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Affaire Maillé

L'affaire MaillĂ© concerne un jugement de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec de 2016 qui contraint une chercheuse, Marie-Ève MaillĂ©, Ă  remettre ses donnĂ©es Ă  une entreprise. Ceci permet notamment d'identifier les participants interrogĂ©s, brisant ainsi l'engagement de confidentialitĂ© assurĂ©. La scientifique, dont les recherches se font dans le cadre de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM), refuse de se conformer Ă  l'ordonnance par Ă©thique. Cela l'expose Ă  ĂȘtre poursuivie pour outrage au tribunal. Finalement Ă  la suite d'un dernier jugement elle obtient gain de cause.

Photographie couleur. Extrémité d'une éolienne avec trois pales se détachant dans un ciel nuageux.
En justice, l'Éoliennes de L'Érable demande Ă  Marie-Ève MaillĂ© ses sources.

La situation a valu des prises de positions trĂšs vives. Si initialement l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al n'a pas dĂ©fendu son Ă©tudiante, dĂšs que le sujet a Ă©tĂ© connu, les milieux scientifiques, journalistiques et mĂȘme gouvernementaux ont signifiĂ© leur dĂ©saccord avec la dĂ©cision judiciaire initiale au titre d'une Ă©thique bafouĂ©e.

Implantation d'Ă©oliennes

À la suite d'un appel d'offres lancĂ© en 2005 par Hydro-QuĂ©bec, l'entreprise EnerfĂ­n prĂ©sente un projet de parc Ă©olien dans la municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© (MRC) de L'Érable. Elle est choisie. EnerfĂ­n est une filiale de la compagnie Elecnor (es), une sociĂ©tĂ© anonyme espagnole[1]. En 2008, EnerfĂ­n crĂ©e la filiale Éoliennes de L'Érable pour dĂ©velopper le projet[2].

Le projet de parc Ă©olien crĂ©e un « clivage dans la communautĂ© », entre les partisans et les opposants, ainsi que cela est mentionnĂ© dans le mĂ©moire prĂ©sentĂ© par la MRC de L'Érable au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE)[3]. Dans son rapport de , le BAPE souligne aussi la « dĂ©tĂ©rioration du climat social » mise en Ă©vidence par des dizaines de mĂ©moires qui lui sont prĂ©sentĂ©s[4]. MalgrĂ© les tensions, le projet est autorisĂ© et la construction du parc s'amorce en 2011. Le parc est en exploitation depuis .

Étude de l'incidence sociale

En 2010, Marie-Ève MaillĂ© s'entretient avec des rĂ©sidents de la MRC de L'Érable dans le cadre de ses recherches. Elle est alors Ă©tudiante au doctorat en communication Ă  l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM). Sa thĂšse porte sur la diffusion de l’information entourant le projet Ă©olien et sur la division sociale qu’a entraĂźnĂ© le conflit liĂ© Ă  ce projet[5]. Dans ce contexte, elle rencontre 93 personnes, dont 74 opposĂ©es au projet et 14 partisanes du projet de parc Ă©olien, qu'elle soumet Ă  des entrevues. À titre de chercheuse, elle s'engage Ă  protĂ©ger l’identitĂ© de ces personnes et la confidentialitĂ© de leurs donnĂ©es. Cet engagement est consignĂ© dans un formulaire de consentement Ă  la recherche, signĂ© par la chercheuse et chacune des personnes participantes avant de procĂ©der Ă  l’entrevue. Marie-Ève MaillĂ© obtient son doctorat de l’UQAM en 2012.

ProcĂšs

En , des rĂ©sidents dĂ©posent une requĂȘte de recours collectif contre l'entreprise Éoliennes de L'Érable, se plaignant des dĂ©sagrĂ©ments causĂ©s par la construction et l'activitĂ© des Ă©oliennes[6]. En 2014, la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec accepte la requĂȘte[7]. En 2015, les citoyens faisant partie du recours collectif demandent Ă  MaillĂ© de tĂ©moigner au procĂšs Ă  titre de tĂ©moin expert, demande qu'elle accepte.

