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Abbaye Saint-Martin de Chore

L’abbaye Saint-Martin de Chore, était une abbaye bénédictine de moines fondée au Xe siècle au village de Cure (autrefois Chors, Chora ou Chore) qui était le siège d'une paroisse située à l'est de Domecy, à flanc de colline, qui s'avance comme une presqu'île, jusqu'à la rivière de la Cure. Ce hameau dépend aujourd'hui de la commune de Domecy-sur-Cure, à environ neuf kilomètres de Vézelay. Il ne reste de l'abbaye que la tour ronde et la tour carrée, les fossés et l'église.

Abbaye Saint-Martin de Chore
Image illustrative de l’article Abbaye Saint-Martin de Chore
Présentation
Nom local Abbaye Saint-Martin de Cure
Culte Catholique romain
Type Abbaye
Rattachement Ordre des Bénédictins
Début de la construction XIe siècle
Style dominant Roman
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bourgogne Morvan
DĂ©partement Yonne
Ville Domecy-sur-Cure
CoordonnĂ©es 47° 25′ 02″ nord, 3° 48′ 42″ est
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Abbaye Saint-Martin de Chore
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Abbaye Saint-Martin de Chore

Histoire

Fondation

Ce lieu est décrit comme rude et agreste. La vieille église est dédiée à saint Antoine et date du XIIe siècle[1].

Certains disent que l'abbaye Sancti Martini de Chora abbatia fut fondée par le baron Hervé IV de Donzy (1175-1222) et son épouse Mathilde de Courtenay (1188-1257) dite Mahaut Ire de Nevers[2].

D'autres, dont l'abbé Baudiau, en font l'honneur aux anciens sires de Chastellux, qui y possédaient un droit de sépulture et dont les terres étaient limitrophes. Or elle n'a pu être fondée par Hervé de Donzy puisqu'elle existait déjà dans la première moitié du XIIe siècle. En effet, d'après Hugues de Poitiers, le pape Eugène III, qui fut sur le trône de saint Pierre de 1145 à 1154, écrivait à l'abbé de Chore vers 1150 : « Notre cher fils Pons, abbé de Vézelay, s'est plaint à nous que vous ayez enlevé, par violence, et reteniez injustement certaines dîmes et les droits parochiaux du village de Précy, qui est de sa dépendance. Il se plaint encore que vous refusiez de payer à G… et V…, habitants de Vézelay, certaines sommes qu'ils vous ont prêtées. Comme nous devons justice à tous, nous vous mandons, par ces présentes, de porter le différend devant notre cher fils Étienne, abbé de Régny et de vous soumettre à ce qu'il décidera. »[3] Il écrivit dans le même temps le 5 des calendes de février : « Nous soumettons à votre jugement le différend qui existe entre nos chers fils Pons, abbé de Vézelay, et G…, abbé de Chors, et vous mandons de les citer devant vous pour entendre la cause et la juger. »

Selon Hugues de Flavigny, l'abbaye de Chore aurait même existé avant 960 car, d'après lui, Rotmond, évêque d'Autun qui tint le siège épiscopal de 935 à 968, l'aurait ruinée pour construire le château de Pierre-Perthuis.

Il paraît donc que le comte et la comtesse de Nevers ne furent que des bienfaiteurs de l'abbaye, comme le note l'abbé Jean Lebeuf, qui nous dit que Hervé de Donzy dota cette abbaye[4]. Ses successeurs jouissaient donc en conséquence du droit de garde-gardienne sur le monastère. Le seigneur de Pierre-Perthuis leur contestait d'ailleurs ce droit, disant le tenir en fief du duché. Guy Coquille nous dit à ce sujet que les ducs de Nevers en avaient la possession et qu'il en existait un Acte solennel de l'an 1544[5]

Seigneurie

L'abbé jouissait du droit de haute, moyenne et basse justice, et du droit de dangers[6] avec titre de bailliage, dans toute la paroisse de Cure, dont il était le seigneur, ainsi que dans les autres dépendances de son abbaye. Il avait le patronage de différentes cures et le droit de mesure. Le bornage de la justice fut refait le par l'abbé Abondio et les seigneurs voisins.

XVe – XVIIe siècle

En 1430 les bâtiments étaient déjà en très mauvais état, selon les termes d'une donation faite d'une somme de 100 livres tournois par Jean du Bouchet, seigneur de Nuars et écuyer d'écurie du comte de Nevers. Il dit que cette somme est destinée à faire les réparations nécessaires à l'église de ladite abbaye de Chors.

L'abbaye fut sécularisée un peu avant 1498 puisque l'abbé Antoine de Chalon est dit abbé commendataire. Elle comptait encore quinze moines à cette époque, et leur nombre tomba alors à quatre. C'est en 1537 que l'abbaye de Vézelay sera sécularisée à son tour.

Jean-Baptiste Abondio, prêtre vénitien, abbé en 1547, afferma le Labourage de Sainte-Christine à son œuvre et l'ensemble des dépendances de l'abbaye le , deux ans après sa nomination, pour une somme de 900 livres, outre les charges, et refit le bornage de la justice avec les seigneurs voisins le . Son neveu, Ottaviano Abondio, reprit en 1559 et fit informer contre le lieutenant de Pierre-Perthuis en 1567 pour avoir empêché les officiers de Cure d'exercer la justice à Chalvron.

François Guierry, abbé, chanoine de Vergy et aumônier du roi, vit sa maison pillée et profanée par le calviniste Lazare de Loron, seigneur de Domecy. En 1673, ils sont trois religieux présents à l'abbaye, dont le prieur.

