Abdollah Nouri
Abdollah Nouri (en persan : عبدالله نوری) est un religieux et un réformateur iranien.
Abdollah Nouri | |
Fonctions | |
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Président du Conseil municipal de Téhéran (en) | |
– (4 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Abbas Douzdouzani (en) |
Vice-président de l'Iran pour le Développement et les Affaires sociales | |
– (4 mois et 15 jours) |
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Président | Mohammad Khatami |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Poste supprimé |
Ministre de l'Intérieur | |
– (10 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Ali Mohammad Besharati (en) |
Successeur | Mostafa Tajzadeh (en) |
– (4 ans, 4 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | Ali Akbar Mohtashamipour (en) |
Successeur | Ali Mohammad Besharati (en) |
Député à l'Assemblée consultative islamique | |
– (1 an, 2 mois et 17 jours) |
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Circonscription | Téhéran, Ray, Shemiranat et Eslamchahr (en) |
– (4 ans) |
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Circonscription | Ispahan (en) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ispahan (Iran) |
Nationalité | Iranienne |
Parti politique | Association du clergé militant |
Père | Mohammad Ali Nouri |
Fratrie | Alireza Nouri (en) (frère) |
Religion | Islam chiite duodécimain |
Carrière
Abdollah Nouri a été qualifié de « lieutenant de confiance » de l'ayatollah Khomeiny. Khomeiny l'a désigné comme son représentant auprès de nombreuses autres organisations importantes. Le successeur et dirigeant suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, l'a également nommé membre « d'un puissant conseil qui le conseillera sur les grandes politiques ». Cependant, Abdollah Nouri a également soutenu le clerc dissident, le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri, qui a été placé en résidence surveillée en 1997 pour avoir interrogé l'autorité de l'ayatollah Khamenei.
Il a été pendant quatre ans ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Hashemi Rafsanjani. Il s'impose à la fin des années 1990 comme la figure principale du parti réformateur[1]. Il a également été ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Mohammad Khatami, mais est mis en accusation par le cinquième parlement après seulement onze mois d'activité à son poste[2]. Il a peu après été élu chef du conseil de Téhéran.
Il a démissionné du conseil pour participer aux élections du sixième parlement. Il a fondé un journal nommé Khordad, en mémoire de la victoire du président Khatami le 2 khordad 1376 du calendrier iranien, soit le .
Procès
Accusé d'insulter les valeurs islamiques, il a été jugé par la cour cléricale spéciale d'Iran. Il a déclaré ne pas accepter l'autorité de cette dernière, la jugeant anticonstitutionnelle. Reconnu coupable d'insultes envers l'Ayatollah Khomeini, de publications anti-religieuses, de perturbation de l'opinion publique, d'insultes à personnalités officielles et de connivence avec les États-Unis, il a été condamné à cinq ans de prison[3].
Après qu'il eut passé quatre années en prison, son frère Aliréza Nouri, à l'époque membre du parlement, fut tué dans un accident. Abdollah Nouri fut alors libéré de la prison d'Evin lorsque Mehdi Karroubi, membre du parlement de l'époque, écrivit une lettre au Guide Suprême en lui demandant de libérer Abdollah Nouri parce que son père était accablé par la perte de son autre fils.
Notes et références
- Henry Sorg, Le massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran : une mobilisation forclose ?, Raisons politiques, 2008/2 (no 30), pages 59 Ã 87
- (en) « Nouri banned from Iranian election »
- (en) « Former Iranian leader candidate in elections »