Les avocats de l'entreprise Éoliennes de L'Érable dĂ©posent alors une requĂȘte pour obtenir, dans le but de prĂ©parer leur dĂ©fense, les enregistrements d'entrevues effectuĂ©s par MaillĂ© pour ses recherches, accompagnĂ©s des noms des individus interrogĂ©s. En , le juge Marc Saint-Pierre accepte la requĂȘte de l'entreprise et ordonne Ă  la chercheuse de transmettre aux avocats de l'entreprise toutes les donnĂ©es brutes de son doctorat, incluant l'identitĂ© des individus rencontrĂ©s pour entrevue[8]. Or, l'anonymat de ces derniers Ă©tait une condition Ă  leur participation Ă  l'Ă©tude, comme c'est gĂ©nĂ©ralement le cas pour les recherches universitaires impliquant des ĂȘtres humains. En effet, par souci d'Ă©thique, le respect de la vie privĂ©e et la confidentialitĂ© doivent ĂȘtre garantis aux participants tout en les prĂ©venants [9]. Pour Ă©viter d'avoir Ă  se plier Ă  l'ordonnance, MaillĂ© revient sur sa dĂ©cision; elle ne tĂ©moignera pas comme experte dans le cadre du recours collectif contre le projet d'Ă©oliennes de l'Érable.

En , MaillĂ© reçoit une mise en demeure lui demandant de fournir les informations demandĂ©es sous cinq jours, malgrĂ© le fait qu'elle ait annoncĂ© qu'elle ne sera pas tĂ©moin experte. Elle ne fournit pas les documents. En mai de la mĂȘme annĂ©e, Éoliennes de L'Érable lui envoie une citation Ă  comparaĂźtre le pour remettre les documents demandĂ©s[10]. MaillĂ© demande au juge Saint-Pierre de rĂ©tracter son jugement Ă©mis janvier. Si celui-ci maintient son ordonnance, la chercheuse devra soit briser l'entente de confidentialitĂ© qu'elle a avec les participants Ă  ses recherches, soit s'exposer Ă  des poursuites pour outrage au tribunal.

Le , l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM) dĂ©pose devant la Cour, conjointement avec les Fonds de recherche du QuĂ©bec - Nature et technologie, les Fonds de recherche du QuĂ©bec – SantĂ© et les Fonds de recherche du QuĂ©bec - SociĂ©tĂ© et culture, un acte d'intervention volontaire[11]. Ils visent ainsi Ă  appuyer MaillĂ© dans sa dĂ©marche pour faire annuler l'ordonnance du juge Saint-Pierre.

Le , Marie-Ève MaillĂ© se prĂ©sente au palais de justice de Victoriaville. AccompagnĂ©e d'avocats de l'UQAM, des Fonds de recherche du QuĂ©bec et de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'universitĂ©, elle souhaite faire revenir le juge Saint-Pierre sur sa dĂ©cision. Sont notamment invoquĂ©s l'engagement de confidentialitĂ© entre la chercheuse et les participants Ă  ses recherches et les critĂšres de Wigmore. Le jugement est rendu le , en faveur de la chercheuse. En effet, le juge Saint-Pierre rĂ©tracte son prĂ©cĂ©dent jugement qui forçait MaillĂ© Ă  divulguer ses donnĂ©es brutes, et casse la citation Ă  comparaĂźtre que les avocats de l'entreprise Éoliennes de L'Érable avaient obtenue[12].

Positions

Position premiùre de l’UQÀM

Initialement MaillĂ© ne trouve aucun soutien auprĂšs de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM) Ă  laquelle elle est rattachĂ©e lors de sa thĂšse. Celle-ci lui signifie : « vous ĂȘtes la titulaire des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle de votre thĂšse incluant notamment vos donnĂ©es de recherche. Ces donnĂ©es de recherche n'appartiennent pas Ă  l'UniversitĂ©[13]. » Elle estime que MaillĂ© « a agi seule, de maniĂšre unilatĂ©rale et volontairement dans sa dĂ©cision d'ĂȘtre tĂ©moin expert[14]. »

Néanmoins le secrétariat de la Conduite responsable de la recherche rappelle que, pour un établissement, l'absence de soutien à un chercheur qui souhaite protéger ses sources humaines met en risque l'éligibilité aux Fonds de recherche du Québec[14].