Dès 1716, ils ne sont plus que l'abbé et un prêtre chapelain qui y célébra l'office jusqu'en 1790 et qui est payé 26 livres pour assurer les fonctions du culte. L'abbé qui a affermé le domaine se réserve les droits de nomination à tous les bénéfices de l'abbaye et tous les droits honorifiques en dépendant.

XVIIIe – XXe siècle

En 1714, lorsque l'abbĂ© Coste de Champeron prend possession de l'abbaye, il est dit dans un titre qu'il trouva les bâtiments en ruine et en grande partie dĂ©molis. Il plaida avec les hĂ©ritiers bĂ©nĂ©ficiaires de l'abbĂ© Morand, son prĂ©dĂ©cesseur, et les parties parvinrent Ă  un accord laissant le une somme de 5 600 livres au nouvel abbĂ© « tant pour raison des rĂ©parations ès Ă©glises, bâtiments, moulins, vignes de ladite abbaye que pour les dĂ©gradations prĂ©tendues dans les bois, taillis qui en dĂ©pendent ; lesdites dĂ©prĂ©dations consistantes principalement au deffaut de baliveaux et dĂ©tĂ©riorations desdits taillis […] »

Moyennant cette somme Ă  forfait de 5 600 livres, « ledit abbĂ© de Champeron promet de garantir lesdits sieurs hĂ©ritiers Morand de toutes les prĂ©tentions que des curez, marguilliers et fabriciens des Ă©glises dĂ©pendantes de ladite abbaye peuvent avoir touchant lesdites rĂ©parations, livres et ornements desdites Ă©glises autant et pour la portion que ledit sieur abbĂ© de Chors (Nicolas Morand) en peut ĂŞtre tenu […] »

Le mĂŞme abbĂ© passe un bail le avec François Bouteron, fermier de Domecy-sur-Cure, Ă  sa femme et sa belle-mère de la terre et revenus de ladite abbaye et ses dĂ©pendances, bail fait pour neuf ans, moyennant la somme de 1 600 livres, plus 800 livres pour les dĂ©cimes ordinaires et extraordinaires. Par ce mĂŞme bail, l'abbĂ© se rĂ©serve son appartement abbatial qui comprend tout le corps de logis qui regarde sur le bois du cĂ´tĂ© de septentrion. L'abbĂ© se rĂ©servant tous les bois taillis et futayes dans lesquels les preneurs pouvaient prendre le bois mort pour leur chauffage seulement. Il se rĂ©servait la nomination Ă  tous les bĂ©nĂ©fices de ladite abbaye.

Architecture

L'abbaye formait un quadrilatère qui du nord au Sud faisait 25 mètres, sur 19 mètres d'est en ouest. Elle Ă©tait entourĂ©e de fossĂ©s et accessible par un pont-levis.

Église abbatiale

L'Ă©glise romane, Ă  l'abside voĂ»tĂ©e, fait 22 mètres de long sur environ 7 mètres de large. De chaque cĂ´tĂ© du chĹ“ur se trouve une chapelle. Celle du sud, qui sera utilisĂ©e comme pressoir au XIXe siècle, est voĂ»tĂ©e Ă  nervures dans un style renaissance. Sur le portail de l'ouest s'Ă©levait une tour dĂ©jĂ  ruinĂ©e en 1865.

La chapelle Sain-Jean fut fondée par Hugues de Saint-Aubin, seigneur de Domecy, qui donna un legs de cent sous de rente annuelle et perpétuelle, en 1408, pour y faire chanter, chaque samedi de l'année, la messe de Notre-Dame dans cette chapelle.

En 1430, l'église a besoin de réparations. Elle est en friche et toute désolée, tant en maçonnerie, couvertures et lambris. Son bienfaiteur, Jean du Bouchet, veut qu'avec le quart des cent livres tournois qu'il donne « elle soit chambrillée, préalablement de chambris de chaigne, tout au long, selon qu'il en a marchandé, et que le surplus de ladicte somme soit employé esdictes réparations, là ou il sera le plus expédient et nécessaire »[7].

L'église servait d'entrepôt au XIXe siècle.

SĂ©pultures

Le caveau recevait autrefois les dépouilles de Guy de Chastellux et de Jean de Chastellux, ainsi que d'autres personnages importants et bienfaiteurs de l'abbaye. Il est aujourd'hui complètement vide.

  • En 1291, Renaud, curĂ© de Neuffontaines et archiprĂŞtre d'Avallon, y choisit sa sĂ©pulture et donne, entre autres choses, un brĂ©viaire Ă  l'usage des moines noirs ;
  • Regnault de Poily, Ă©cuyer, y choisit sa sĂ©pulture en 1330 et lègue vingt sous pour le repas de ses funĂ©railles et une rente de cinq sous pour fonder son anniversaire ;
  • Jeanne de Tais, femme de Girard Dupin, damoiseau, souhaite ĂŞtre enterrĂ©e au cimetière de l'abbaye et donne une rente perpĂ©tuelle de dix sous.

Cloître

Aujourd'hui disparu.

Jardins

  • Jardin fruitiers derrière l'Ă©glise ;
  • Jardin attenant au bois de l'abbaye.

Bâtiments conventuels

Les cellules des moines, qui unissaient l'église à la manse abbatiales, ont disparu. Au centre de l'abbaye se trouvait la cour ou préau avec un puits en son centre.

Le logis abbatial est un corps de logis regardant sur le bois du côté nord[Note 1]. La maison abbatiale et les dépendances étaient enfermées de murailles avec jardin, chènevières et vergers qu'occupait le seigneur abbé[8].

Colombier

L'abbé s'en réservait la jouissance dans les différents baux.

Moulin banal

Il possédait un battoir et avait à côté un petit jardin.

Galerie

  • Écu et crosse d'abbĂ© sur la tour carrĂ©e.
    Écu et crosse d'abbé sur la tour carrée.
  • Vue de l'abbaye.
    Vue de l'abbaye.
  • Le portail d'entrĂ©e.
    Le portail d'entrée.

Liste des abbés

Les dates données, ne sont pas celles de prises de possessions ou de cessation de fonctions, mais les dates d'actes dans lesquelles ils se trouvent mentionnés en qualité d'abbés.

Abbés réguliers

  • Vers 1150 : Guillaume, ou Guy, connu par la lettre du pape Eugène III Ă  l'abbĂ© de Rigny ;
  • 1220 : Durand (Durannus), mentionnĂ©e dans une charte donnĂ©e par le monastère de RĂ©gny (Gallia Christiana) ;
  • 1248 : Jean Ier[9] ;
  • 1278 : Bazile (liste manuscrite) ;
  • 1288-1291 : Regnault[10] ;
  • 1316 : Gautier (Galterius) (G.C)[9] ;
  • 1375 : Hugues de Loisy
  • 1402 : Guillaume de Lacoste
  • 1415-1419 : Hugues de LiĂ©nais
  • 1448-1461 : Jehan de Vandeuvre
  • 1470 : Jean Duverne
  • 1473 : Claude Duverne, religieux de ladite abbaye, nommĂ© et instituĂ© abbĂ© le par le cardinal Rolin, Ă©vĂŞque d'Autun, après rĂ©signation de Jean Duverne ;
  • 1486 : Jacques Menton.

Abbés commendataires

  • 1498 : Antoine Ier de Chalon, protonotaire et Ă©vĂŞque d'Autun du Ă  sa mort, le [11] ;
  • 1505-1528 : Charles de Chalon. Il avait, Ă  Cure, un grand prieur, secrĂ©taire auquel il avait amodiĂ© les revenus de l'abbaye[12] ;
  • 1547-1549 : Jean-Baptiste Abondio, originaire de Venise ;
  • 1559-1573 : Ottaviono Abondio, Ă©galement de Venise, neveu du prĂ©cĂ©dent. Il prend possession le [7] ;
  • 1578 : François Guierry, chanoine de Vergy et aumĂ´nier du roi ;
  • 1602-1624 : Adrien de la Rivière, il est qualifiĂ© de « scientifique Â» dans un bail de l'annĂ©e 1624 ;
  • 1626-1629 : Paul de Vièvre, Ă©cuyer, frère de Ludovic de Vièvre, seigneur de Bazoches, du Bouchet, de Vigne, de Chitry, etc. ;
  • 1635-1657 : Amable de Bourzeis, nĂ© Ă  Volvic, le fils de Jean-Charles de Bourzeis, seigneur de la Ribbe. Il Ă©tait acadĂ©micien et aumĂ´nier du roi. Le Galli Christiana dit que c'est un homme de grand mĂ©rite et lui donne le qualificatif de « scientifique personne Â». Il est mort Ă  Paris le , doyen de l'AcadĂ©mie française. Prieur claustral : dom Jacques Filzeau ; sacristain : dom Jehan Darcy et religieux : dom Jean Boilleau ;
  • 1670-1673 : Jean Galloys, membre de l'AcadĂ©mie française, de l'AcadĂ©mie des sciences, et professeur royal de langue grecque Ă  Paris, oĂą il meurt le . Il avait rĂ©signĂ© son abbaye au profit de Jean de Barrault qui lui succĂ©da. QualifiĂ© dans les actes de « scientifique personne Â» ;
  • 1696-1703 : Jean de Barrault, prĂŞtre du diocèse de Nevers, docteur de Sorbonne, fait abbĂ© le ;
  • 1708-1711 : Nicolas Morand, chanoine de Soissons, nommĂ© abbĂ© le [13] ;
  • 1714-1748 : Charles Coste de Champeron, dans les actes il est dit Ă©cuyer, prĂ©vĂ´t de l'Ă©glise Saint-Martin de Tours. Il est nommĂ© Ă  l'abbaye en 1714 comme le dit un acte de procĂ©dure de 1719. Il Ă©tait encore abbĂ© en 1748 comme il ressort d'une lettre qui lui est adressĂ©e en son hĂ´tel rue de Pontoise Ă  Saint-Germain-en-Laye[14] ;
  • 1753-1790 : Robert Marien de Gourmont-Laval, prĂŞtre du diocèse de Coutances, bachelier en droit, grand archidiacre et vicaire gĂ©nĂ©ral de l'Ă©vĂŞchĂ© de Dijon, chancelier de l'universitĂ© de Dijon, vicaire gĂ©nĂ©ral de l'archevĂŞchĂ© d'Auch. Dernier abbĂ©.

Bienfaiteurs

Armoiries

  • « D'azur, Ă  un cĹ“ur de gueules ; au chef d'argent, surmontĂ© d'une crosse »[15]

Terriers, propriétés

En 1549, sous l'abbatiat de Jean-Baptiste Abondio, le fermage des revenus de l'abbaye, y compris la terre dite Cour d'Origny, située près de Sainte-Colombe, était de 900 livres annuel, selon un bail de .

