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Abbé Alta

L'abbé Alta (né Calixte Mélinge en 1842 à Montlieu-la-Garde et mort en 1933) est un écrivain et ecclésiastique français, auteur de plusieurs ouvrages liés au gnosticisme. Il tire son pseudonyme d'un livre de Joséphin Péladan, Le Vice suprême (1884).

Abbé Alta
Nom de naissance Calixte MĂ©linge
Naissance
Montlieu-la-Garde
(Charente-Maritime)
Décès
Saint-Mandé
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Biographie

Il naît le à Montlieu-la-Garde, en Charente-Maritime, dans le sud-ouest de la France. Le il est nommé prêtre, puis il devient vicaire à Jonzac.

Dès 1884, il se rapproche de la Rose-Croix et en particulier de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix fondé en 1888 par Joséphin Péladan ; il lui succède au conseil de l'ordre. Il fréquente les théosophistes, en particulier Lady Caithness. Il écrit également pour Papus, occultiste et martiniste. En 1910, l'évêque de Versailles, Charles Gibier le démet de sa charge en raison de ses ouvrages, coupables d'agnosticisme et d'occultisme.

Il meurt le 3 ou à Saint-Mandé comme « Monsieur l'abbé Alta Calixte Mélinge », docteur en Sorbonne, pieusement décédé, muni des sacrements de Notre Mère la Sainte Église.

Vie professionnelle

Il est professeur au Petit Séminaire de Montlieu-la-Garde (1865-1869), vicaire à Saint-Jean-d'Angély (1872), curé de Tugéras (1880), aumônier à Rochefort (1885), curé de Chantiers (1892), curé de Villepreux, aumônier de l'établissement de la Légion d'honneur à Écouen (1896), curé de Morigny de 1900 à 1910.

Bibliographie

Ouvrages

  • Philosophie du surnaturel, Thèse pour le Doctorat prĂ©sentĂ©e Ă  la FacultĂ© de thĂ©ologie de Paris, Surgères, J. Tessier, 1876.
  • Saint Jean, traduit et commentĂ©, Chacornac, 1907.
  • Le christianisme originel, Beaudelot, 1913.
  • Le christianisme cĂ©sarien, Beaudelot, 1914.
  • Le christianisme spirituel, Hector et Henri Durville, 1914 ?, 333 p.
  • Porphyre. Vie de Plotin, traduite du grec, 1920.
  • Le catĂ©chisme de la raison, Voile d'Isis, 1921.
  • Plotin. Les EnnĂ©ades. Traduction philosophique, Chacornac, 1924-1926, 3 t.
  • Le christianisme en l'an 51. Saint Paul. Traduit du grec et commentĂ©, 2° Ă©d. revue et corrigĂ©e 1928.
  • La vie nouvelle, Chacornac, 1929.
  • Lettre aux juifs, aux francs-maçons et aux autres. Le Sphinx irritĂ©, Stock.
  • Le christianisme du Christ et celui de ses vicaires (1923), 2° Ă©d. 1935, rĂ©Ă©d. Vigot, 1935, 338 p.

Études

  • Henri Ch. d'Osmons, apud AbbĂ© Alta, LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ©. Trois confĂ©rences prĂ©cĂ©dĂ©es d'une Ă©tude sur l'auteur et son Ĺ“uvre, Éditions de la Revue contemporaine, 1921, 63 p.
  • Jean-Pierre Bonnerot, "DĂ©odat RochĂ© et l'Église gnostique", Cahiers d'Ă©tudes cathares, 1982.
  • Marie-France James, ÉsotĂ©risme et christianisme. Autour de RenĂ© GuĂ©non, Nouvelles Ă©ditions latines, 1981.
  • Jean-Pierre Chantin, Les marges du christianisme. Sectes, dissidences, Ă©sotĂ©rismes, Beauchesne, 2001.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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