La communauté scientifique

Des scientifiques estiment que les enjeux moraux de cette situation sont importants, en consĂ©quence ils signifient personnellement et collectivement leur appui Ă  MaillĂ©. En , les Fonds de recherche du QuĂ©bec interviennent dans le dossier pour faire valoir l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de la recherche. En aoĂ»t, deux dĂ©clarations sont ajoutĂ©es au dossier de l'affaire MaillĂ©. D'abord, celle du scientifique en chef du QuĂ©bec, RĂ©mi Quirion, qui affirme que le projet de doctorat de MaillĂ© n'aurait jamais Ă©tĂ© financĂ© sans garantie d'anonymat pour les participants[14]. Ensuite, celle de la directrice gĂ©nĂ©rale du secrĂ©tariat de la Conduite responsable de la recherche, Susan V. Zimmerman, qui souligne qu'il est du devoir des chercheurs de garantir la confidentialitĂ© des informations qu'on leur confie. Le , l’ Association canadienne des professeures et professeurs d’universitĂ© (en) se dit prĂ©occupĂ©e par l'ordonnance de la Cour obligeant la divulgation de l'identitĂ© des participants aux recherche de MaillĂ©[15]. Le lendemain, une lettre cosignĂ©e par plus de 200 chercheurs d'institutions quĂ©bĂ©coises est publiĂ©e. Pour les auteurs, la confidentialitĂ© des donnĂ©es des participants aux Ă©tudes scientifiques est un « aspect incontournable de la recherche universitaire impliquant des ĂȘtres humains[13]. » Ils Ă©crivent que « l’avenir de la recherche scientifique et la confiance des citoyens dans les processus de recherche universitaire dĂ©pendent de l’issue de cette affaire[13] ». Quelques jours plus tard, le vice-recteur associĂ© Ă  la recherche, Ă  la dĂ©couverte, Ă  la crĂ©ation et Ă  l’innovation Ă  l'UniversitĂ© de MontrĂ©al rĂ©itĂšre l'importance du respect de la vie privĂ©e des participants aux recherches, qui est « un Ă©lĂ©ment clĂ© de l’éthique de la recherche avec des participants humains[16]. » Dans le mĂȘme Ă©lan, les chercheurs du Groupe de recherche interdisciplinaire sur le dĂ©veloppement rĂ©gional, de l'est du QuĂ©bec Ă  l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Rimouski soulignent que faire fi de la protection des renseignements confiĂ©s dans un cadre de recherche risque de « dĂ©courager les citoyens de rĂ©pondre aux sollicitations et aux questions des chercheurs et limiter du mĂȘme coup l’accĂšs de ces derniers Ă  des donnĂ©es de premiĂšre main, essentielles Ă  une comprĂ©hension fine des rĂ©alitĂ©s sociales[17]. »

L'affaire est ensuite reprise sur un blog de jeunes Ă©tudiants proches de l'Association canadienne des libertĂ©s civiles[18], par le site web de la revue scientifique Science[19] et dans le bulletin de la FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise des professeures et professeurs d’universitĂ© (FQPPU)[20].

Pour sa part, en 2018, Marie-Ève MaillĂ© publie un ouvrage et en prĂ©cise l'objet : « c'est dans l’espoir de mieux outiller le milieu de la recherche scientifique, et surtout ces jeunes chercheuses et chercheurs que la prĂ©caritĂ© rend d’autant plus vulnĂ©rables Ă  ce genre d’attaques, que je rĂ©dige cet essai. Pour garder une trace de la bataille que j’ai menĂ©e[21]. »

Annexes

Sources primaires

  • Marie-Ève MaillĂ© (prĂ©f. Yves Gingras, postface Bogdan Catanu), L'affaire MaillĂ© : l'Ă©thique de la recherche devant les tribunaux, MontrĂ©al, ÉcosociĂ©tĂ©, coll. « Parcours », , 192 p., 22 cm (ISBN 978-2- 8971-9459-8).