Il n'est plus que de 840 livres en 1618. Le bail comprenant tous les domaines et revenus temporels dĂ©pendants de l'abbaye, sans aucune rĂ©serve, lesdits droits en toute justice, haute moyenne et basse, revenus des bois, rivière, preys, Ă©paves mainmortes, amendes, confiscations, etc. Le preneur devant payer en sus du prix du bail : « les pensions accoutumĂ©es Ă  quatre religieux et un novice estant de prĂ©sent en l'abbaye, qui est pour chacun de ces religieux, pour chacun an, 12 bichets de froment, 3 bichets, seigle, 25 livres en argent, et 3 muid de vin et pour ledit novice : semblable quantitĂ© de bled, 12 livres 10 sols d'argent et un muid et demi de vin, chacun an ; desquels un muid de vin blanc, un de vin clairet rouge, provenant du creu des vignes dĂ©pendant de ladite abbaye, et un muid de vin du disme de SĹ“uvre, dĂ©pendant de ladite abbaye, vin loyal et marchand […] et outre ce donner Ă  disner auxdits sieurs religieux, chacun an, Ă  chacun d'iceux ès jours des douzes fĂŞtes annuelles et au jour huict de janvier, chacun an, jour dĂ©diĂ© pour le service attribuĂ© aux bienfaiteurs de la maison de VĂ©signeux ». Le preneur est en plus chargĂ© d'acquitter les dĂ©cimes accoutumĂ©s « et, s'il en vient d'esxtaordinaires et surabondants, il sera tenu les payer et advancer, affin que ledit bailleur n'en reçoive aucuns frais, lesquels dĂ©cimes extraordinaires seront au preneur, en rapportant acquit, prĂ©comptĂ©s sur le prix de ladite annĂ©e. » Il est de plus chargĂ© « de faire l'exercice de la justice du bailliage de ladite abbaye, tant en Nivernois que Bougongne, sur les lieux et places accoustumĂ©es, et jours ordinaires et poursuivre Ă  ses frais, les causes tant civiles que criminelles dĂ©pendant desdits domaines jusqu'Ă  sentaence inclusive, dans ledit bailliage seulement ; nourrir et payer Messieurs les officiers, chacun an pendant les temps et termes accoustumĂ©s pour la levĂ©e des droitz de l'abbaye ». Il devait en plus des 840 livres, donner Ă  l'abbĂ©, chaque annĂ©e une feuillette de vin blanc et une de clairet, du cru des vignes.

Puis, il passe Ă  1 500 livres et en 1673 Ă  1 800 livres et plus, puisque le preneur s'engage Ă  payer la pension des religieux, les gages des officiers de justice, des dĂ©cimes etc.

En 1716, le mĂŞme bail est fait pour 1 600 livres plus les divers paiements.

Patronage des cures

Prieurés

Prieuré Saint-Martin de Vassy-sous-Pisy. Il dépend de cette abbaye à partir du XVe siècle selon certains documents, ou du début du XVIIe siècle selon un autre[16].

Chapelles

Chapelle Saint-Roch sur la commune de Bazoches, en limite de la commune de Saint-Aubin-des-Chaumes, au sommet d'une colline plantée de vignes en 1899, sur la lisière d'un bois. Cette chapelle est très ancienne, élevée d'environ deux mètres au-dessus du sol, couverte en laves, en deux parties distinctes. Son origine se perd dans la nuit des temps ; on suppose qu'elle fut construite par les moines de l'abbaye Saint-Martin de Chole à Cure, qui passaient là tous les ans, pour aller en pèlerinage à Autun. Le chemin qui longe la chapelleet fait la limite des deux communes porte le nom de chemin de Saint-Ladre et existe toujours, en partie de Cure à Autun[17].

Domaines

  • Ă  Cure en Nivernois : l'abbaye, les fossĂ©s, les jardins et vergers pour 2 arpents 14 perches ; le prĂ© clos pour 2 arpents 2 quartiers ; Le Grand PrĂ© fauchable, pour 3 arpents 29 perches ; le prĂ© en buissons et broussailles oĂą l'on prend les gazons pour l'entretien de l'Ă©cluse, contient 1 arpent 2 quartiers ; la terre labourable contient 2 arpents moins 6 perches. Le tout contient 10 arpents 72 perches Ă  24 pieds par perche et 100 perches par arpent. Une pièce de prĂ©-pâture dans l'ile aboutissant Ă  l'Ă©cluse, contient la mĂŞme mesure 46 perches, et un autre prĂ© dans l'ile contient 1 quartier[Note 2]. Une terre Ă  chenevière dans la mĂŞme ile pour 15 perches. Le bois au-dessous de l'abbaye, le jardin et terre Ă  chenevière contiennent en tout 3 arpents 1/2 en mesure de Nivernois. Le moulin banal, avec un petit jardin Ă  cĂ´tĂ© ;
  • Ă  Uzy : une pièce de prĂ© dite La Borne 1 arpent, 36 perches mesure de Bourgogne avec au prĂ© du domaine un PrĂ© de la sacristie usurpĂ©, qu'il faut arpenter. Une autre pièce de La sacristie avec la terre attenant, le prĂ© contient Ă  la mesure de Bourgogne : 2 arpents, 36 perches 1/2. Cette pièce est Ă  la sacristie. Au lieu-dit PierrelĂ©e : 1 arpent 1/2 mesure de Bourgogne ;
  • Ă  Menades ;
  • Ă  SĹ“uvre (près de Fontenay) : le Labourage de Sainte-Christine affermĂ© en 1547 par l'abbĂ© Abondio. Il est dit dans le bail que de mĂ©moire d'homme, ce meix Ă©tait tombĂ© en ruines et ne valait pas ses charges. Dans un bail de 1603 qu'un fermier prend Ă  rente de l'abbĂ© moyennant 3 livres et 5 sols, par an, un Ĺ“uf, un hau (ail) et une pinte de vin, Ă  payer au 1er mai, Ă  chaque religieux, s'oblige en outre Ă  donner, de belle main, 100 livres qui sont destinĂ©es Ă  rĂ©parer la charpente des bâtiments de l'abbaye Ă  l'endroit de la tour Saint-Nicolas et au cloĂ®tre[18]. La corvĂ©e de la Chapelle Sainte-Christine contient 7 arpents 10 perches y compris la place de la chapelle. La petite pièce de terre dite La Racque pour 1 journal ; La CorvĂ©e Rateau pour 24 journaux contient 12 arpents 1/2 ; la vigne de la sacristie, n'a pas Ă©tĂ© mesurĂ©e ; La petite corvĂ©e de Luet au-dessous de la prĂ©cĂ©dente comptĂ©e pour 12 journaux contient 6 arpents 10 perches ; La grande CorvĂ©e de Luet, comptĂ©e pour 30 journaux contient 17 arpents 56 perches ; La CorvĂ©e de Caume Bauton comptĂ©e pour 4 journaux, contient 1 arpent 84 perches ;
  • Ă  Chalevron et Charency, (1216) : certains biens acquis de Guillaume de Bazoches. En 1275 un accord est signĂ© avec les seigneurs de Pierre-Perthuis et de Bazoches au sujet de la justice de Chalevron ;
  • Ă  Pierre-Perthuis ;
  • Ă  Ouches : terres acquises en 1526, revendues en 1536 par Charles de Chalon ;
  • Ă  La Cour d'Origny : affermĂ© avec les autres dĂ©pendances de l'abbaye le . Vendue avec le consentement de l'Ă©vĂŞque d'Autun en 1588 par François Guierry, abbĂ© au profit de François de Caramont, seigneur de Thoury, pour la somme de 232 Ă©cus, 38 sous et 6 deniers de bellemain, et une rente de 150 livres Ă  perpĂ©tuitĂ©[19].

