Action doctrinale et politique

Le mouvement ne reconnaissait pas le clivage droite-gauche :

Dans la France de 1959, pour poser ou trancher le problème de l'appartenance droite - gauche, il faut être atteint d'une sclérose cervicale qui ne peut qu'attirer la pitié que toute infirmité appelle.

Si malgré tout certains, quelle que soit la valeur de leur entreprise, considèrent comme un titre de gloire de se classer, nous les prévenons charitablement des ennuis qui les attendent au Jugement dernier s'ils se sont classés à gauche, cette position étant réservée, d'après les Écritures Saintes, aux réprouvés, aux damnés pour l'éternité.

Il serait par ailleurs présomptueux qu'ils se classent d'emblée à la droite du Père, du côté des élus ; il reste donc que décidément mieux vaut abandonner entre chrétiens sérieux ce jargon insensé.

Elle est considérée par Jacques Maître comme une association d'extrême-droite opposée à la politique du Général de Gaulle en Algérie[2].

Cette association militait pour un ordre social chrétien. Elle aspirait à coordonner les « hommes de bonne formation civique chrétienne [pour] les engager à utiliser cette formation dans un combat politique chrétien[3] ». Partisane d'une économie corporatiste[4], elle s'attachait surtout, selon Bernard Lefèvre, « à la solution des problèmes financiers » suscités par l'économie libérale[5].

Elle est connue pour avoir publié 9 bulletins périodiques du 1^er mars 1959 au mois de juillet 1960.

Ces bulletins offrent un échantillon des travaux de déclinaison de la doctrine sociale de l’Église sur des sphères telles que :

• L'économie et la finance
• Le corporatisme
• L'école
• L'articulation entre Foi et politique

Le directeur de la publication des bulletins de l'Action doctrinale et politique était Pierre de la Forest Divonne qui a ensuite, dès 1962, rejoint le baron Hervé Pinoteau pour fonder le secrétariat du prince Alphonse de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France[6] - [7].