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. « Enerfin : À propos de nous », web du groupe Elecnor, sur www.enerfin.es, Madrid, Enerfin (consultĂ© le ), Un peu d'histoire.
  2. Historique du projet. Site web de la filiale Éoliennes de L'Érable. Page consultĂ©e le 13 dĂ©cembre 2016.
  3. MunicipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© (MRC) de L’Érable, MĂ©moire sur le projet d’amĂ©nagement du parc Ă©olien de L’Érable (prĂ©sentĂ© au bureau d’audiences publiques sur l’environnement), Plessisville, MunicipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© (MRC) de L’Érable, , 57 vues (lire en ligne [PDF]), PrĂ©sentation du projet, « PrĂ©occupations de la MRC de L’Érable », vue 27.
  4. QuĂ©bec (province). Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, Projet d'amĂ©nagement d'un parc Ă©olien dans la MRC de L'Érable, QuĂ©bec, Bureau d'audiences publiques sur l'environnement. MunicipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© (MRC) de L’Érable, coll. « Rapport d'enquĂȘte et d'audience publique ; Microlog / 2010 » (no 05090), , ix, 147, 11 x 15 cm (ISBN 978-2-5505-8258-8, lire en ligne [PDF]), chap. 3 (« Les impacts du projet »), p. 65.
  5. (en + fr) Marie-Ève MaillĂ© et Johanne Saint-Charles (dir. recherche), Information, confiance et cohĂ©sion sociale dans un conflit environnemental liĂ© Ă  un projet de parc Ă©olien au QuĂ©bec (Canada) [« Information, trust, and social cohesion in an environmental conflict related to a wind farm project in QuĂ©bec (Canada) »], MontrĂ©al, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, coll. « ThĂšse de doctorat en communication (UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al) » (no D2402), , XXII-261 p. (OCLC 839218852, lire en ligne [PDF]), « RĂ©sumĂ© », p. XIX-XX.
  6. BGA Avocats, RequĂȘte pour autorisation d'exercer un recours collectif et pour se voir attribuer le statut de reprĂ©sentants (parties : Jean Rivard et Yvon Bourques (requĂ©rants) contre Éoliennes de L’Érable (intimĂ©e)), s.l., s.n., coll. « Cour supĂ©rieure. Province de QuĂ©bec / district d’Arthabaska » (no 415-06-000002-128), , 13 p. (lire en ligne [PDF]).
  7. GeneviĂšve Proulx (photogr. Hydro-QuĂ©bec), « L'entreprise Éoliennes de L'Érable visĂ©e par un recours collectif », sur ici.radio-canada.ca, MontrĂ©al, SociĂ©tĂ© Radio-Canada, (consultĂ© le ).
  8. Marc Saint-Pierre, Jugement (parties : Jean Rivard et Yvon Bourques (demandeurs) contre Éoliennes de L’Érable (dĂ©fenderesse)), s.l., s.n., coll. « Cour supĂ©rieure. Province de QuĂ©bec / district d’Arthabaska » (no 415-06-000002-128), (lire en ligne).
  9. Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, Conseil de recherches en sciences naturelles et en gĂ©nie du Canada, Instituts de recherche en santĂ© du Canada, ÉnoncĂ© de politique des trois conseils : Éthique de la recherche avec des ĂȘtres humains (numĂ©ro de catalogue : RR4-2/2014F PDF), Ottawa (Ontario), SecrĂ©tariat interagences en Ă©thique de la recherche ; Sa majestĂ© la reine du chef du Canada, , (242 vues) 234 (ISBN 978-0-6602-3098-6, lire en ligne [PDF]), chap. 5 (« Vie privĂ©e et confidentialitĂ© »), p. 66-67 (vues 74-75).
  10. Yanick Villedieu (photogr. Rick Bowmer), « Chercheurs et journalistes, mĂȘme combat », MontrĂ©al, SociĂ©tĂ© Radio-Canada, (consultĂ© le ).
