Accord de Ouagadougou (2007)
L'accord de Ouagadougou[1] est signé le par le président ivoirien Laurent Gbagbo, le chef des Forces nouvelles Guillaume Soro et le président burkinabé Blaise Compaoré. Il visait à ramener la paix en Côte d'Ivoire et à réunifier le pays. Il est suivi par 4 accords complémentaires[2] - [3] - [4] - [5].
Signé |
Ouagadougou |
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Signataires | CĂ´te d'Ivoire | Forces nouvelles de CĂ´te d'Ivoire |
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Le président Gbagbo propose une discussion directe avec les Forces nouvelles pour résoudre la crise après les échecs des processus de paix antérieurs, privilégiant ainsi un dialogue inter-ivoirien au détriment de médiations internationales qui n'ont pas réussi à ramener la paix. Du au ont eu lieu à Ouagadougou (Burkina Faso) des rencontres de délégations des différentes parties. Un accord politique est signé le par MM. Gbagbo, Soro et Compaoré, ce dernier en tant que facilitateur.
Cet accord porte sur le processus électoral, le désarmement et la réunification du pays.
En conséquence de cet accord, le président Gbagbo a nommé Soro au poste de Premier ministre le et a signé une mesure d'amnistie le [6]. Un centre de commandement intégré réunissant les forces armées rebelles et gouvernementales est également créé[7].
Notes et références
- « Accord politique de Ouagadougou », sur Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC),
- « 1er accord complémentaire à l'accord politique de Ouagadougou », sur PNRRC,
- « 2ème accord complémentaire à l'accord politique de Ouagadougou », sur PNRRC,
- « 3ème accord complémentaire à l'accord politique de Ouagadougou », sur PNRRC,
- « 4ème accord complémentaire à l'accord politique de Ouagadougou », sur PNRRC,
- « Ordonnance n° 2007-457 du 12 avril 2007 portant loi d'amnistie »,
- Philippe Leymarie, « En Côte d’Ivoire, une armée à refaire », sur blog.mondediplo.net,