Bois

Vannes (12 arpents ; Bois-du-Roi (24 arpents) ; Les Vallées (13 arpents) ; Bois des Forts et des Charmats (49 arpents) ; le Frétay (72 arpents) ; Bois-des-Moines (10 arpents) ; Saint-Laurent (3 arpents) ; Bois des Abbatis (12 arpents), jouxtant au bois du comte de Chastellux et qui était au bénéfice de l'abbé. L'abbé Amable de Bourzeis fait donation du bois des Abbatis aux moines le pour qu'ils puissent se chauffer.

Prés

  • Chalevron, 2 prĂ©s (1457), reçu par Jehan de Vandeuvre : le prĂ© du GuĂ© des Roches, contenant environ 6 chariots de foin, et le PrĂ© des Neues, trois charretĂ©es de foin ;
  • Les prĂ©s de Menade, sis en la prairie de Menade, consistant en 4 pièces : Haste Mouillau pour environ 6 sĂ©es et une autre du mĂŞme nom pour 2 sĂ©es, tenant par le haut au seigneur de Menades s'est trouvĂ©e contenir 425 perches qui valent Ă  100 perches par arpent, 3 arpents 3/4 et 13 perches 1/2[Note 3]. Une autre pièce de prĂ© au mĂŞme lieu de l'Haste Mouillau comptĂ©e pour 2 sĂ©es et qui ne fut pas retrouvĂ©e. Haste Ă  la Bonne ou la Borne en labourage, au-dessus de MĂ©nades, c'est le receveur qui en jouit. La troisième, PrĂ© Boutereu pour 6 sĂ©es en deux pièces se trouve contenir 3 arpents, 49 perches qui valent pour 4 sĂ©es 15 perches. La quatrième, PrĂ© du Couvent ou PrĂ© Aubin, pour 1 sĂ©e et contient 81 perches. Un bail Ă  rente du mentionne un prĂ© contenant 8 sĂ©es, sis Ă  Menade, tenant d'une part au PrĂ© Boutereu et Ă  la Fontaine Didier et d'une pièce dite L'Ousche Rabouteau tenant au cimetière de Menade et au grand chemin ;
  • Bazoches : prĂ© de La Chaume, pour 4 chariots de foin ; L'Haste Blanchet ou Blanchot sis en la prairie de Bazoches pour 1 chariot de foin, contient en rĂ©alitĂ© 44 perches ; le PrĂ© Alix ou Coulme sise en ladite prairie pour 2 chars de foin. Plus un prĂ© aux Moines sise en la prairie de Bazoches c'est peut ĂŞtre une des prairies dĂ©nommĂ©es ci-dessus ;
  • Domecy : le prĂ© Chevreau sis au-dessus des terres de Comme au finage au finage de SĹ“uvre. Le prĂ© de Velles, joignant la prairie de Domecy, en 1670 il est donnĂ© pour 1 arpent 93 perches. Il est en terre labourable et le prĂ© Clos sis derrière l'Ă©glise de l'abbaye de Chore ; le Grand PrĂ©, joignant le prĂ© Clos. Le dĂ©nommĂ© Seurre semble avoir empiĂ©tĂ© sur ledit prĂ© (voir les vestiges de haies qui peuvent en faire les bornes) ; le prĂ© Colin ; L'Haste du Meunier, sise au-delĂ  du ruisseau allant Ă  Chalevron proche du GuĂ© aux Roches ; L'Haste du PrĂ© sous Chamery du cĂ´tĂ© de Chalevron ; L'Haste Georgeot sous le prĂ© au Crot ; prĂ© La Fontaine de Saint-Martin au finage d'Usy proche le chemin allant de VĂ©zelay Ă  Chastellux contient 3 arpents 40 perches (usurpation), les possesseurs sont Albert Ribailler et NoĂ«l Gaufroy (1670). Il serait nĂ©cessaire d'avoir le titre de cette pièce et encore un près de l'Ă©tang Gaubelot (usurpation) contenant 95 perches c'est MM. de Plancy qui jouissent de ce prĂ© (1670) ;
  • Dans la prairie de Pierre-Perthuis : le PrĂ© de la Chaume sous Chamery, comptĂ© pour 4 chariots de foin. Il contient 1 arpent 1/2. Le PrĂ© Alix, contenant 2 chars de foin, contient 1 arpents 62 perches. Le PrĂ© des Neuds, comptĂ© pour 3 charretĂ©es de foin, contient 93 perches. Le PrĂ© de la CreusĂ©e sous Chamery contient 60 perches. Le PrĂ© Colin, en terre labourable, contient 1 arpent 9 carreaux. Le PrĂ© Chevreau, comptĂ© pour 6 faucheurs, contient 2 arpents 5 perches. Le PrĂ© du GuĂ© des Roches comptĂ© pour 6 chariots de foin, contient 2 arpents 43 perches 1/2.

