AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Abdelghani Hamel

Abdelghani Hamel (en arabe : ŰčŰšŰŻŰ§Ù„Űșني Ù‡Ű§Ù…Ù„), nĂ© le Ă  Sabra dans la wilaya de Tlemcen, est un militaire algĂ©rien, gĂ©nĂ©ral-major,

Abdelghani Hamel
Illustration.
Fonctions
Directeur général de la Sûreté nationale
–
Prédécesseur Ali Tounsi
Successeur Mustapha Lahbiri
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sabra
Nationalité Algérienne
Profession Militaire
Religion Islam sunnite

Biographie

Abdelghani Hamel, le deuxiĂšme Ă  droite, au Salon international Milipol Paris rĂ©servĂ© aux professionnels du secteur de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure des États.

Titulaire d’un diplĂŽme d'ingĂ©nieur en Informatique et Organisation au Centre d'Ă©tudes et de recherches en informatique (CERI) et d’un magistĂšre en Ă©tudes stratĂ©giques et relations internationales, il a suivi plusieurs formations militaires dont le cours d’état-major et le cours supĂ©rieur de guerre en Égypte.

Abdelghani Hamel a fait une carriĂšre de 37 ans dans l’ANP, dans le corps de la Gendarmerie nationale. Tout d’abord chef d’état-major du 6e commandement rĂ©gional de la Gendarmerie nationale de Tamanrasset, il a Ă©tĂ© en fonction Ă  GhardaĂŻa. Puis, il a Ă©tĂ© chef de la division de la SĂ©curitĂ© publique du commandement de la Gendarmerie nationale Ă  Alger. En 2004-2005, il a occupĂ© le poste de commandant rĂ©gional de la Gendarmerie nationale Ă  Oran. Enfin, il a Ă©tĂ© pendant trois ans Ă  la tĂȘte du groupement des gardes-frontiĂšres (GGF)[1].

En 2008, le prĂ©sident Abdelaziz Bouteflika le nomme commandant de la Garde rĂ©publicaine, poste qu'il occupe de 2008 Ă  2010, annĂ©e oĂč il est Ă©galement promu gĂ©nĂ©ral-major.

Le , il est nommé chef de la police (DGSN) par le président Bouteflika, succédant ainsi au colonel Ali Tounsi[2] - [3].

Abdelghani Hamel a effectuĂ© plusieurs rĂ©formes, notamment au niveau de la professionnalisation du mĂ©tier de gardien de la paix mais Ă©galement par le biais de plusieurs actions ayant pour but de rĂ©tablir la proximitĂ© et le lien entre les forces de l’ordre et le citoyen algĂ©rien.

Limogeage

Le , un dĂ©cret prĂ©sidentiel mettant fin aux fonctions de Hamel Ă  la tĂȘte de la DGSN le remplace par le colonel Mustapha El-Habiri[4].

Condamnations

Le , il est convoquĂ© par la Justice, ainsi que son fils, pour « activitĂ©s illĂ©gales, trafic d’influence, dĂ©tournement de foncier et mauvaise utilisation de la fonction »[5].

Le , Abdelghani Hamel et deux de ses enfants, sont convoqués devant le tribunal de Sidi M'Hamed, entendus pour des affaires de détournement de foncier et d'enrichissement illicite. Auditionnés jusqu'à minuit par un juge d'instruction, ils sont placés sous mandat de dépÎt et transférés à la prison d'El-Harrach dans l'attente de leurs procÚs[6].

