Aimé Quinson
Aimé Quinson est un homme politique français[1] né le à Douvres (Ain) et mort le à Bregnier-Cordon (Ain).
Aimé Quinson | |
Fonctions | |
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Député français | |
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Gouvernement | IIIe république |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
RĂ©sidence | Ain |
Carrière
De profession contrôleur des Postes, Aimé Quinson est député de la Section française de l'Internationale ouvrière de l'Ain de 1936 à 1942[1] dans le district de Belley[1] ; son adversaire politique en 1936 était Marc de Seyssel.
Le , il demande l'interdiction du Parti communiste français, dans un texte repris notamment par Le Figaro et l'Action française :
« Pendant quinze ans, de 1920 à 1935, le Parti communiste, après avoir déchiré la classe ouvrière, a tenté, par tous les moyens, de saboter notre défense nationale. Nos soldats étaient l'objet de tentatives les plus odieuses, nos gradés insultés dans la rue, tout cela par ordre puisqu'un nombre imposant de députés communiste sont condamnés de deux à dix ans de prison pour provocation de militaires à la désobéissance ou sabotage de la défense nationale.
À partir de 1935, par ordre, encore, le Parti communiste reniant tout son passé, toute si doctrine devenait le parti de la main tendue à n'importe qui, le parti de « Vive l'armée », le parti du service de 3 ans, le parti de la guerre, par tous les moyens et tout de suite. Par ordre de qui ? Par ordre du traître du jour, le chef du communisme mondial, Staline. J'avais espéré jusqu'à ce matin que l'immense clameur provenant du fond de nos campagnes et de nos usines, de nos casernes et de nos tranchées irait jusqu'au cœur des chefs communistes français. J'avais espéré qu'ils relèveraient les premiers la tête face à la trahison de leur chef Staline. J'avais espéré qu'ils songeraient à sauver l'honneur de la classe ouvrière française. Eh bien non ! La trahison de Staline passe pour Thorez, Cachin et Duclos. La trahison de Moscou passe pour la France. Elle se perpétue, elle s'enfle avec l'arrogance et le cynisme dont sont seuls capables des traîtres. À cette heure, nous ne saurions supporter plus longtemps les menées criminelles des traîtres. Les ouvriers communistes français se ressaisiront, mais il faut les protéger contre eux.
Aussi je vous demande, monsieur le Président du Conseil, d'interdire sans délai le parti communiste et de convoquer les Chambres pour nous permettre de jeter hors de nos assemblées les traîtres à la nation et à la classe ouvrière[2]. »
Le , Aimé Quinson vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain[1].
Sources
- « Aimé Quinson », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Références
- « Aimé Quinson », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- [source lire en ligne]