Alaa Moubarak
Alaa Mubarak (arabe : علاء مبارك), ou Alā'-ud-dīn Muhammad Husni Sayyid Mubarak (arabe : علاء الدين محمد حسنى سيد مبارك), est un homme d’affaires égyptien et l’aîné des deux fils du président égyptien déchu Hosni Moubarak et de sa femme, Suzanne Moubarak.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
علاء مبارك |
Nom de naissance |
Alaadine Moubarak |
Pseudonyme |
Alaa Moubarak |
Nationalité | |
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Biographie
Alaa Moubarak a fréquenté le collège St. George au Caire, puis l’Université américaine du Caire. I
Il se tient « sous le radar », contrairement à son plus jeune frère, Gamal, et ne tente pas la politique, préférant les affaires[1].
Accusations de corruption
Quelques jours avant la démission de son père, Alaa eut une conversation amère avec son frère Gamal, au palais d'Héliopolis. Il lui aurait dit « Au lieu de travailler à aider notre père, qu'il finisse sa vie avec les honneurs, tu as contribué à abîmer son image... ». Les deux frères en sont quasiment venus à se battre et des officiers seniors du palace ont dû intervenir afin de minimiser les dégâts[2].
Il est placé en détention à la prison de Tora le [3], et une enquête a lieu pour corruption pour laquelle il risque entre 10 et 25 ans de prison[4]. Des rapports affirment en outre qu’il aurait, après la chute de son père, payé avec son frère Gamal des baltaguiyas pour attaquer les manifestants[4]. Il est condamné à trois ans de prison pour avoir détourné plus de 10 millions d'euros de fonds publics alloués à l'entretien des palais présidentiels[5].
Alaa Moubarak est cité dans l'affaire des Panama Papers en [6].
Le , il est arrêté en compagnie de son frère Gamal Moubarak et cinq autres personnes. Ils sont accusés de « manipulations boursières » effectuées lors de transactions de titres de la banque Al Watany Bank of Egypt[7]. En effet, ils auraient réalisé, lors de ces transactions, des profits illégaux de 500 millions de livres égyptiennes (25 millions de dollars)[8] - [9]. Le , un tribunal a ordonné sa libération conditionnelle contre le payement d'une caution de 100000 livres égyptiennes[10].
Vie privée
Il est marié à Heddy Rasekh, avec laquelle il eut deux fils : Muhammad et Omar. Muhammad est mort à l’âge de 12 ans, le , à la suite de graves problèmes de santé, puis d'une hémorragie au cerveau[1].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alaa Mubarak » (voir la liste des auteurs).
- (ar) « وفاة الحفيد الأكبر للرئيس مبارك », BBC Arabic, (consulté le ) — Traduction du titre : Mort de l'aîné des petits-fils du président Moubarak
- « Alaa accused Gamal of dragging the nation to corruption »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté en )
- « Moubarak et ses fils en détention pour quinze jours », L'Echo, 14 avril 2011, page actu 6
- Samar Al-Gamal, « Le vrai début de la chute », Al-Ahram hebdo, 20 avril 2011, consulté le 21 avril 2011
- « Les deux fils Moubarak arrêtés pour manipulation boursière en Egypte », VOA Afrique, (lire en ligne, consulté le )
- « The Power Players », sur panamapapers.icij.org (consulté le )
- VOA Afrique, « Les deux fils Moubarak arrêtés pour manipulation boursière en Egypte », VOA, (lire en ligne, consulté le )
- « Égypte: Les fils de l’ancien président Hosni Moubarak, arrêtés pour "manipulation boursière" », Al HuffPost Maghreb, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « Les fils Moubarak arrêtés en Egypte », BBC News Afrique, (lire en ligne, consulté le )
- « Égypte : les deux fils Moubarak libérables sous caution », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )