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Achik Kérib, conte d'un poète amoureux

Achik Kérib, conte d'un poète amoureux (titre original : Ashugi Qaribi) est un film soviétique réalisé par Dodo Abachidze et Sergueï Paradjanov et sorti en 1988.

Achik Kérib,
conte d'un poète amoureux

Titre original Ashugi Qaribi
Réalisation Dodo Abachidze
Sergueï Paradjanov
Scénario Guia Badridzé d'après la nouvelle de Mikhaïl Lermontov
Acteurs principaux

Youri Mgoian (chanson : Alim Gassimov)
Sofiko Tchiaoureli
Ramaz Tchkhikvadzé
Lévan Natrochvili
Véronique Métonidzé

Sociétés de production Kartuli Pilmi
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique/
Drapeau de la République socialiste soviétique de Géorgie RSS de Géorgie
(Drapeau de la Géorgie Géorgie)
Genre Comédie dramatique
Durée 83 minutes
Sortie 1988

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Kérib, un jeune homme généreux, est un achik possédant une très belle voix. Au cours des cérémonies, il chante, au son de la saaz[1] les exploits des nobles cavaliers du Turkestan. Un jour, il s'éprend de la belle Magoul-Megeri, fille d'un riche marchand. Pauvre, il ne peut, toutefois, l'épouser. Il part donc à travers le monde, avec l'espoir de devenir riche et de convoler en justes noces.

Source

Achik Kerib constitue l’adaptation assez libre d’un conte de Lermontov écrit en 1837, retrouvé dans les papiers de l’écrivain après sa mort et publié en 1846 dans l’anthologie de B.A. Sollogub[2]. Ce conte est lui-même inspiré d'un dastan populaire, Achik Garib.

Fiche technique

Distribution

  • Youri Mgoian (chanson : Alim Gassimov) : Achik Kérib
  • Sofiko Tchiaoureli : Magoul-Megeri
  • Ramaz Tchkhikvadzé
  • Lévan Natrochvili
  • Véronique Métonidzé
  • Konstantin Stepankov (comme Konstantin Adamov)

Analyse

Paradjanov développe un langage cinématographique poétique dans ce film, tout comme auparavant dans Sayat Nova (1968). Cette poéticité cinématographique a été commentée par Marion Poirson-Dechonne dans l'article "Achik Kerib, de Paradjanov, ou la fonction poétique du langage cinématographique[3]".

Autour du film

  • Après la dernière image du film (une colombe venant se poser sur une caméra de plateau, dans une pièce nue au mur de fond décoré d'un tissu) apparaît un carton : « Dédié à la mémoire d'Andreï Tarkovski. »

Distinction

Sélection officielle à la Mostra de Venise 1988 (présenté hors-compétition).

Références

Liens externes

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