au chalumeau. Par la suite, il utilise des matĂ©riaux aussi divers que le polystyrĂšne, le fer peint et le ciment pigmentĂ©. Kirili expĂ©rimente avec le ciment pigmentĂ© pour crĂ©er Commandement, Ă  Claude Monet, qu’il prĂ©sente en 2007 au MusĂ©e de l’Orangerie Ă  Paris dans l’exposition Kirili et les NymphĂ©as[20].
Rythmes d’Automne (2012), le plus rĂ©cent des Commandements, a Ă©tĂ© commandĂ© par la Ville de Paris et exposĂ© sur le parvis de l’HĂŽtel de Ville au cƓur de Paris. Avec ses Ă©lĂ©ments moulĂ©s dans du ciment pigmentĂ©, Rythmes d’Automne, forme un champ de signes de 600 mĂštres carrĂ©s, oĂč le public est invitĂ© Ă  jouer, Ă  dialoguer, Ă  danser et Ă  mĂ©diter[20].

Un dialogue entre diversité et unité

Aria (2012)

ParallĂšlement Ă  ses recherches sculpturales en fer forgĂ©, Kirili a toujours poursuivi le modelage abstrait en argile. Kirk Varnedoe dĂ©crit ces terres cuites comme “intensĂ©ment manipulĂ©es, souvent marquĂ©es par leur riche tonalitĂ© de couleur chair, investies d’une forme plus fĂ©minine et d’une Ă©nergie tout Ă  fait diffĂ©rente”, comparĂ©es aux Ɠuvres forgĂ©es[24]. À partir de 1978, Kirili commence Ă  intĂ©grer des fils et d’autres Ă©lĂ©ments en fer dans ses sculptures en argile (Adam, 1978). Les premiĂšres terres cuites sont prĂ©sentĂ©es dans deux expositions consĂ©cutives Ă  cĂŽtĂ© d’Ɠuvres en fer forgĂ©, Ă  la Galerie Maeght Ă  Paris en 1984 et 1985. La sĂ©rie Ivresse, acquise par le Centre Georges Pompidou Ă  Paris, est emblĂ©matique de ses prĂ©occupations esthĂ©tiques de cette pĂ©riode[25] - [26].
Kirili tient en haute estime l’Ɠuvre d'Auguste Rodin, dont il apprĂ©cie particuliĂšrement l’aspect charnel voire Ă©rotique. En 1985, il est invitĂ© Ă  exposer au MusĂ©e Rodin. NuditĂ© (1985) est l’une des trois Ɠuvres exposĂ©es. ModelĂ©e dans de la terre et coulĂ©e en bronze, elle est la plus grande sculpture qu’il a crĂ©Ă©e dans ce mĂ©dium (plus de deux mĂštres de haut)[27]. Sa surface est intensĂ©ment modelĂ©e et reflĂšte, selon l’historienne d’art Paula Rand Hornbostel, malgrĂ© ses apparences abstraites, ce plaisir de rendre la chair[28].
L’Ɠuvre GĂ©nĂ©rations, exposĂ©e Ă©galement au MusĂ©e Rodin, traduit un Ă©tat d’esprit tout Ă  fait diffĂ©rent. InitiĂ©e en 1984 et conçue comme une sĂ©rie de sculptures-tables[29], GĂ©nĂ©rations articule, selon Kirk Varnedoe, un dĂ©ploiement complexe de sculptures plus petites, des piĂšces tirĂ©es de la sĂ©rie Commandements, avec des Ɠuvres de fer martelĂ© de dimensions diverses. RĂ©unies dans une composition aux allures hĂ©tĂ©rogĂšnes, ces formes familiĂšres gĂ©nĂšrent un dialogue entre diversitĂ© et unitĂ© Ă  la recherche d’un Ă©quilibre[30].
Kirili entame une nouvelle phase d’expĂ©rimentation en 1986 en travaillant l’aluminium. “Soumis Ă  des tempĂ©ratures extrĂȘmement Ă©levĂ©es”, Ă©crit Julia Kristeva Ă  propos d’une de ces Ɠuvres en aluminium (Oratorio, 1988), “le mĂ©tal s’effrite et s’épanouit sous mes yeux, il devient poudreux, il fond ou, au contraire, se cristallise.”[31] Kirili fait Ă©merger de l’aluminium une forme expressionniste qui Ă©voque des fluorescences et dont l’aspect veloutĂ© alterne avec un aspect mĂ©tallique[32]. La premiĂšre sĂ©rie de sculptures en aluminium forgĂ©, dont King I (1986) et Symphonie des Psaumes (1988), est exposĂ©e en 1993 au MusĂ©e d’art moderne de Saint-Étienne.
À partir de 2008, Kirili va au-delĂ  du modelĂ© abstrait en utilisant de nouveaux matĂ©riaux tels que le fil de fer et le caoutchouc. TravaillĂ©s ensemble, ils permettent la crĂ©ation de compositions rythmiques et polychromes que Kirili perçoit comme des dessins dans l’espace[33]. Ces sculptures en fil (sĂ©rie Aria), de par leur rĂ©sonance avec les peintures tardives de Hans Hartung, ont donnĂ© lieu Ă  une exposition dialogique en deux parties en 2012/2013: Ă  la Fondation Hartung Bergman et au MusĂ©e Picasso d’Antibes.