Terres labourables

  • Les terres sises derrière l'Ă©glise de l'abbaye, contenant 4 ou 5 journaux, joignant le Grand PrĂ© ;
  • Les terres de La Pitancerie, sises Ă  Usy pour environ 3 journaux s'est trouvĂ©e contenir, Ă  la mesure de Bourgogne, 1 arpent 1/2, 20 perches qui font 2 journaux 5 perches ;
  • Terres dites Aux Gripotes, au finage de Chalevron, pour 2 journaux, contient en rĂ©alitĂ© 1 arpent 15 carreaux. Le PrĂ© Haste Meunier ou Georgeot, sous le prĂ© au Crot, contient 1 arpent 31 perches. Il en appartient moitiĂ© au dĂ©nommĂ© Guillaume de Domecy ;
  • Terres de SĹ“uvres : La CorvĂ©e Sainte-Christine, avec Les Raquets et tout ce qui est autour de la Chapelle Sainte-Christine que l'on dit contenir 14 journaux, contient 7 arpents 10 perches y compris la place de la chapelle; La Grande corvĂ©e de Luet pour 36 journaux ; la corvĂ©e du Rateau pour 25 journaux ; La petite corvĂ©e pour 12 journaux, la corvĂ©e appelĂ©e Comme Gaulon pour 4 journaux ; le Champ derrière pour 7 journaux ; 1 journal de terre sis le clos des vignes de l'abbaye de Chores Ă  SĹ“uvre et 1 journal Ă  Champ Regnault.

Les Tierces Ă  MĂ©nades

  • Les Aubues de pauvretĂ©, contient 14 arpents de Bourgogne ;
  • Champgelive, 10 arpents ;
  • Pierre l'Ă©e, 1 jouranl de terre ;
  • Un prĂ© non mesurĂ© qui doit tierce.

Vignes

  • Bazoches : Vigne-Blanche et Maripas donation de 1291 reçue par Regnault, abbĂ© ;
  • SĹ“uvre : Le Clos des Vignes de l'Abbaye de Chore pour 100 ouvrĂ©es[20] ;
  • Chalevron: 16 ouvrĂ©es de vignes, tenant du costĂ© du midi et du septentrion au sieur Lavau, du costĂ© de l'Orient; le sieur Lavau fut longtemps fermier gĂ©nĂ©ral de l'abbaye et l'abbĂ© recommande de vĂ©rifier s'il n'a pas empiĂ©tĂ© sur ladite vigne. Ne contient en rĂ©alitĂ© que 94 perches qui font 9 ouvrĂ©es. Il manque 66 perches ;
  • Le Chenot pour 4 ou 5 ouvrĂ©es tenant au chemein allant Ă  Saint-Aubin.

Dîmes

  • Cure, Domecy et dĂ©pendances valant par annĂ©e commune : 66 bichets de froment, 66 bichets de seigle, 92 bichets d'orge ou avoine et 50 livres en argent, pourquoi il faut payer au sieur curĂ© desdits lieux 150 livres pour supplĂ©ment de sa portion congrue[21] ;
  • Pierre-Perthuis et finage de PrĂ©cy-le-Moux, valant par commune annĂ©e, environ 24 bichets de froment et 40 bichets d'orge ou avoine, raison pour laquelle il faut payer au curĂ© de Pierre-Perthuis pour supplĂ©ment de sa portion congrue, 63 livres et au chapitre de VĂ©zelay 30 bichets d'avoine ;
  • Bazoches - acquises en 1216 de Guillaume de Bazoches, par l'abbĂ© Durand ; en 1272, transaction entre le curĂ© de Bazoches et l'abbaye pour les dĂ®mes de blĂ© et de vin de cette paroisse. Il vaut par commune annĂ©e environ 26 bichets de froment et 52 bichets d'orge ou d'avoine ;
  • SĹ“uvre, valant par commune annĂ©e 40 bichets de froment 13 bichets de seigle et 60 bichets d'orge ou d'avoine. En ce qui concerne le dixme du vin ledit seigneur abbĂ© l'a abandonnĂ© au sieur curĂ© dudit lieu pour supplĂ©ment de sa portion congrue.
  • Charency : une partie du dixme de Charency, valant par commune annĂ©e environ 16 bichets de froment et 32 bichets d'orge ou d'avoine ;
  • Neuffontaines : valant par commune annĂ©e environ 100 livres en argent ;
  • Ville-Urbin et Ouches : valant par commune annĂ©e environ 28 bichets de seigle et 43 bichets d'avoine ;
  • Orbigny et AthĂ©e : valant par commune annĂ©e environ 72 livres ;
  • Saint-Germain-des-Champs : une partie du dixme valant par commune annĂ©e environ 150 livres.

Moulins

Moulin banal de Cure, avec le battoir, les terres et prés en dépendant. Il s'affermait 600 livres par an, ou en nature : 26 bichets de froment, 26 bichets de seigle et autant d'orge.