Le , Abdelghani Hamel est condamnĂ© Ă  15 ans de prison et Ă  une forte amende dans plusieurs affaires de corruption, principalement liĂ©es au « blanchiment d’argent, Ă  l'enrichissement illicite, au trafic d’influence et Ă  l'obtention de fonciers par des moyens illĂ©gaux ». Cette peine est rĂ©duite en appel Ă  12 ans de prison[7]. Ses enfants Amiar, Chafik, Mourad et Chahinaz sont respectivement condamnĂ©s Ă  dix ans, huit ans, sept ans et trois ans de prison ainsi qu'Ă  des amendes. Ces peines sont respectivement rĂ©duites en appel Ă  8 ans, 6 ans, 5 ans et 1 an (et une annĂ©e avec sursis)[7]. Son Ă©pouse, Annani Salima, est condamnĂ©e Ă  deux ans de prison. Les sociĂ©tĂ©s de la famille d’Abdelghani Hamel sont condamnĂ©es Ă  une forte amende et Ă  la « confiscation de tous les biens et biens meubles »[8].

Le 4 juin 2020, il est à nouveau condamné à 12 ans de prison pour « détournement de foncier agricole et trafic d'influence ». Son fils Chafik est condamné à trois ans de prison[9]. Le tribunal prononce la nullité des poursuites en avril 2022[10].

Dans une autre affaire, il est condamnĂ© le 26 juin 2020 Ă  quatre ans de prison pour « abus de fonction et blanchiment d’argent public pour le financement de groupes terroristes, sous couvert d’achat de biens immobiliers »[11]. Il est acquittĂ© le 7 novembre 2021 lors du procĂšs en appel[12].

Le 14 octobre 2020, dans une affaire mettant en cause Nachinachi Zoulikha, alias Mme Maya, (qui se prĂ©sentait par ailleurs comme Ă©tant la fille cachĂ©e de l’ancien prĂ©sident Bouteflika), il est condamnĂ© Ă  10 ans de prison, peine confirmĂ©e en appel le 31 dĂ©cembre 2020[13] - [14].

En 2021, ses biens sont confisqués[15].

Notes et références

  1. « AlgĂ©rie : l’intouchable Abdelghani Hamel », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (ar) « Le gĂ©nĂ©ral Abdelghani el-Hamel nommĂ© officiellement Ă  la tĂȘte de la DGSN – Ű§Ù„ŰŽŰ±ÙˆÙ‚ ŰŁÙˆÙ†Ù„Ű§ÙŠÙ† », Ű§Ù„ŰŽŰ±ÙˆÙ‚ ŰŁÙˆÙ†Ù„Ű§ÙŠÙ†,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. « Abdelghani Hamel succĂšde Ă  Ali Tounsi aux commandes de la police – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. « lefigaro.fr/international »
  5. « "Abdelghani Hamel convoqué par la justice" », sur HuffPost, , 27 avril 2019
  6. https://www.huffpostmaghreb.com/entry/abdelghani-hamel-transfere-a-la-prison-el-harrach_mg_5d1ef387e4b04c48141182bd
  7. « Cour d’Alger : la peine de Hamel rĂ©duite en appel », sur tsa-algerie.com, .
  8. Tribunal de Sidi M’hamed : l’ancien DGSN Hamel condamnĂ© Ă  15 ans de prison ferme, Agence APS, .
  9. Affaire de détournement de foncier agricole :12 ans de prison ferme à l'encontre de Hamel, agence APS, 5 juin 2020.
  10. Affaire du détournement de terres agricoles : Le tribunal de BoumerdÚs prononce la nullité des poursuites pour Hamel, site elwatan-dz.com, 28 avril 2022.
  11. Algérie : Abdelghani Hamel et Berrachdi condamnés à 4 ans de prison ferme, site observalgerie.com, 26 juin 2020.
  12. Cour de Blida: Abdelghani Hamel et Noureddine Berrachdi acquittés, site aps.dz, 7 novembre 2021.
  13. ProcÚs Mme Maya : de lourdes peines prononcées, site tsa-algerie.com, 14 octobre 2020.
  14. ProcÚs de Mme Maya : la Cour de Tipaza rend son verdict, site tsa-algerie.com, 31 décembre 2020.
  15. « L’opĂ©ration concerne notamment leurs propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres : La justice saisit les biens de la «ßssaba» – Algeria-Watch », sur algeria-watch.org (consultĂ© le ).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.