In the Round in White I (2015)
La Vague (2015)

"La Vague" (2015) exposée à Art OMI International Arts Center à Ghent, NY (2015) fait partie d'une série récente de calligraphie en fer : des éléments de fer forgé installés sur un mur de 18m en longueur.

“Kirili a toujours dĂ©fendu l’importance du geste crĂ©ateur, de l’effort dĂ©ployĂ© par le corps de l’artiste lors de l’exĂ©cution d’une Ɠuvre : « pour moi le geste est essentiel», « la force, c’est l’énergie humaine». Pour lui, l’art exigeant la dĂ©pense pulsionnelle la plus importante est sans nul doute la calligraphie. Et comme dans la calligraphie, toute sa crĂ©ation se fait Ă  partir de gestes libres et rapides, sans corrections ; de mĂȘme, le rĂ©sultat s’affranchit de la figuration et l’ensemble vise Ă  former une Ă©criture dans l’espace. Il rĂ©sume : « Je suis un calligraphe dans la pierre, dans la terre, je suis un calligraphe dans le fer. »" - Sabrina Dubbeld[34]

Alain Kirili expose des sculptures en plĂątre dans "Rodin: L'exposition du centenaire" au Grand Palais Ă  Paris (2017).

Sculptures publiques monumentales

Hommage Ă  Charlie Parker (2007)

La question de l’échelle, Ă©crit Kirk Varnedoe en 1985, est pour Kirili d’une importance cruciale. Les sculptures de Kirili et notamment celles de plein air peuvent en effet revĂȘtir des dimensions monumentales[21]. Grand Commandement Blanc (1986; Jardin des Tuileries, Paris) en est la premiĂšre. En 1992, il inaugure une sĂ©rie de sculptures modulaires composĂ©es de blocs gĂ©ants de pierre de Bourgogne, dont RĂ©sistance (2011) est la plus rĂ©cente. Le titre s’inspire d’une maxime des rĂ©sistants français que l’artiste a adoptĂ©e et selon laquelle “la crĂ©ation est un acte de rĂ©sistance et la rĂ©sistance est un acte de crĂ©ation”[35]. CommandĂ©e par la Ville de Grenoble, RĂ©sistance est composĂ©e de sept Ă©lĂ©ments bipartites en pierre de Bourgogne rose, chaque Ă©lĂ©ment mesurant environ 260 x 110 x 150 cm[36] - [37]. Deux autres commandes publiques sont installĂ©es de façon permanente en France, notamment Improvisation (Tellem), 2000, Ă  Dijon (UniversitĂ© de Bourgogne) et Hommage Ă  Charlie Parker, 2007, Ă  Paris, (place Robert-Antelme, au coin de l’avenue de France et de la rue des Grands-Moulins) [38]. Ces sculptures, que Thierry DufrĂȘne qualifie de “drippings gĂ©ants”, sont libres de toute composition prĂ©Ă©tablie et naissent d’un geste monumental, spontanĂ©, libre et rapide[20].

“Rythmes d’automne est le dernier venu dans la sĂ©rie des Commandements qu’Alain Kirili a initiĂ©e en 1979-1980. C’est une sĂ©rie open form qui est devenue au fil du temps une des plus fĂ©condes dans l’Ɠuvre du sculpteur. Kirili a rappelĂ© que son premier Commandement correspondait Ă  son arrivĂ©e Ă  New York en 1979 oĂč il rĂȘvait de s’inscrire dans la famille des grands artistes abstraits comme Jackson Pollock –auquel justement il rend hommage avec la piĂšce de l’hĂŽtel de ville de Paris- ou Barnett Newman.” â€“ Thierry DufrĂȘne[39]

Rythmes d'Automne (2012)
Rythmes d'Automne (2012)

Expositions (sélection)

Alain Kirili a exposĂ© essentiellement aux États-Unis et en Europe. Ses sculptures ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es dans de nombreuses expositions de musĂ©es, parmi lesquels: Institute of Art and Urban Resources, PS1 (1976), Museum Haus Lange, Krefeld (1978), Dallas Museum of Art, Dallas (1981), Frankfurter Kunstverein, Francfort (1982), MusĂ©e Rodin, Paris (1985), Brooklyn Museum, New York (1991), MusĂ©e de Grenoble (rĂ©trospective, 1999), IVAM, Valence (2003), MusĂ©e d'Orsay, Paris (2006), MusĂ©e de l'Orangerie, Paris (2007), MusĂ©e des Beaux-Arts de Caen (2013), La Cohue, musĂ©e de Vannes, France (2014), et Le Grand Palais, Paris, France (2016).

