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Alain Ier de Penthièvre dit Alain de Goëlo

Alain de Goëlo puis Alain Ier de Penthièvre (né vers 1153/1154 mort le ), en latin Alanus filius comitis (Alan fils du Comte), est seigneur de Goëlo et comte de Penthièvre.

Alain Ier de Penthièvre dit Alain de Goëlo
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Entre et
Décès
Nom dans la langue maternelle
Alain de Goëlo
Père
Mère
Mathilde de Vendôme (d)
Conjoint
Pétronille de Beaumont (d)
Enfant

Biographie

Fils d'Henri Ier de Trégor-Avaugour, seigneur de Trégor et de Goëlo, seigneur d'Avaugour, et de Mathilde de Vendôme.

Alain assiste parmi les barons bretons en 1185 à l'assemblée dite l'Assise du Comte Geoffroy ; il met à profit la mort du duc Geoffroy II pour récupérer les domaines paternels et prête hommage au roi de France. En 1189 il est de ceux qui s'opposent aux prétentions du roi Richard Ier d'Angleterre à assurer la tutelle du jeune Arthur Ier de Bretagne, son neveu.

Alain fonde pour lui, son père, sa mère et Pétronille, sa femme en 1184/1189 pour les chanoines réguliers de l'abbaye Saint-Victor de Paris un premier établissement religieux dans l'« île aux cerfs » (île Saint-Riom) au large de Paimpol qui fut repris en 1200 par des Prémontrés de l'Abbaye de La Lucerne lors de son transfert sur la terre ferme et qui devint l'abbaye de Beauport. La nouvelle fondation fut officialisée par une charte de 1202[1].

Alain est de nouveau mentionné dans l'entourage ducal à partir de auprès de Guy de Thouars. En 1206 il hérite de son cousin Geoffroy III de Penthièvre sans enfants, le comté de Penthièvre et ses droits sur la Bretagne. La transaction est validée par les autres héritiers et le roi Philippe II Auguste à Candé. Alain est désormais le détenteur « du comté de Penthièvre et de son droit d'aînesse » soit l'ensemble des « droits » de sa famille sur la Bretagne[2].

Afin d'écarter le risque de conflit entre Alain et Guy de Thouars baillistre du duché de Bretagne, ce dernier reçoit l'autorité sur les domaines ducaux du sud du duché c'est-à-dire les évêchés de Cornouaille, Vannes et de Nantes et le « comte Alain » reçoit le nord de la Bretagne soit les revenus des évêchés de Saint-Malo, Dol-de-Bretagne, Saint-Brieuc et Saint-Pol-de-Léon. À la suite d'un nouvel accord conclu sous l'égide du roi de France Philippe II Auguste à Paris en 1209 Alix de Thouars, demi-sœur d'Arthur de Bretagne et fille de Guy de Thouars est fiancée à Henri le fils d'Alain.

Trois ans plus tard, pendant la dernière maladie d'Alain, le roi de France peu confiant dans l'autorité de Guy de Thouars en Bretagne et alors que Henri n'est âgé que de 7 ans, organise les fiançailles d'Alix avec son cousin l'énergique Pierre de Dreux [3]. Alain meurt le en désignant comme tuteurs de ses enfants son frère Geslin de Coëtmen et son beau-frère Conan de Léon.

Unions et postérité

Il avait épousé vers 1180, Pétronille de Beaumont au Maine , fille de Richard Ier de Beaumont-au-Maine et de Lucie de l'Aigle. Le mariage fut sans postérité.

En 1204, il épousa en secondes noces Adélaïde ou Alix de L'Aigle[4] dont il eut deux enfants[5] :

Notes

  1. Les Abbayes Bretonnes : Beauport, p. 321-329.
  2. Stéphane Morin Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le pouvoir des Comtes de Bretagne du XIe au XIIIe siècle Presses Universitaires de Rennes & Société d'émulation des Côtes-d'Armor. Rennes 2010 (ISBN 9782753510128) p. 154-155.
  3. Stéphane Morin op. cit. p. 156-158.
  4. Frédéric Morvan, « Les règlements des conflits de succession dans la noblesse bretonne au XIIIe siècle », 2010, [lire en ligne], consulté le .
  5. Généalogie d'Alain de Penthièvre sur le site Medieval Lands.

Sources


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