Abbaye de Tinternparva
L’abbaye de Tinternparva (ou de Tintern) est une ancienne abbaye cistercienne située sur la péninsule de Hook (en), dans le comté de Wexford, en Irlande. Comme la plupart des abbayes britanniques, elle a été fermée par Henri VIII durant la campagne de dissolution des monastères.
Abbaye de Tinternparva | ||
Vue de l'abbaye | ||
Nom local | Tintern Minor Tintern de Voto Cinn Eich |
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Patronage | Sainte Marie | |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | DXXVII (527)[1] | |
Fondation | 26 septembre 1200 | |
Dissolution | 1537 | |
Abbaye-mère | Abbaye de Tintern | |
Lignée de | Abbaye de Cîteaux | |
Abbayes-filles | Aucune | |
Congrégation | Ordre cistercien | |
PĂ©riode ou style | ||
Coordonnées | 52° 14′ 13″ nord, 6° 50′ 16″ ouest[2] | |
Pays | Irlande | |
Comté | Wexford | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Irlande
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Histoire
En 1200, Guillaume le Maréchal, comte de Pembroke, naviguant vers l'Irlande, est pris dans une violente tempête. Il fait le serment de construire une abbaye s'il est sain et sauf. Son bateau parvient à atteindre la baie de Bannock (sur le flanc est de la péninsule de Hook) et accomplit donc son vœu[note 1] en implantant en ce lieu, sur la rivière Tintern, la future abbaye de Tinternparva. Ce n'est pas le premier établissement cistercien en Irlande (l'abbaye de Mellifont date de 1142), mais c'est le seul qui soit de la lignée de Cîteaux : Guillaume le Maréchal étant de Pembroke, il connaissait très bien les moines de l'abbaye galloise de Tintern, située sur sa juridiction[3]. La charte édictée par Guillaume est datée du [1200][4].
Moyen Ă‚ge
L'abbaye, richement dotée, acquiert de nombreux terrains, de sorte qu'elle était à la dissolution le troisième monastère cistercien le plus riche d'Irlande, après Sainte-Marie de Dublin et Mellifont[3].
Dissolution du monastère
En 1537, comme l'immense majorité des monastères britanniques, à la suite de la rupture entre Henri VIII et l'Église catholique, l'abbaye de Tinternparva est fermée et détruite lors de la campagne de dissolution des monastères. Après la dissolution, l'abbaye passe de mains en mains avant d'échoir au XVIIIe siècle à la famille Colclough.
Notes et références
Notes
- Ce qui explique le surnom de voto parfois donné à cette abbaye.
Références
- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 297.
- « Tintern Minor », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
- « Tintern abbey », sur http://www.wexfordweb.com/, Comté de Wexford (consulté le ).
- John Henry Bernard 1917, p. 528.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- [John Henry Bernard 1917] (en) John Henry Bernard, « The foundation of Tintern Abbey, Co. Wexford », Proceedings of the Royal Irish Academy, vol. XXXIII (33), no 17 & 18,‎ , p. 527-529 (lire en ligne).
- [Ann Lynch 2010] (en) Ann Lynch, Tintern Abbey, Co. Wexford : Cistercians and Colcloughs. Excavations 1982–2007, Dublin, Department of Arts, Heritage and the Gaeltacht, coll. « Heritage and Local Government », , 245 p. (ISBN 9781406425321).