Il a exposé également dans des galeries privées, dont : Sonnabend Gallery Paris, GenÚve, New York (1972-1982), Galerie Beyeler, Bùle (1980), Galerie Adrien Maeght, Paris (1984, 1985), Holly Solomon Gallery, New York (1987, 1990), Galerie Templon, Paris (1989-1996), Marlborough Gallery, New York (1998-2000), Galerie Akira Ikeda, New York, Berlin, Tokyo (2012, 2014), Galerie PiÚce Unique, Paris (2013), et Hionas Gallery au Lower East Side, New York, NY (2016).

Alors que plusieurs de ces expositions Ă©taient conçues comme un dialogue avec un artiste historique (par exemple Jean-Baptiste Carpeaux, Auguste Rodin, Claude Monet), Kirili a exposĂ© Ă©galement Ă  cĂŽtĂ© d’artistes contemporains comme Larry Bell, John Chamberlain, Ron Gorchov, Mark di Suvero, Richard Serra, Joel Shapiro ou Frank Stella[40].

Galerie d'Ɠuvres

  • Sans titre (1976)
    Sans titre (1976)
  • Sans titre (1977)
    Sans titre (1977)
  • Adam (1978)
    Adam (1978)
  • NuditĂ© (1985)
    Nudité (1985)
  • Symphonie (1988)
    Symphonie (1988)
  • Oratorio (1988)
    Oratorio (1988)
  • GĂ©nĂ©rations (1989)
    Générations (1989)
  • Commandement II (1991)
    Commandement II (1991)

Commandes publiques

  • 1986 Grand Commandement Blanc, Jardin des Tuileries, Paris
  • 1995 Black Sound, Art OMI, International Arts Center, Ghent, NY
  • 1998 Water Letters, MusĂ©e de Grenoble, Grenoble
  • 2000 Improvisation (Tellem), UniversitĂ© de Dijon, Dijon (installation permanente)
  • 2002 Ascension, Abbaye de Montmajour, Arles
  • 2007 Hommage Ă  Charlie Parker, Avenue de France, Paris (installation permanente)
  • 2011 RĂ©sistance, Grenoble (installation permanente)
  • 2011 Geste de RĂ©sistance, Caen
  • 2012 Rythmes d’Automne, Paris

Collections (sélection)

États-Unis

  • Museum of Modern Art (New York, NY)
  • The Morgan Library & Museum (New York, NY)
  • Jewish Museum (New York, NY)
  • Albright, Knox Art Gallery (Buffalo, NY)
  • Aldrich Museum of Contemporary Art (Ridgefield, CT)
  • Vogel Collection, Museum of Art Rhode Island School of Design (Providence, RI)
  • Dallas Museum of Art (Dallas, TX)
  • Nasher Fondation (Dallas, TX)

France

  • Centre Georges Pompidou / MusĂ©e National d'Art Moderne (Paris)
  • Fonds National d'Art Contemporain (Paris)
  • Fonds RĂ©gional d’Art Contemporain de Franche-ComtĂ© (Besançon)
  • Fonds RĂ©gional d’Art Contemporain de Basse-Normandie (Caen)
  • Fonds RĂ©gional d’Art Contemporain de Bretagne (ChĂąteaugiron)
  • MusĂ©e des Beaux-Arts (Angers)
  • MusĂ©e Picasso (Antibes)
  • MusĂ©e des Beaux-Arts (Caen)
  • MusĂ©e de Grenoble (Grenoble)
  • MusĂ©e d'Art Contemporain (Lyon)
  • MusĂ©e d’Art Moderne (Saint-Étienne)
  • MusĂ©e des Beaux-Arts (Valenciennes)

Allemagne

  • Lehmbruck Museum (Duisburg)
  • Museum Ludwig (Cologne)

Espagne

  • Institut ValenciĂ  d'Art Modern, IVAM (Valencia)

Distinctions

Livres d'Alain Kirili

  • MĂ©moires de sculpteur", collection Ă©crits d’artistes, Ed. ENSBA, Paris, 2007.
  • Dessins de David Smith: Un choix de Alain Kirili, Ed. ENSBA, Paris, 2003.
  • CĂ©lĂ©brations, Ed. Christian Bourgois, Paris, 1997.
  • Sculpture et Jazz, Ed. Stock, Paris, 1996.
  • Rodin, Dessins Ă©rotiques, Ed. Gallimard, Paris, 1987.
  • Statuaire, Ed. DenoĂ«l, Paris, 1986.
  • Alberto Giacometti, PlĂątres peints, Ed. Maeght, Paris, 1984.
  • Yoni-Lingam, Ed. Schellman & Kluser, Munich, 1982.

