Accueil🇫🇷Chercher

Adolph John Paschang

Adolph John Paschang M.M., né le à Martinsburg (Missouri) et mort le à Hong Kong, est un missionnaire catholique américain qui fut évêque en Chine.

Adolph John Paschang
Fonctions
Évêque diocésain
Diocèse de Jiangmen
à partir du
Évêque catholique
à partir du
Évêque titulaire
Sasima (d)
à partir du
Vicaire apostolique
Diocèse de Jiangmen
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Hong Kong
Nationalité
Formation
Campion High School (en)
Kenrick–Glennon Seminary (en)
Activité
Prêtre catholique (à partir du )
Autres informations
Consécrateurs
Plaque commémorative

Biographie

Formation

Adolph John Paschang naît dans une famille de fermiers du Missouri. Il étudie au collège jésuite Campion de Prairie du Chien, puis à la St. Louis University High School tenue aussi par les jésuites à Saint Louis, et enfin au séminaire Kenrick de cette même ville. Il rejoint alors la toute nouvelle Société catholique des missions étrangères d'Amérique, dite de Maryknoll, où il est ordonné prêtre le . Il est rapidement destiné à la mission de Kong Moon (aujourd'hui Jiangmen) en Chine méridionale.

Ministères

Le P. Paschang travaille à Kochow (orthographié Gaozhou aujourd'hui) à l'école du Sacré-Cœur récemment fondée par sa congrégation, à Maoming où une école est ouverte par le P. Bernard Meyer en 1923, à Yeung Kong, à Kaying, à Toishan, et à Kong Moon. Il est nommé vicaire apostolique de Kong Moon le , succédant à Mgr James Edward Walsh appelé à la tête de la congrégation, et il est consacré évêque in partibus le suivant par le serviteur de Dieu, Mgr Francis Xavier Ford M.M. à la Stanley House de Hong Kong[1]. À cette époque, la Chine est déchirée par l'invasion japonaise et la guerre civile, mais la région est relativement épargnée jusqu'au début des années 1940.

Seconde Guerre mondiale

L'attaque de Pearl Harbour le provoque l'entrée en guerre des États-Unis. Au début, Mgr Paschang n'est pas inquiété par les autorités d'occupation japonaises. Il obtient un laissez-passer pour Hong Kong en . Pendant son séjour à Hong Kong, il procède à des ordinations à la chapelle dominicaine du Rosaire à cause de l'absence du vicaire apostolique, Mgr Enrico Valtorta. Mais pendant que Mgr Paschang est à Hong Kong des prêtres sont attaqués par les Japonais dans son vicariat.

En 1946, le vicariat apostolique est élevé au rang de diocèse par Pie XII. La guerre civile fait rage entre les forces communistes et l'armée de Tchang Kaï-chek.

Chine communiste

Les armées de Mao Tsé-Toung remportent la victoire sur les forces nationalistes en 1949 et au bout de quelques mois une politique d'éradication des religions est mise en place, d'abord par la levée d'impôts impossibles à payer, la fermeture des écoles et des hôpitaux tenus par les missionnaires, l'interdiction des associations chrétiennes et les arrestations arbitraires. Un grand nombre de missionnaires quittent le pays. Mgr Paschang décide de rester au milieu de son peuple.

Il est finalement arrêté et torturé à plusieurs reprises. Le , il est forcé d'écrire à ses confrères de Hong Kong (alors colonie britannique) pour le paiement d'une rançon en échange de sa libération. Le , le New York Times rapporte les tortures subies par l'évêque[2]. Finalement, il est libéré le et passe la frontière à Macao (alors possession portugaise)[3]. Il retrouve Hong Kong le suivant.

Dernières années

Tombe de Mgr Paschang à Hong Kong.

Interviewé par plusieurs journaux, Mgr Paschang ne manifeste pas de haine envers ses ennemis. Il s'installe à la maison des pères de Maryknoll de Hong Kong (Stanley House). Après un court séjour aux États-Unis, il retrouve Hong Kong. En , il subit une thrombose cérébrale et passe un mois à l'hôpital des Sœurs canossiennes de Wan Chai. Il est en fauteuil roulant à partir de . Il meurt dix ans plus tard à l'hôpital Saint-Paul de Causeway Bay.

Notes et références

  1. Avec comme coconsécrateurs Mgr Enrico Valtorta, vicaire apostolique de Hong Kong et Mgr Gustave Deswazières M.E.P. (1882-1959), alors ancien vicaire apostolique de Pakhoi (Beihai).
  2. (en) New York Times, article du 6 décembre 1951
  3. (en) New York Times, article du 8 juin 1952

Voir aussi

Source de la traduction

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.