Le dernier bail du est consenti au sieur Barbier, meunier à Sœuvre qui loue « le moulin, avec les bâtiments en dépendant, battoir à chanvre ou huilerie à côté du moulin, petit jardin tenant au bâtiment ; plus un petit jardin dans le fossé de ladite abbaye, tenant au pont-levis d'ycelle ; plus une écurie, de fond en faîte, et un petit jardin à côté, une grange vis-à-vis et auprès de ladite, écurie, plus une hâte de pré, finage de Chalvron, appelé du Gué aux Roches ; plus deux journaux de terre au finage de Domecy, appelés Le Corbier de l'abbaye ; plus le sol à croître quatre chariots de foin, appelé : Le Pré de la Chaume, plus deux isles appartenant audit seigneur abbé situées le long du gour dudit moulin, vis-à-vis et à l'opposite du jardin de ladite abbaye, de la semence d'un boisseau de chenevy ; […] plus la dixmes des bois de Chors en Bourgogne et ses dépendances […] ; plus deux jourbnaux de terre, appelés en : La Presle, finage de Domecy ; […] le droit de pesche sur toute la rivière appartenant audit seigneur, etc. ». Le bail comprend encore « les droits de passage de bois de moule, qui consiste en 25 sols par journée que ledit bois descend et le droit de 10 sols par jour pour un homme placé sur le pertuis du gour du moulin pour dépendre les bois flottants appartenant (lesdits droits) au seigneur abbé (lesquels droits), seront perçus par le preneur à son profit comme faisant partie du présent bail, ainsi que l'occupation des bois qui se trouveront sur tous les héritages dudit seigneur abbé, […] bail fait moyennant le prix et somme : à savoir ; pour le moulin, prés et etrres situés au costé de Nivernois, 230 livres et pour ladite dixme des bois de Chors, terres situées au finage de Menades et d'Usy, au costé de Bourgogne, de 120 livres, faisant un total de 350 livres etc. »

Rentes

150 livres sur la terre d'Orbigny près de Sainte-Colombe.

Usurpations

Informations provenant d'une pièce dressée par Boillault, en conséquence d'un précédent mémoire que lui adresse l'abbé Galloys (1673) :

  • La corvĂ©e dite Le Champ derrière, comptĂ©e pour 6 ou 7 journaux. Cette pièce de terre « a estĂ© usurpĂ©e par un nommĂ© Lecointre, qui a vendu au nommĂ© Lazare Petit de Seure, qui en jouit Ă  prĂ©sent » ;
  • Un journal de terre sur le Clos de Chastelux, Ă  prĂ©sent en vigne possĂ©dĂ© par le sieur (illisible) d'Avallon ;
  • Un journal de terre, lieu-dit Champ Renault, Ă  prĂ©sent possĂ©dĂ© par Lazare Petit ;
  • Un dĂ©sert de vigne, appelĂ© : La Mignette, contenant 1/2 arpent. La vigne est en très bon Ă©tat. Elle est Ă  prĂ©sent possĂ©dĂ©e par M de Viteaux, seigneur de Pierre-Perthuis ;
  • Un journal de terre sur la vigne appelĂ©e le Grand Clos de l'abbaye de Chores, en bonne vigne, possĂ©dĂ©e par Pierre Niccau, meunier qui l'a acquis de Claude RĂ©tif. Cette vigne compte pour 100 ouvrĂ©es de vigne, 10 ouvrĂ©es par arpent, mesurĂ©e Ă  24 pieds pour perche et 100 perches pour arpent, s'est trouvĂ©e contenir 7 arpents 1/2 qui ne font que 75 ouvrĂ©es, y compris la moitiĂ© du murgĂ© de pierres, les haies et buissons[22] ;
  • Un canton de prĂ©, appelĂ© soubz Caume, venu des Blanchard, contenant la seulle de dix faucheurs et demi. Les nommĂ©s Houdaille ont vendu au nommĂ© Bertin ;
  • Un canton de prĂ©, appelĂ© le prĂ© Morand, un faucheur et demi tenant ;
  • la seulle d'une demy chartĂ©e de foin appellĂ©e La SavĂ©e.
  • Ă€ trouver :
    • Un dĂ©sert de vigne, au dit Seure, contenant 3 hommes Ă  prĂ©sent possĂ©dĂ© par Michel Lobereau et Edme Macollin, la vigne s'appelle, La Courtaude ;
    • Un dĂ©sert de vigne, appelĂ© en champ (illisible), appartieny Ă  lma veuve Baulenot, un quart. Ceste vigne est possĂ©dĂ©e par Lazare Lecointre.