Liens externes

Références

  1. « Le sculpteur Alain Kirili, passionnĂ© de calligraphie et de jazz, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Le sculpteur Alain Kirili, passionné de calligraphie et de jazz, est mort
  3. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. (ISBN 2-08-010831-X)
  4. Morgan, Robert C. (2012). Alain Kirili with Robert C. Morgan. Brooklyn Rail.
  5. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 28 (ISBN 2-08-010831-X)
  6. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 29 (ISBN 2-08-010831-X)
  7. DufrĂȘne, Thierry. (2013). Un lieu, un Ɠuvre: Kirili Ă  PiĂšce Unique. Paris: Galerie PiĂšce Unique.
  8. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.31 (ISBN 2-08-010831-X)
  9. Knafo, Robert. (2013) Hands on Metal: Alain Kirili. New York: kmap.
  10. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 33 (ISBN 2-08-010831-X)
  11. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.42 (ISBN 2-08-010831-X)
  12. Kirili, Alain. (May 1982). Lingaistic. New York: Art in America.
  13. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 188 (ISBN 2-08-010831-X)
  14. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 39 (ISBN 2-08-010831-X)
  15. Rosenblum, Robert. (1982). Alain Kirili. Francfort: Ed. Frankfurter Kunstverein. p. 9
  16. Piguet, Philippe. (mai 2012). Alain Kirili, le monolithe et le nucléus. Paris: Art Absolument. Numéro spéciale.
  17. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 37, p.50 (ISBN 2-08-010831-X)
  18. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.108 (ISBN 2-08-010831-X)
  19. White, Edmund. (1999). Les Commandements: les fontes mystiques d'Alain Kirili. Ed. Musée de Grenoble & Réunion des musées nationaux, Paris.
  20. DufrĂȘne, Thierry. (2013). Alain Kirili. Rythmes d'Automne. Ed. Gallery Akira Ikeda.
  21. Varnedoe, Kirk. (1985). Alain Kirili. Paris : Ed. Musée Rodin. p. 8
  22. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris : Ed. Flammarion. p. 188-189 (ISBN 2-08-010831-X)
  23. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris : Ed. Flammarion. p. 143-145 (ISBN 2-08-010831-X)
  24. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 55 (ISBN 2-08-010831-X)
  25. Sollers, Philippe et Kuspit, Donald (1984). ‘’Alain Kirili’’. Paris: Ed. Galerie Adrien Maeght.
  26. Kristeva, Julia (1985). ‘’Kirili’’. Paris: Ed. Galerie Maeght.
  27. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 101 (ISBN 2-08-010831-X)
  28. Rand Hornbostel, Paula (2007). ‘’Alain Kirili & Gaston Lachaise: Flesh in Ecstasy’’. New York: Ed. Salander-O'Reilly Galleries. (ISBN 1-58821-153-3)
  29. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.55 (ISBN 2-08-010831-X)
  30. Varnedoe, Kirk. (1985). Alain Kirili. Paris: Ed. Musée Rodin. p. 14
  31. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p.69, 76 (ISBN 2-08-010831-X)
  32. Dagen, Philippe (1992). ‘’Alain Kirili’’. Saint-Étienne: Ed. MusĂ©e d'Art Moderne de Saint-Étienne.
  33. Piguet, Philippe (mai 2012). ‘’Alain Kirili, le monolithe et le nuclĂ©us’'. Art Absolument. NumĂ©ro spĂ©cial.
  34. « Art Absolument, "Kirili-Hartung: Le Bonheur de Vivre" »
  35. Conseil national de la Résistance (2010). "Créer c'est résister. Résister c'est créer".
  36. Dubbeld, Sabrina (2012). ‘’Kirili a Grenoble. Ed. Ereme. p. 29. (ISBN 2-915337-80-2).
  37. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 136 (ISBN 2-08-010831-X)
  38. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 133 (ISBN 2-08-010831-X)
  39. « Rythmes d’automne Ă  Paris »
  40. Morgan, Robert C. (2002). Alain Kirili. Paris: Ed. Flammarion. p. 190-191 (ISBN 2-08-010831-X)
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