4e régiment d'artillerie à pied (1910-1914)
Le 4e régiment d'artillerie à pied (4e RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910 à partir du 4e bataillon d'artillerie à pied lui-même issu du 4e bataillon d'artillerie de forteresse créé en 1883. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui est dissoute en 1914. Ses traditions sont reprises par le 154e régiment d'artillerie.
4e régiment d'artillerie à pied | |
Création | |
---|---|
Dissolution | 1914 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie à pied |
Rôle | Défense de place fortifiée |
Ancienne dénomination | 4e régiment d'artillerie à pied 4e bataillon d'artillerie de forteresse |
Inscriptions sur l’emblème |
(aucune) |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Création et différentes dénominations
Chefs de corps
- 1883 : chef d'escadron Aron
- 1886 : chef d'escadron Ruhlmann
- 1887 : chef d'escadron Larzillière
- 1888 : chef d'escadron Percin
- 1890 : chef d'escadron Vanazzi
- 1892 : chef d'escadron Poulet
- 1897 : chef d'escadron Bérubé
- ....
- ....
- ....
Historique des garnisons, combats et bataille
Après la guerre de 1870, le nouveau système fortifié du colonel Séré de Rivières consiste en un rideau défensif de places fortes proches des frontières.
Une loi du décide la création de 16 bataillons d'artillerie de forteresse (BAF), à six batteries, pour le 1er septembre suivant. Ces bataillons, formés avec toutes les batteries à pied des régiments d'artillerie existant, seront stationnés dans les places frontières et les ports.
4e bataillon d'artillerie de forteresse
Le 4e bataillon d'artillerie de forteresse est créé par la loi du et formé le avec des batteries fournies par les[1] :
4e bataillon d'artillerie à pied
Par décret du , le 4e bataillon d'artillerie de forteresse devient 4e bataillon d'artillerie à pied le .
4e régiment d'artillerie à pied
Le 4e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les 16 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[2]. Il occupe les garnisons de La Rochelle, de l'île de Ré, de l'île d'Aix et de l'île d'Oléron[2].
La loi du organisa cinq régiments d'artillerie lourde (1er RAL, 2e RAL, 3e RAL, 4e RAL et 5e RAL) comprenant 58 batteries[4].
Cette organisation sera exécutée à partir du par la transformation de 22 batteries d'artillerie à pied en batteries d'artillerie lourde.
Ainsi, à la veille de la première Guerre mondiale, le 4e régiment d'artillerie à pied est dissous et ses batteries entrent dans la formation du 4e régiments d'artillerie lourde[5].
Drapeau
Le 4e régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau en 1910, qui ne porte aucune inscription[6] - [7].
Sources et bibliographie
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
- Capitaine d'artillerie Leroy : Historique et organisation de l'artillerie : l'artillerie française depuis le 2 août 1914
- Loi du 24 juillet 1909, modifiée par la loi du 15 avril 1914, relative à la constitution des cadres et des effectifs de l'armée active et de l'armée territoriale en ce qui concerne l'artillerie, suivie des instructions du 16 avril et du 8 juin 1914 pour son application
Références
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
- Revue d'artillerie Tome 76, avril à septembre 1910 page 51 à 59
- L'artillerie de forteresse
- Capitaine d'artillerie Leroy : Historique et organisation de l'artillerie : l'artillerie française depuis le 2 août 1914
- Loi du 24 juillet 1909, modifiée par la loi du 15 avril 1914, relative à la constitution des cadres et des effectifs de l'armée active et de l'armée territoriale en ce qui concerne l'artillerie, suivie des instructions du 16 avril et du 8 juin 1914 pour son application, pages 20 et 30
- « L'artillerie : étendard et drapeau », Le Libéral, Oran, (lire en ligne)
- « Étendards des nouveaux régiments d'artillerie », L'Est républicain, (lire en ligne)