Notes et références

Notes
  1. C'était une futaie formant garenne et occupant une partie de la pièce appelée Les Eutes, le long du sous-bief du moulin. Ce bois fut arraché et on en voyait quelques vestiges au XIXe siècle.
  2. Mr Boileau dit que ce quartier lui appartient, mais il y a apparence qu'il prend ce quartier pour un autre. Voir note de l'abbé Galloys, vers 1670.
  3. L'arpent de Bourgogne doit contenir 110 perches ; la perche 19 pieds de Roy ; le journal de terre 90 perches ; le sĂ©e ou soiture de prĂ© 90 perches ; l'ouvrĂ©e de vigne 90 perches, Ă  8 hommes par ouvrĂ©e ; la toise 7 pieds et demi (Note du Manuscrit attribuĂ©e Ă  l'abbĂ© Galloys 1670).
Références
  1. « Clergé régulier - série H » [PDF], série H 1319-1341, sur yonne-archives.fr (consulté le ), p. 5.
  2. Martin, Chronique de VĂ©zelay.
  3. Spicilegium d'Achery, t.II, lettres XXIV, 1723, p. 512.
  4. Jean Lebeuf, MĂ©moires, t.III, 1848, p. 156.
  5. Histoire du Nivernais, p. 87, cité par Baudiau, op. cit., t.III, Paris, Éditions Génégaud, 1965, p. 85.
  6. Le droit de Danger était un droit de dixième que l'on payait au seigneur pour la permission de vendre un fief, un bois, relevant de lui (Rép. de jur., V° Danger).
  7. A.D. de l'Yonne
  8. Revenu temporel de ladite abbaye, édit du roi, décembre 1691 et arrêts des 18 et 19 juillet et 22 septembre 1692.
  9. Gallia Christiana
  10. 1288 donnée par une note de l'archiviste M. Quantin, et 1291 par la liste manuscrite.
  11. Et non le 28 mai comme le dit l'abbé Baudiau, Gallia Christiana, édit, 1656, t.II, p. 53. cité par Anselme dans son Histoire généalogique…
  12. C'est par erreur que M. Flandin le donne dans sa notice sur l'abbaye comme Ă©tant Ă©vĂŞque d'Autun.
  13. Gallia Christiana. La liste manuscrite lui donne le prénom de Jean, au lieu de Nicolas
  14. A.D.
  15. D'après un écusson que l'on voyait jadis dans le vitrail d'une fenêtre de la nef de l'église Saint-André-en-Morvand, selon Jean-François Baudiau.
  16. Le pouillé de 1436 (voir en bibliographie "Longnon..." p. 165) dit « Prior de Vassé est de mensa Abbatis de Scola ». Un document aux Archives départementales de l'Yonne (G 2292) le dit, déjà en 1486, dépendant de Cure. Mais Pierre-Étienne Flandin, page 343, dans son article (voir en bibliographie) sur l'abbaye de Chore, note 5 : cite Jacques-François Baudiau (voir en bibliographie), t.III, p. 85, note 4, qui cite Claude Courtépée, t.VI, p. 54, pour écrire qu'il dépend de l'abbaye de Cure à partir du début du XVIIe siècle à la suite d'un titre du 13 septembre 1619, qui contient cession à l'abbé de Chore (Adrien de la Rivière) du Prieuré de Vassy-lès-Pisy (Archives départementales). En fait il s'agit d'un acte conservé aux Archives départementales de l'Yonne sous la ref : H 1904 ; mais ont-ils décrypté ce document pour en connaître la teneur exacte? En plus Courtépée, p. 54 de son t.VI, le dit déjà dépendant de Cure en 1481 (contrairement à ce que lui attribue Flandin) et Baudiau ne parle pas de Courtépée dans son paragraphe sur Cure.
  17. Louis Guédan, Histoire de Bazoches, Paris-Bazoches, 1899, p. 27-28/58.p.
  18. Flandin, op.cit., p. 348., Arch. DĂ©p. Liasse IV, sous-liasse J-V.
  19. Quittance du 19 juin 1600, mentionnée en la déclaration de 1790
  20. Ouvrée: en Bourgogne 4,28 ares ou la surface de vigne pouvant être béchée par un vigneron en 1 journée
  21. Portion congrue: c'était la somme que les gros décimateurs devaient fournir aux curés pour leur subsistance
  22. Mr Flandin l'auteur dit page 361 de son ouvrage cité que le clos fut augmenté, car il en est propriétaire indivis avec son frère et leurs sœurs et qu'il est porté au cadastre y compris les haies et murgers pour 6 hectares 38 ares 80 centiares faisant ainsi près de 128 ouvrées.

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Coquille, Histoire du pays et duchĂ© de Nivernois, Ă©d de 1612, p. 87.
  • Étienne Flandin, « Abbaye Saint-Martin de Chore ou Cure Â», in Annuaire historique du dĂ©partement de l'Yonne, Auxerre, 23e annĂ©e, 1859, p. 336-373.
  • AbbĂ© Jacques-François Baudiau, Le Morvand, Nevers, 1865; 3e Ă©d. GuĂ©nĂ©gaud, Paris, 1965, 3 vol., t.III, p. 79-96.
  • Gallia Christiana
  • Maximilien Quantin, Inventaire sommaire des Archives du dĂ©partement de l'Yonne antĂ©rieurs Ă  1790, t.III, Archives ecclĂ©siastiques, sĂ©rie H, Auxerre, 1882-1888. p. 562-577.
  • attribuĂ© Ă  l'abbĂ© Galloys, MĂ©moire pour le sieur Billault, contenant l'Ă©tat des propriĂ©tĂ©s, en prĂ©s, terres labourables et vignes de l'abbaye de Chores, Archives dĂ©partementales.
  • Claude CourtĂ©pĂ©e, Histoire de Bourgogne, description historique et topographique du DuchĂ© de Bourgogne, Dijon, 1re Ă©d., quatrième quart du XVIIIe siècle, sept tomes. t.VI, p.12-13 pour Cure, p. 54 pour Vassy-sous-Pisy.
  • Claude CourtĂ©pĂ©e et Beguillet, Description gĂ©nĂ©rale et particulière du duchĂ© de Bourgogne, Dijon, 2e Ă©d., 1848, quatre tomes. Pour Cure t.IV p.6 et p.26 pour Vassy-sous Pisy (les textes correspondent mot pour mot Ă  ceux des pages citĂ©es pour la première Ă©dition ci-dessus).
  • Auguste Longnon, PouillĂ©s de la Province de Lyon, Paris, Imprimerie nationale, 1884.
  • Louis GuĂ©dan, Histoire de Bazoches, Paris-Bazoches, 1899, 58.p.
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