Accaras
Les Accaras ou Akkaras (arabe : عكارة), sont un ensemble de tribus, présentées tantôt comme arabes[1] tantôt comme berbères[2] arabisées[3], installées dans la région tunisienne de Zarzis depuis la fin du XVIe siècle[4].
Régions d’origine | Maroc |
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Langues | Arabe |
Religions | Islam |
Ethnies liées | Ouerghemma |
Histoire
Elles seraient originaires du Maroc[5] qu'elles auraient quitté pour des raisons inconnues. Installées dans le sud de l'Algérie puis dans le Sahel tunisien, une partie d'entre elles décide de s'installer dans le sud du pays : Sidi Khelifa Essayeh conduit une partie des tribus vers Ben Gardane où se trouve encore son mausolée[2]. Dans cette région, les terres occupées par la tribu nomade des Nouails sont abandonnées par ces derniers et Ali II Bey, souverain de Tunis, fait construire vers 1760 une forteresse pour protéger les Accaras contre les populations nomades environnantes. Durant un siècle, les Accaras s'adonnent à l'agriculture.
Composition
Les différentes tribus composant la confédération sont les suivantes[6] :
Notes et références
- « Bulletin », L'Univers israélite, no 4, , p. 145 (lire en ligne, consulté le ).
- Direction générale de l'agriculture, du commerce et de la colonisation, « Genre de vie des Accaras. Les occupations », Bulletin de la Direction générale de l'agriculture, du commerce et de la colonisation, no 62, premier trimestre 1912, p. 113 (lire en ligne, consulté le ).
- André Louis, « Le monde "berbère" de l'extrême sud tunisien », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 11, , p. 119 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les habitants actuels de Zarzis, ou la légende de "Accara" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur commune-zarzis.gov.tn.
- Direction générale de l'agriculture, du commerce et de la colonisation, « Origine des Accaras », Bulletin de la Direction générale de l'agriculture, du commerce et de la colonisation, no 62, premier trimestre 1912, p. 106 (lire en ligne, consulté le ).
- (ar) Revue d'histoire maghrébine, no 109, 2003, p. 181 (lire en ligne).