Adrien Mithouard
Adrien Mithouard, né le à Paris 7e et mort le , est un poète et essayiste politique français, cofondateur, avec Albert Chapon, de la revue L'Occident.
Conseiller municipal de Paris |
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(Ă 54 ans) |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 8130-8144, 15 pièces, -)[1] |
Cette revue défend en littérature et en art les valeurs de l'Occident chrétien. Adrien Mithouard a notamment Maurice Denis, Vincent d'Indy, Francis Viele-Griffin et Fagus parmi ses collaborateurs. Chrétien fervent, il exprime sa foi dans de nombreux recueils de poemes (entre autres, Les Impossibles Noces, 1896; In exitu, 1918; La majeste du temps, 1922), pour lesquels il a adopte une forme très personnelle, en l’espèce une sorte d'iambe dont la coupe est rendue ostensible par la présentation typographique. Cette poésie tendre, concrète, embrumée de mysticisme, manque parfois de rigueur, jamais d'accent.
Il fut président du conseil municipal de Paris de 1914 jusqu'à sa mort en 1919. Il succède à Paul Chassaigne-Goyon, qui assura l'intérim au décès de Mithouard.
Distinctions
Hommages
Une place de Paris, dans le 7e arrondissement (où il vécut, au no 10), porte son nom. La société des Armateurs Français avait également, en son temps, baptisé l'un de ses vapeurs du nom de Président Mithouard, en hommage à son comportement durant la « Grande Guerre ».
Ĺ’uvres
- Poésie
- Bigalume (1888)
- RĂ©cital mystique (1893)
- L'Iris exaspéré (1895)
- Les Impossibles Noces ; les Deux Foules ; la ConquĂŞte de l'aube (1896)
- Le Pauvre PĂ©cheur (1899)
- La Coupole de Notre-Dame de Caen (1902)
- Les Frères marcheurs (1902)
- La Perdition de la Bièvre (1906)
- In exitu (1919)
- La Majesté du temps (1922)
- Essais
- Le Tourment de l’Unité (1901)
- Traité de l’Occident (1904)
- Les Pas sur la Terre (1908)
- Les Marches de l’Occident (1910)
- La Terre d'Occident, essais sur la formation française (1917)
RĂ©ception critique
Avec d'autres poètes (Paul Vérola (Horizons), Eugène Soubeyre (Au Royaume d'Eve), Émile Gigleux (Troublants Mystères)), sa poésie symboliste (L'Iris exaspéré), « décorative et légendaire à la mode (...) », est condamnée en 1895 par Adolphe Retté, qui y voit une inspiration s'épuisant dans un raffinement artificiel[2].
Notes et références
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom MITHOUARD Adrien (consulté le )
- Michel Décaudin, La crise des valeurs symbolistes : vingt ans de poésie française, 1895-1914, Slatkine, , 532 p. (ISBN 9782051002936, lire en ligne), p. 31..
Liens externes
- Jean Rousselot. Dictionnaire de la poesie francaise contemporaine 1968, Auge, Guillon, Hollier -Larousse, Mooreau et Cie.-Librairie Larousse, Paris
- Ressource relative à la littérature :
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