  11. Dentons Canada, Acte d’intervention volontaire Ă  titre conservatoire de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (plaidoirie Jean Rivard et Yvon Bourques (demandeurs) contre Éoliennes de L’Érable (dĂ©fenderesse) avec Marie-Ève MaillĂ© (partie requĂ©rante) ainsi que Fonds de recherche du QuĂ©bec - Nature et technogie, Fonds de recherche du QuĂ©bec – SantĂ©, Fonds de recherche du QuĂ©bec - SociĂ©tĂ© et culture et UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (intervenants volontaires)), s.l., s.n., coll. « Cour supĂ©rieure. Province de QuĂ©bec / district d’Arthabaska » (no 415-06-000002-128), , 11 p. (lire en ligne [PDF]), chap. VI (« Conclusions »), p. 1, 11.
  12. Marc Saint-Pierre, Jugement (parties : Jean Rivard et Yvon Bourques (demandeurs) contre Éoliennes de L’Érable (dĂ©fenderesse) avec Marie-Ève MaillĂ© (requĂ©rante) ainsi que Fonds de recherche du QuĂ©bec - Nature et technogie, Fonds de recherche du QuĂ©bec – SantĂ©, Fonds de recherche du QuĂ©bec - SociĂ©tĂ© et culture, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al et Association canadienne des professeures et professeurs d’universitĂ© (intervenants)), s.l., s.n., coll. « Cour supĂ©rieure. Province de QuĂ©bec / district d’Arthabaska » (no 415-06-000002-128), , 17 p. (lire en ligne [PDF]), « Dispositif », p. 16.
  13. Chantal Pouliot et al. (photogr. iStock), « L’affaire MaillĂ©, ou l’avenir de la confidentialitĂ© dans la recherche scientifique », sur www.ledevoir.com, Le Devoir, MontrĂ©al, Le Devoir, (consultĂ© le ).
  14. Ulysse Bergeron (photogr. Joe Gough), « Une chercheuse forcĂ©e par la justice de rĂ©vĂ©ler l’identitĂ© de ses sources », MontrĂ©al, SociĂ©tĂ© Radio-Canada, (consultĂ© le ).
  15. « Nouvelles : L’ACPPU soutient la confidentialitĂ© de la recherche », sur www.caut.ca, Ottawa, Canadian Association of University Teachers, (consultĂ© le ).
  16. Frédéric Bouchard, interview par Mathieu-Robert Sauvé, Ne touchez pas à la confidentialité en recherche !, forum, udemnouvelles Montréal, (consulté le ).
  17. GRIDEQ- UQAR, « Des fondements de la pratique scientifique mis en cause », sur www.facebook.com (page Facebook du Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l'est du Québec), (consulté le ).
  18. (en) Elena Drouin, « Issue of Protection of Academic Sources Raised in Recent Quebec Court Order » [« La question de la protection des sources universitaires soulevée dans une récente ordonnance d'un tribunal québécois »], sur rightswatch.ca (blog), (consulté le ).
  19. (en) Wayne Kondro (photogr. HélÚne Bouffard), « Canadian researcher in legal battle to keep her interviews confidential » [« La bataille juridique d'une chercheuse canadienne pour garder ses interviews confidentielles »], News, sur www.aaas.org, Washington, American Association for the Advancement of Science (AAAS), (DOI 10.1126/science.aal0419, consulté le ).
  20. Hans Poirier, « Conseils juridiques : L’affaire MaillĂ© et la protection des sources et des donnĂ©es de recherche », Bulletin de la FQPPU, MontrĂ©al, FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise des professeures et professeurs d’universitĂ©, vol. 2, no 2,‎ , p. 10-12 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  21. MaillĂ© et UQÀM 2018, p. quatriĂšme de couverture.
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